Japon: au moins 41 morts dans un nouveau séisme, des habitants pris au piège

Kumamoto (Japon) – Des dizaines d’habitants étaient pris au piège samedi après un nouveau tremblement de terre dans le sud-ouest du Japon qui a tué au moins 23 personnes, portant à 32 le nombre de morts depuis le premier séisme jeudi soir.

La région de Kumamoto, sur l’île de Kyushu, a été secouée ces dernières 48 heures par une série de violentes secousses qui ont provoqué destructions, incendies et glissements de terrain.

Dans la zone montagneuse de Minami-Aso, une impressionnante coulée de boue et de pierres a emporté des maisons, coupé une autoroute et isolé du reste du monde un millier d’habitants.

« Le bilan total est passé à 32 morts« , a indiqué à l’AFP Yumika Kami, porte-parole de la préfecture de Kumamoto. Parmi eux, deux étudiants qui avaient été bloqués avec une dizaine d’autres jeunes dans une résidence universitaire située non loin de l’éboulement.

Près d’un millier d’habitants ont été blessés, dont 184 gravement, selon les autorités locales.

« Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite« , a lancé le Premier ministre Shinzo Abe qui a annulé sa visite dans la zone et convoqué un conseil de crise. Le gouvernement a dépêché sur place 20.000 hommes.

– ‘Tellement peur’ –

L’agence de météorologie japonaise, qui prévoit de fortes pluies au cours du week-end, a mis en garde contre de nouveaux glissements de terrain sur un sol rendu fragile par la série de secousses. La municipalité de Misato a conseillé à quelque 10.000 résidents d’évacuer les lieux par précaution, selon la chaîne de télévision NHK.

Plus de 65.000 habitants, se retrouvant sans toit, ont trouvé refuge dans des centres d’accueil, tandis que des dizaines de milliers de foyers étaient toujours privés d’eau, d’électricité et de gaz. « Je n’ai rien à manger, rien à boire, je ne sais pas quoi faire« , a confié à la presse Tomoko Goto, 67 ans.

Un hôpital de la ville de Kumamato a dû être évacué dans la nuit, et l’aéroport fermé.

Le nouveau tremblement de terre, de magnitude 7,0, d’après l’Institut de géophysique américain (USGS), est survenu samedi à 01H25 locale (16H25 GMT vendredi) à une profondeur de 10 km seulement.

L’agence de météorologie japonaise l’a évalué à 7,3, précisant que celui de jeudi était en fait un choc « précurseur« .

« Nous sommes sorties de la maison à cause des secousses qui n’en finissaient pas« , a raconté Hisako Ogata, 61 ans, évacuée avec sa fille dans un parc de Kumamoto où une cinquantaine de personnes étaient assises sur des bâches de plastique bleu. « On a eu tellement peur, mais heureusement nous sommes vivantes! »

– Routes éventrées –

« J’ai été réveillé par le séisme. Mon corps rebondissait sur le lit. Le téléviseur est tombé« , a témoigné un photographe de l’AFP.

Des bâtiments endommagés, un pont de 200 mètres effondré, des routes fissurées voire éventrées, un sanctuaire séculaire démoli: les habitants ont constaté avec stupeur l’ampleur des dégâts, dans une région peu habituée aux séismes qui frappent régulièrement l’archipel.

« Habituellement en avril-mai on sème le riz, j’avais hâte, mais maintenant tout est ruiné« , a déploré un agriculteur qui n’a pas souhaité donner son nom.

Les transports étaient fortement perturbés et de nombreuses usines à l’arrêt pour procéder à des vérifications, dans les secteurs de l’automobile (Toyota, Nissan et Honda) et de l’électronique (Sony, Fujifilm, Renesas).

Outre les répliques incessantes, les inquiétudes étaient alimentées par une petite éruption du volcan Aso, mais le niveau d’alerte n’a pas été élevé et le lien avec les tremblements de terre incertain.

