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Loi Travail: deuxième jour de concertations, à la veille d’une journée de mobilisation

Paris – « Avancer, expliquer, réformer »: Manuel Valls poursuivait mardi sur deux fronts sa bataille pour le projet de réforme du droit du travail avec d’un côté les partenaires sociaux et leurs doléances parfois divergentes, et de l’autre le PS, qui réclame une « amélioration ».

Le Premier ministre reprend mardi à 18H00 la concertation avec les syndicats et le patronat, à la veille de manifestations et grèves dans toute la France contre le projet de loi à l’appel d’organisations de jeunesse, mais aussi de syndicats dont FO et la CGT.

M. Valls doit recevoir Carole Couvert (CFE-CGC) et Pierre Gattaz (Medef), en présence des ministres Myriam El Khomri (Travail) et Emmanuel Macron (Economie).

Il se rendra ensuite à 20H30 à un séminaire spécial des députés socialistes, dont beaucoup ont menacé de ne pas voter le projet de loi en l’état et réclament « des améliorations« .

« Je vois les difficultés. Mais ce que je crois, c’est qu’il faut avancer, expliquer, réformer« , a dit Manuel Valls devant le groupe PS au Sénat à propos du projet de loi, selon un participant. « La réforme s’inscrit dans la continuité des réformes du quinquennat » et c’est « un sujet majeur« , a-t-il encore ajouté.

Le projet « n’est absolument pas mort-né« , a de son côté assuré Myriam El Khomri. La veille, elle a eu droit à une longue et houleuse discussion au Bureau national, instance dirigeante du PS, où Martine Aubry a déclaré qu’il y avait « beaucoup, beaucoup de choses à modifier » dans ce projet « extrêmement dangereux« .

Avec cette réforme du droit du travail, le gouvernement espère répondre au chômage de masse en rendant le marché plus « flexible« , mais syndicats et politiques dénoncent un texte trop favorable aux entreprises et pas assez protecteur pour les salariés.

– « Condition sine qua non » –

Ce que demandent les syndicats, c’est le retrait de l’introduction d’un plafonnement des indemnités prud’homales, qui atteindrait au maximum 15 mois de salaire pour un salarié ayant 20 ans d’ancienneté au moins. Selon Philippe Louis, président de la CFTC reçu lundi à Matignon, M. Valls semble fermé à cette option. Or le numéro un de la CFDT Laurent Berger en a fait la « condition sine qua non » de son soutien.

Les syndicats s’inquiètent également de la précision des critères du licenciement économique, qui pourrait entraîner une augmentation des licenciements abusifs et favoriser le dumping social en Europe. Mme El Khomri a assuré mardi devant une association d’aide aux chômeuses qu’il ne s’agissait pas de « faciliter le licenciement« .

Deux stratégies s’affrontent: les syndicats réformistes (CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa) réclament des améliorations au texte, notamment un meilleur encadrement de l’apprentissage, du forfait-jour, des astreintes, ou la primauté du rôle de la branche dans les accords sur le temps du travail. Les syndicats contestataires (CGT et FO) exigent, eux, le retrait du texte.

Du côté du patronat, l’inquiétude est tout autre: favorable à certains articles décriés par les syndicats, il craint que le gouvernement ne dénature son texte. Et il s’inquiète de la création du compte personnel d’activité qui, lui, est salué par les syndicats.

Le CPA, présenté comme la grande réforme sociale du quinquennat de François Hollande, vise à rassembler les comptes personnels de formation et de pénibilité, selon le projet initial de la loi El Khomri. Les syndicats réformistes réclament qu’il intègre aussi le compte épargne temps, ce qui « risque de compliquer énormément la vie de la petite entreprise« , a prévenu François Asselin, président de la CGPME reçu lundi.

Le texte devait initialement être présenté en conseil des ministres mercredi, mais face à la fronde des syndicats et d’une partie de la gauche, un report a été décidé au 24 mars, pour laisser la place à la concertation.

Lundi, Manuel Valls est resté discret sur ses intentions, se contentant d’écouter les doléances de Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO), Philippe Louis (CFTC) et François Asselin (CGPME).

Tout juste a-t-il redit à ses interlocuteurs que « des choses pouvaient bouger« . Les réponses précises aux revendications des syndicats et du patronat sont attendues lors d’une « restitution » le 14 mars.

Brésil: soupçonné de corruption, Lula ne « craint pas » la justice

Sao Paulo – Le scandale de corruption autour du géant pétrolier Petrobras continue de susciter des remous politiques au Brésil, après l’interpellation de l’ex-président Lula qui a affirmé ne pas craindre la justice et clamé son indignation.