La première secousse dans la nuit de jeudi à vendredi, d’une violence inédite pour bien des riverains, avait endommagé le château de Kumamoto, vieux de 400 ans, et détruit de vétustes maisons dans la petite ville voisine de Mashiki.

Les sauveteurs avaient sorti saine et sauve des décombres une fillette de huit mois, plus de six heures après le tremblement de terre.

Aucune anomalie n’a été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service, a assuré la compagnie Kyushu Electric Power.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l’archipel subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011, qui a tué quelque 18.500 personnes et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Japon: au moins 23 morts dans un nouveau séisme, des habitants pris au piège

Kumamoto (Japon) – Des dizaines d’habitants étaient pris au piège samedi après un nouveau tremblement de terre dans le sud-ouest du Japon qui a tué au moins 23 personnes, portant à 32 le nombre de morts depuis le premier séisme jeudi soir.

La région de Kumamoto, sur l’île de Kyushu, a été secouée ces dernières 48 heures par une série de violentes secousses qui ont provoqué destructions, incendies et glissements de terrain.

Dans la zone montagneuse de Minami-Aso, une impressionnante coulée de boue et de pierres a emporté des maisons, coupé une autoroute et isolé du reste du monde un millier d’habitants.

« Le bilan total est passé à 32 morts« , a indiqué à l’AFP Yumika Kami, porte-parole de la préfecture de Kumamoto. Parmi eux, deux étudiants qui avaient été bloqués avec une dizaine d’autres jeunes dans une résidence universitaire située non loin de l’éboulement.

Près d’un millier d’habitants ont été blessés, dont 184 gravement, selon les autorités locales.

« Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite« , a lancé le Premier ministre Shinzo Abe qui a annulé sa visite dans la zone et convoqué un conseil de crise. Le gouvernement a dépêché sur place 20.000 hommes.

– ‘Tellement peur’ –

L’agence de météorologie japonaise, qui prévoit de fortes pluies au cours du week-end, a mis en garde contre de nouveaux glissements de terrain sur un sol rendu fragile par la série de secousses. La municipalité de Misato a conseillé à quelque 10.000 résidents d’évacuer les lieux par précaution, selon la chaîne de télévision NHK.

Plus de 65.000 habitants, se retrouvant sans toit, ont trouvé refuge dans des centres d’accueil, tandis que des dizaines de milliers de foyers étaient toujours privés d’eau, d’électricité et de gaz. « Je n’ai rien à manger, rien à boire, je ne sais pas quoi faire« , a confié à la presse Tomoko Goto, 67 ans.

Un hôpital de la ville de Kumamato a dû être évacué dans la nuit, et l’aéroport fermé.

Le nouveau tremblement de terre, de magnitude 7,0, d’après l’Institut de géophysique américain (USGS), est survenu samedi à 01H25 locale (16H25 GMT vendredi) à une profondeur de 10 km seulement.

L’agence de météorologie japonaise l’a évalué à 7,3, précisant que celui de jeudi était en fait un choc « précurseur« .

« Nous sommes sorties de la maison à cause des secousses qui n’en finissaient pas« , a raconté Hisako Ogata, 61 ans, évacuée avec sa fille dans un parc de Kumamoto où une cinquantaine de personnes étaient assises sur des bâches de plastique bleu. « On a eu tellement peur, mais heureusement nous sommes vivantes! »

– Routes éventrées –

« J’ai été réveillé par le séisme. Mon corps rebondissait sur le lit. Le téléviseur est tombé« , a témoigné un photographe de l’AFP.

Des bâtiments endommagés, un pont de 200 mètres effondré, des routes fissurées voire éventrées, un sanctuaire séculaire démoli: les habitants ont constaté avec stupeur l’ampleur des dégâts, dans une région peu habituée aux séismes qui frappent régulièrement l’archipel.

« Habituellement en avril-mai on sème le riz, j’avais hâte, mais maintenant tout est ruiné« , a déploré un agriculteur qui n’a pas souhaité donner son nom.

Les transports étaient fortement perturbés et de nombreuses usines à l’arrêt pour procéder à des vérifications, dans les secteurs de l’automobile (Toyota, Nissan et Honda) et de l’électronique (Sony, Fujifilm, Renesas).

Outre les répliques incessantes, les inquiétudes étaient alimentées par une petite éruption du volcan Aso, mais le niveau d’alerte n’a pas été élevé et le lien avec les tremblements de terre incertain.

La première secousse dans la nuit de jeudi à vendredi, d’une violence inédite pour bien des riverains, avait endommagé le château de Kumamoto, vieux de 400 ans, et détruit de vétustes maisons dans la petite ville voisine de Mashiki.

Les sauveteurs avaient sorti saine et sauve des décombres une fillette de huit mois, plus de six heures après le tremblement de terre.

Aucune anomalie n’a été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service, a assuré la compagnie Kyushu Electric Power.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l’archipel subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011, qui a tué quelque 18.500 personnes et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Syrie: reprise des pourparlers de paix à Genève avec pour cible la transition politique

Genève – Les difficiles négociations de paix sur la Syrie ont repris à Genève, avec pour objectif la mise en place d’une transition politique mettant un terme à plus de 5 ans de conflit, mais le fossé demeure sur ce point entre le régime de Damas et l’opposition.

Preuve de sa détermination à vouloir rester au pouvoir, le gouvernement du président Bachar al-Assad a organisé le même jour des élections législatives dans les régions qu’il contrôle et n’enverra sa délégation que vendredi à Genève.

Sur le terrain, la trêve, entrée en vigueur le 27 février, est menacée par une multiplication d’incidents et une possible offensive du régime pour reprendre la province septentrionale d’Alep aux jihadistes du groupe Etat Islamique (EI) et du Front Al-Nosra (proche d’Al Qaïda).

Ce nouveau round de pourparlers intersyriens, qui devrait durer une dizaine de jours, a débuté mercredi en fin d’après-midi par une rencontre entre l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et une délégation du Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les principaux groupes d’opposants au régime de Damas.

Un premier round de négociations intersyriennes, qui s’était tenu du 14 au 23 mars au Palais des Nations de Genève, siège de l’ONU, n’avait pas permis d’avancée majeure.

« Nous allons discuter de plus en plus en profondeur de la question de la transition politique« , a dit M. de Mistura lors d’une conférence de presse.

La feuille de route, fixée par la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, prévoit une période de 6 mois pour mettre en place un organe de gouvernement et rédiger une nouvelle Constitution, puis une période de 12 mois pour organiser des élections présidentielle et législatives. Le compte à rebours des 18 mois a officiellement démarré le 14 mars.

Le fossé reste toutefois énorme entre régime et opposition sur la transition: le HCN exige le départ de Bachar al-Assad, tandis que Damas se dit prêt à envisager un gouvernement de coalition avec l’opposition, mais considère que le sort du président est une « ligne rouge« .

– Assad, le mal qui frappe la Syrie –

Pour Moscou, qui soutient politiquement et militairement le régime de Damas, les discussions doivent se concentrer sur la rédaction d’une nouvelle Constitution.

« Il est clair que le résultat du processus politique doit être une nouvelle Constitution sur laquelle se fonderont des élections anticipées« , a dit le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

A Washington, le président américain Barack Obama a insisté sur la détermination des Etats-Unis à poursuivre les efforts diplomatiques engagés pour mettre fin à « cet horrible conflit« .

A la veille de la reprise des négociations de Genève, M. de Mistura a effectué une tournée à Moscou, Damas et Téhéran afin de sonder le régime syrien et ses principaux soutiens.

Le chef de la délégation du HCN, Assad al-Zoabi, a pour sa part accusé le régime de Damas d’être responsable de « violations répétées et délibérées » du cessez-le-feu et de vouloir faire capoter les négociations de Genève.