« Je me suis senti prisonnier ce matin » dans les locaux de la police fédérale situés à l’aéroport de Congonhas, à Sao Paulo (sud-est), a déclaré vendredi Lula au siège du Parti des travailleurs (PT). « S’ils voulaient m’entendre, il fallait juste me convoquer et j’y allais. Je ne dois rien (à personne) et je ne crains pas » la justice.

Selon le procureur Carlos Fernando dos Santos Lima de l’Etat du Parana (sud), en charge de l’enquête, l’ex-chef d’Etat a bénéficié de « beaucoup de faveurs » de la part de grandes entreprises du bâtiment, accusées de corruption dans le scandale Petrobras.

« Les faveurs sont nombreuses et difficiles à quantifier« , mais « personne n’est au-dessus de la loi dans ce pays« , a martelé devant la presse le procureur, qui n’envisage pas de demander l’incarcération de l’ancien chef d’Etat à l’heure actuelle.

L’ancienne icône de gauche, qui a gouverné le Brésil de 2003 à 2010, a qualifié la perquisition à son domicile, puis son transfert au siège de la police, de « show médiatique plutôt qu’une enquête sérieuse« .

L’actuelle présidente Dilma Roussef s’est également indignée de l’interpellation « inutile » de son mentor, dans un communiqué.

Les procureurs « ont rallumé la flamme qui m’habite! La lutte continue!« , a lancé Lula, faisant part de son « indignation » face à ceux qui « veulent criminaliser le Parti des travailleurs, criminaliser Lula » par crainte que le PT reste au pouvoir.

« Je ne sais pas si je serai candidat en 2018 » à la présidence, a-t-il lancé, promettant toutefois de parcourir le pays en défense du parti qu’il a fondé en 1980, vers la fin de la dictature.

Vendredi soir, devant des centaines de partisans réunis à Sao Paulo, Lula a réitéré un message de combativité: « S’ils veulent me vaincre, alors ils devront m’affronter dans les rues de ce pays« . « Si quelqu’un pense que les persécutions et les dénonciations vont me faire taire, moi j’ai survécu à la faim, et celui qui survit à la faim ne renonce jamais« , a-t-il lancé.

Devant le siège du PT, des dizaines de militants agitaient les drapeaux rouges du parti et des banderoles de soutien à Lula. « Il n’y aura pas de coup d’Etat!« , criaient-ils.

– ‘Violence juridique’ –

Le président vénézuélien, le socialiste Nicolas Maduro, lui a apporté son soutien via Twitter: « De cette attaque misérable tu sortiras plus fort, le Venezuela t’embrasse« .

Lula a subi « une violence juridique« , a dénoncé son avocat, Cristiano Zanin Martins. « Rien ne justifie cette urgence. C’est un affront à la Constitution« , a-t-il souligné.

L’ex-président a été interrogé sur un appartement triplex, une maison de campagne et des conférences, « qui sont des sujets connus pour lesquels il a déjà été interrogé et a déjà répondu« , a poursuivi l’avocat.

Devant son domicile comme à l’aéroport où il a été interrogé, des dizaines de militants pro et anti-Lula lançaient des mots d’ordre et s’insultaient mutuellement, parfois en venant aux mains, sous les yeux attentifs d’effectifs de police armés.

Lancée en 2014, l’enquête sur le scandale Petrobras a mis au jour un système de trucage systématique des marchés passés entre le géant pétrolier contrôlé par l’Etat et 16 entreprises, donnant lieu à des commissions de 1 à 3% sur chaque contrat, dont une partie était reversée à des élus de la coalition au pouvoir.

L’interpellation de l’ex-chef de l’Etat est intervenue au lendemain d’une avalanche de nouvelles accusations de corruption dans le scandale Petrobras, avec notamment la déclaration d’un sénateur impliquant, selon la presse, Rousseff et Lula en assurant que la présidente a manipulé l’enquête.

« Ces révélations filtrées, apocryphes, sélectives et illégales doivent être rejetées et leur origine rigoureusement tirée au clair car elles bafouent la loi, la justice et la vérité« , a réagi Dilma Rousseff.

La chef de l’Etat actuelle est elle aussi en mauvaise position, menacée par une procédure de destitution lancée fin 2015 par un groupe de juristes soutenus par l’opposition, qui l’accusent d’avoir maquillé les comptes publics.

Trump et Clinton écrasent leurs rivaux pour la Maison Blanche

Washington – La route vers l’investiture pour la présidentielle leur semble désormais grande ouverte: Donald Trump et Hillary Clinton ont largement dominé leurs rivaux lors des primaires américaines cruciales du « Super mardi ».

« Merci Géorgie !« , « Merci Massachusetts! » « Merci Tennessee!« , « Merci Alabama !« , « Merci Virginie!« : le milliardaire de 69 ans s’est réjoui, sur Twitter, d’une impressionnante série de victoires.