« Nous avons dit à M. de Mistura que nous sommes ici pour prouver que nous sommes sérieux dans la recherche d’une solution politique (…) alors que le régime est absent, ce qui prouve qu’il n’est pas sérieux« , a-t-il dit.

Mais l’opposition a réaffirmé que Bachar al-Assad devait d’abord partir.

« Assad est le mal qui a frappé la Syrie, qui a forcé des millions (de personnes) à fuir leur domicile, qui a emprisonné des milliers de personnes« , a poursuivi M. al-Zoabi. « Le seul moyen de guérir pour les Syriens est qu’Assad et les autres personnages emblématiques du régime partent. »

Interrogé sur le scrutin législatif organisé en Syrie, le chef de la délégation du HCN l’a qualifié de « farce« . « Les véritables élections générales seront celles qui seront organisées avec la participation de tous les Syriens« , a-t-il dit.

Seul un tiers du territoire syrien, contrôlé par le régime et où vit environ 60% de la population, était concerné par ces législatives. Il s’agit du deuxième scrutin depuis le début de la guerre en 2011.

Ces élections « montrent à quel point (ce régime) est coupé de la réalité« , a commenté à Genève un porte-parole du gouvernement britannique.

De son côté, le chef de la diplomatie russe a déclaré que ce scrutin « vise à ne pas laisser vide la sphère » du pouvoir syrien.

Nazis et squelette d’Hitler: 5 ingrédients essentiels pour Indiana Jones 5

Le cinquième opus des aventures d’Indiana Jones sortira en juillet 2019 et sera une « continuation » du numéro 4, sorti en 2008 et franchement nul. Steven Spielberg et Harrison Ford risquent donc de ne pas appliquer ces cinq règles efficaces pour une suite réussie.

Indiana Jones 5 sortira le 19 juillet 2019. C’est officiel. Harrison Ford reprendra son rôle fétiche et Steven Spielberg réalisera, comme les quatre premiers. Le défi est gigantesque: faire oublier son prédécesseur, calamiteux, sorti en 2008. Problème: le producteur Frank Marshall a annoncé le 12 avril, que cet opus serait une « continuation » du numéro 4. Aïe, mauvaise nouvelle.

Voici les cinq règles essentielles qu’il aurait fallu respecter:

Julien Jouanneau

FONT MEME

Comme le dirait Jean Dujardin, on peut reprocher beaucoup de choses aux nazis, mais pas de ne pas être, dans la série, des salauds captivants. Un Indiana Jones sans nazis, ce serait comme un MacGyver sans Murdoc ou Le Seigneur des anneaux et Sauvez Willy sans les Orques. Une sottise, l’absence d’une confrontation forcément excitante puisque binaire: gentil contre forces obscures.

Les méchants des deuxième et quatrième opus, pas nazis pour un sou, n’arrivent pas à la botte du major Toth, de Schneider, de Vogel et de leurs collaborateurs Bellocq ou Donovan, croisés au gré des épisodes 1 et 3…

Julien Jouanneau

prod db

Dans Indiana Jones 5, les nazis auraient dû être de nouveau de la partie. Des fuyards nostalgiques, réorganisés en une espèce de IVe Reich planqué, désireux d’enterrer Indiana Jones une bonne fois pour toutes.

Qui d’autre qu’un nazi pourrait dégainer avec son accent belliqueux une réplique comme celle-là: « Herr Jones, fotre place est dans un muzzzée »? Le film se déroulera, en toute logique, dans les années 60 et 70, période durant laquelle la traque des criminels nazis battait son plein et représentait un sujet en or pour le cinéma, à travers des films tels que Ces garçons qui venaient du Brésil ou Marathon Man. Steven Spielberg pourrait leur rendre hommage.

Julien Jouanneau

FONT MEME

Enterrons les crânes de cristal d’extratrerrestres télé(et anti)pathiques crashés à Roswell et autres pierres sacrées. Les deux meilleurs épisodes de la saga (le premier et le troisième) s’appuient sur un « MacGuffin » (élément qui justifie la mise en route du scénario, mais sans incidence sur le déroulement du film) religieux autrement plus excitant: l’Arche d’alliance et le Saint-Graal.

Pourquoi ne pas envisager de ressusciter la thématique et, par exemple, de lancer Indiana Jones à la recherche du Jardin d’Eden, voire de l’arche de Noé ou de la Sainte-Lance, avec laquelle le Romain Longinus transperça le flanc du Christ pour s’assurer qu’il était bien mort?

Autre option: faire l’impasse sur les autels pour ne pas provoquer un désastre à la Da Vinci Code etmiser sur une traque archéologique de légende, l’Atlantide, les Jardins suspendus de Babylone, la Fontaine de Jouvence…

Julien Jouanneau

prod db

Il y a plusieurs années, un fan rédigea un script magnifique, publié sous forme de fanfiction, disparu du Web depuis: d’anciens nazis veulent ressusciter Hitler et recherchent ladite Fontaine de Jouvence, un lac mystérieux, pour y plonger les ossements du Führer, un bain béni pour la résurrection, qui est un succès. Le film se conclut sur une bagarre d’anthologie, entre Hitler et Jones.

Indy pourrait, pourquoi pas, plonger lui aussi dans cette flaque magique et en ressortir… avec le même âge, celui d’Harrison Ford quand sortira le film, 77 ans! Ce serait un superbe pied-de nez aux moqueurs qui s’en donnent à coeur joie sur les réseaux sociaux depuis l’annonce du nouvel Indiana Jones.

Julien Jouanneau

FONT MEME

Femme, homme, enfant, le « sidekick » d’Indiana Jones, le casting des personnages secondaires, devra être UNIQUE, à l’instar des premier et troisième épisodes. Un bon scénario ne peut donner vie à autant de personnages secondaires, comme dans le numéro 4, et les rendre inoubliables.

Sallah pourrait revenir, toujours campé par John Rhys-Davies, personnage qui, hélas! n’a jamais accompagné Indy pendant l’intégralité d’une aventure. Mais surtout pas Mutt Williams, alias Shia LaBeouf, qui se balance de liane en liane poursuivi par des singes moches et numériques dans le Royaume du crâne de cristal, en 2008.

Julien Jouanneau

FONT MEME

Le scénariste des premières aventures d’Indiana Jones en 1981, Les Aventuriers de l’arche perdue, a ressuscité la saga Star Wars en 2015 en co-signant le scénario du Réveil de la Force, une réussite publique et critique. Egalement auteur de L’Empire contre-attaque, Lawrence Kasdan connaît mieux que quiconque le caractère particulier de ce professeur d’archéologie au large chapeau. Il est à l’origine des scènes les plus mémorables de la saga. Leurs retrouvailles feraient des étincelles!

Julien Jouanneau

Photo: Doanne Gregory

Julien Jouanneau

FONT MEME

Le réalisateur de Star Wars restera à jamais le papa d’Indiana Jones. Il a déniché le nom, l’histoire (même si elle s’inspire beaucoup des aventures de Charlton Heston dans Le Secret des Incas) et les idées des trois premiers films, comme, malheureusement, du quatrième, vous savez, celui avec la soucoupe volante, les extra-terrestres « d’un monde entre les mondes » et Indy qui trimbale un crâne de cristal aux ondes radioactives dignes de Tchernobyl.

« Je n’ai jamais aimé ce MacGuffin, reconnaît aujourd’hui Steven Spielberg, on s’est engueulé avec George, je ne voulais pas que ce soit des extra-terrestres ou des êtres inter-dimensionnels. Mais je reste fidèle à mon ami. Quand il écrit une histoire en laquelle il croit – et même si je n’y crois pas-, je fais le film à sa manière ».