« Ce fut une soirée fantastique« , a-t-il déclaré depuis Palm Beach, en Floride, se présentant comme le seul capable de « rassembler » le parti et donnant rendez-vous aux électeurs de cet Etat où aura lieu la prochaine primaire, le 15 mars.

La défaite du jeune sénateur Marco Rubio en Virginie, où il nourrissait de réels espoirs, sonne comme une véritable claque pour celui qui espérait encore rallier sur sa candidature tous les « anti-Trump« .

Le parti républicain, qui espère retrouver la Maison Blanche après deux mandats du démocrate Barack Obama, est cependant divisé sur la candidature du magnat de l’immobilier, dont les propositions iconoclastes et le style abrasif dérangent.

Géorgie, Alabama, Tennesse, Virginie, Arkansas, Texas : comme attendu, Hillary Clinton l’a elle emporté haut la main dans les Etats du Sud où les minorités lui confèrent un grand avantage.

Dans un discours prononcé depuis Miami, l’ancienne secrétaire d’Etat s’est déjà projetée vers l’élection du 8 novembre, réservant ses attaques aux républicains.

« Le niveau du discours dans l’autre camp n’a jamais été aussi bas« , a-t-elle lancé, dénonçant, dans une allusion aux propositions de Trump sur les Mexicains ou les musulmans, la stratégie consistant à « diviser l’Amérique« .

– Rubio, grand perdant –

Seul rival de l’ancienne Première dame dans le camp démocrate, le sénateur Bernie Sanders l’a emporté dans son fief du Vermont, frontalier du Québec, ainsi que dans l’Oklahoma.

Comme en Caroline du Sud samedi, Hillary Clinton a remporté la quasi-totalité du vote noir en Virginie: 82%, selon les sondages de sorties d’urnes. Deux tiers des électrices démocrates ont également voté pour elle.

Mais la base de Bernie Sanders parmi les jeunes démocrates ne s’érode pas: 71% des 17-29 ans ont voté pour lui dans cet Etat.

Visiblement épuisé, le sénateur de 74 ans, a tenté de faire bonne figure, rappelant que la course était encore en longue: « 35 Etats doivent encore voter« , a-t-il lancé lors d’un discours où la flamme qui a marqué sa campagne jusqu’ici semblait éteinte.

Si sa campagne a les moyens financiers de poursuivre le combat pendant plusieurs mois, l’issue du duel fait désormais peu de doute.

Un cinquième des délégués républicains et un quart des délégués démocrates devaient être attribués durant ce seul « Super mardi« .

Le sénateur ultra-conservateur du Texas, Ted Cruz, l’a emporté dans son fief ainsi que dans l’Oklahoma, sauvant la mise et sans doute sa campagne.

Grand perdant de la soirée électorale, Marco Rubio est resté évasif sur la façon dont il entendait remonter la pente: « Quand je serai président, nous poursuivrons le rêve américain! » a lancé celui qui estime que Trump représente « une grave menace » pour l’avenir des Etats-Unis.

– ‘Politiques de la peur’ –

Selon un sondage CNN publié mardi, les démocrates l’emporteraient dans tous les cas dans un duel face au milliardaire, avec une marge légèrement plus confortable pour M. Sanders (55% contre 43%) que pour Mme Clinton (52% contre 44%).

Preuve des tensions qui traversent le camp républicain, Donald Trump est la cible d’attaques tous azimuts auxquelles il répond, pour le plus grand plaisir des larges foules qui viennent l’applaudir, du tac au tac.

En trois jours, il s’est vu reprocher d’avoir refusé de condamner le Ku Klux Klan, d’avoir retweeté une citation de Benito Mussolini, de forcer sur le faux bronzage ou encore d’être lié à la mafia du bâtiment.

Certains conservateurs affirment désormais publiquement qu’ils ne voteront pas Donald Trump à la présidentielle.

Le rival républicain malheureux de Barack Obama en 2008, John McCain, a jugé « inquiétant » le niveau du débat dans son camp, appelant de ses voeux une campagne présidentielle « qui ne se concentre pas sur la taille des oreilles des gens » ou « leurs problèmes de sudation« .

Reflétant la perplexité de nombre de dirigeants occidentaux face à la montée en puissance de Donald Trump, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, en visite à Washington, s’est invité dans le débat politique américain.

« Construire des murs est une très mauvaise idée, peu importe qui les finance« , a-t-il lancé dans une allusion au mur que l’homme d’affaires veut construire à la frontière entre Mexique et Etats-Unis.

« Gardons-nous de ces politiques de la peur, elles sont dangereuses pour l’Europe et pour les Etats-Unis, elles sont mauvaises pour le monde« , a-t-il insisté.