Indy caché dans un frigo résistant à une explosion nucléaire, ça, c’est une idée de Steven Spielberg. Et s’il passait, lui aussi, le fouet à quelqu’un d’autre? A J.J. Abrams, par exemple, réalisateur de Star Wars 7.

EN IMAGES. Le style de Kate Middleton en Inde

1 – À New Delhi ce 12 avril, Kate Middleton et le prince William ont déjeuné avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, à Hyderabad House. La duchesse de Cambridge portait une robe en dentelle vert d’eau Temperley London, l’une de ses créatrices préférées. Elle avait accessoirisé sa tenue avec une pochette et des escarpins L.K.Bennett. Dans la suite du diaporama, le style de Kate Middleton en Inde.

PA Photos/ABACA

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Inde: Plus de 100 morts dans un temple incendié par un feu d’artifice

KOLLAM (Inde) – Un incendie provoqué par un feu d’artifice mal maîtrisé a fait plus de 100 morts dans la nuit de samedi à dimanche dans un temple du sud-ouest de l’Inde, où des milliers de familles étaient massées pour le spectacle.

Des centaines de personnes ont été blessées, pour certaines grièvement brûlées, dans cette catastrophe survenue lors de célébrations liées au Nouvel An hindou dans le temple de Puttingal Devi dans la ville côtière de Paravur.

« Il a été confirmé que 102 personnes avaient été tuées et que 280 blessés ont été admis dans divers hôpitaux« , a déclaré aux journalistes le chef de l’exécutif de l’Etat du Kerala, Oommen Chandy.

« Notre priorité est d’apporter les meilleurs soins aux blessés« , a-t-il ajouté.

Des équipes de médecins ont été dépêchées de New Delhi, tandis que l’armée et la marine ont envoyé des hélicoptères pour évacuer les cas les plus graves, a annoncé le ministre indien de la Santé, J.P Nadda.

Pompiers et policiers ont été à pied d’oeuvre une partie de la nuit pour combattre les flammes qui se sont déclarées après 03H00 du matin (21H30 GMT) et porter secours aux victimes.

« Cela a été comme une tempête qui a projeté tout le monde au sol. Il y avait des corps partout et les blessés se tordaient de douleur« , a décrit Anish Kumar venu assister au feu d’artifice. « J’ai été horrifié par la vue de ces centaines d’hommes et de femmes inertes au sol« .

Des habitants ont parlé d’une explosion qui a partiellement détruit un bâtiment de béton et pulvérisé les fenêtres d’habitations situées à une centaine de mètres.

Le Premier ministre Narendra Modi, qui a promis 200.000 roupies (2.630 euros) pour les familles des morts et 50.000 roupies pour les blessés, s’est déplacé au temple et a rendu visite à des blessés dans les hôpitaux.

« Il n’y a pas de mots pour dire à quel point l’incendie dans le temple de Kollam est déchirant et choquant. Mes pensées vont aux familles des défunts et mes prières aux blessés« , a-t-il dit sur Twitter.

A l’aube, des débris calcinés jonchaient le sol du temple, tandis que la police examinait les engins pyrotechniques n’ayant pas explosé.

« La situation est désormais sous contrôle« , a déclaré à NDTV le ministre de l’Intérieur du Kerala, Ramesh Chennithala.

Oommen Chandy a accusé les responsables du temple d’avoir tiré le feu d’artifice alors qu’ils n’en avaient pas eu l’autorisation pour des raisons de sécurité.

– Amputations –

Le gouvernement du Kerala a ordonné une enquête sur les causes de l’incendie.

Un membre du Parlement local a indiqué qu’une des fusées était tombée dans le bâtiment où étaient entreposés les feux d’artifice attendant d’être tirés.

« Cela s’est produit alors que 75% des feux avaient été tirés. En définitive, c’est une chance car le bilan aurait pu être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus lourd« , a déclaré à NDTV N.K. Premachandran, élu du district de Kollam.

Le médecin chef du Thiruvananthapuram Medical College, situé dans la capitale du Kerala, a affirmé que certaines des victimes présentaient des blessures si graves que de nombreuses amputations seraient nécessaires.

« Beaucoup sont brûlées à plus de 50%« , a déclaré au journal The Hindou D. Mohandas.

Incendies et bousculades sont fréquents dans les temples notamment lors d’événements religieux en Inde, souvent à cause de mesures de sécurité laxistes.

Cette catastrophe est survenue au moment où des législatives doivent prochainement se tenir dans l’Etat du Kerala, tenu par le parti du Congrès, dans l’opposition sur le plan national.

Avec ses longues plages, ses houseboats et ses plantations de thé, le Kerala est l’une des principales destinations touristiques de l’Inde.

Le mouvement lancé par Macron bien reçu à droite, la gauche plus circonspecte

Paris – Le lancement par Emmanuel Macron d’un mouvement « ni à droite, ni à gauche » était bien reçu surtout à droite jeudi, Jean-Pierre Raffarin allant même jusqu’à l’imaginer en Premier ministre d’Alain Juppé, Manuel Valls jugeant de son côté « absurde » de vouloir gommer les clivages partisans.

L’hebdomadaire Le Point rapporte cette semaine une déclaration de Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains), soutien d’Alain Juppé pour 2017, lors d’une conférence à l’European Business School: « le meilleur Premier ministre d’un président de droite modérée, ce serait Emmanuel Macron« .

L’enthousiasme de l’ancien Premier ministre n’était pas retombé jeudi, au lendemain du lancement par M. Macron de son mouvement politique transpartisan « En Marche! » lors d’une réunion publique à Amiens. « Il n’y a pas d’incompatibilité entre les sensibilités, les deux tempéraments, les deux cultures, je trouve. Qu’il y ait, dans l’avenir, des partenariats, je ne sais sous quelle forme, ça ne me paraît pas impossible« , a-t-il ajouté sur France 2.

Alain Juppé lui-même a estimé à propos du ministre de l’Economie mi-février qu’il valait « mieux être dans un gouvernement de droite que dans un gouvernement de gauche pour faire valoir des idées de droite« .

Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains) a qualifié d' »intéressant » le lancement d' »En Marche!« . « J’ai l’impression d’avoir lancé un prototype et qu’il est en train de devenir bi-réacteurs« , a-t-elle lancé sur i-Télé. Avant d’ajouter aussitôt: « se déclarer libre, disponible pour pouvoir travailler avec les Français (…), et en même temps, se placer clairement derrière le chef de meute, en quelque sorte, c’est vraiment paradoxal« .

Manuel Valls a commenté pour sa part jeudi à Metz qu' »il serait absurde de vouloir effacer » les différences entre droite et gauche.

Mais, a-t-il nuancé, « nous savons aussi que ces perceptions ont changé, que les différences se sont estompées et parfois même elles ne sont pas perçues par nos concitoyens« . « C’est pourquoi nous devons être capables de dépasser les clivages partisans et de nous situer au-dessus des petites querelles« , a-t-il poursuivi.

Quant à François Hollande, dont l’entourage assure qu’il était au courant du lancement de ce mouvement, il s’est montré laconique: « un ministre qui veut dialoguer avec les citoyens, ça s’appelle faire de la politique et faire en sorte que des convictions puissent être partagées« .

– La « grande confiance » du chef de l’Etat –

Le chef de l’Etat a « une grande confiance » en lui, et « tout ce qui participe du succès de l’exécutif et de la politique que nous menons va dans le bon sens« , a insisté son entourage.

Reste que le centriste Jean-Christophe Lagarde a reconnu jeudi qu’Emmanuel Macron était « parfaitement compatible avec l’UDI. Mais il se trouve coincé dans un paradoxe: à chaque fois qu’il dit quelque chose d’intéressant, son gouvernement lui dit de la fermer« .

L’enthousiasme était moins évident à gauche. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a tancé le ministre: « s’il contribue à élargir la majorité, son apport est positif » mais « s’il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route« , a-t-il averti.

Même le député PS réformateur Christophe Caresche, soutien de l’exécutif, s’est montré circonspect. « Ce n’est pas en additionnant des stratégies contradictoires qu’on peut construire une ligne cohérente« , a-t-il déclaré à l’AFP.

Les réactions sont encore plus hostiles à la gauche de la gauche, alors que le projet de loi sur le travail continue de susciter l’opposition.

M. Macron « est quelqu’un qui pense que la précarisation du salariat est l’avenir de nos sociétés, je ne le crois pas. Le ni-droite ni gauche, c’est une mode qu’il enfourche et qui est toujours en fait le masque de ceux qui finiront à droite et qui mènent des politiques de droite« , a jugé le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

« Les gens qui ont mis en panne tout le système et l’économie du pays et qui font un truc qui s’appelle +En Marche+, ça me fait rire« , a renchéri Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche).

Macron, « c’est l’imposture de la modernité dans une course à l’échalote à qui sera le plus moderne mais sur le fond c’est une vision archaïque, ringarde de la société et des solutions pour s’en sortir« , a de son côté analysé David Cormand, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts.

Anthony Vaccarello chez Saint Laurent Paris

EN IMAGES. Les plus belles chaussures des défilés automne-hiver 2015-2016

EN IMAGES. Les plus belles chaussures des défilés automne-hiver 2015-2016

Dior, Prada, Burberry, Michael Kors… Les plus belles chaussures vues sur les défilés automne-hiver 2015-2016 des Fashion Weeks de New York, Londres, Milan et Paris.

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EN DIRECT. Panama Papers: Michel Sapin réclame des comptes à la Société Générale

Voici le dernier point de la soirée sur l’affaire des Panama Papers :

Le Monde et une centaine de médias ont dévoilé dimanche soir un scandale mondial d’évasion fiscale. Ils se sont basés sur des millions de documents qui ont fuité du cabinet d’avocat panaméen, Mossak Fonseco, chargé de domicilier des sociétés offshore.

– En 2012, le Panama avait été retiré de la liste des pays non-coopératifs sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, Michel Sapin envisage de l’y inscrire à nouveau, tandis que Manuel Valls a exprimé « l’intransigeance de la France dans la lutte contre l’évasion fiscale et pour la transparence financière. À Panama, comme partout ailleurs ». L’Express revient sur les relations qui lient les deux pays.

– Au-delà des centaines de personnes citées, les Panama Papers mettent en lumière les nombreuses stratégies mises en place par les fraudeurs, des montages offshore aux sociétés écran.

– La justice française a de son côté ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ». Le secrétaire d’Etat du Budget Christian Eckert a assuré que l’ensemble des informations publiées dans l’affaire des Panama Papers vont être « exploitées » par l’administration fiscale.

Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Châtillon, a par ailleurs annoncé lui-même sur Facebook qu’il « [aurait] droit demain aux honneurs du Monde dans l’affaire de #PanamaPapers ». Interrogé sur la possible présence du Front national et sa présidente sur les listes, Florian Philippot a pour sa part martelé que « ni le Front national ni Marine Le Pen n’ont de « compte offshore » ou de « compte au Panama ».

Patrick Drahi, cité dans l’enquête des Panama Papers, a démenti avoir utilisé une société panaméenne à des fins d’évasion fiscale. Le groupe Altice (maison mère de SFR et propriétaire de L’Express) reconnaît avoir eu recours à une société enregistrée au Panama mais « dans des conditions parfaitement légales » et « sans aucune incidence fiscale » a-t-il indiqué via un communiqué.

– Même son de cloche pour Lionel Messi. Dans un communiqué, le footballeur a parlé d’accusations « fausses et injurieuses » et menace de poursuivre en justice les médias qui ont diffusé ces documents.

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Et en Islande, les habitants se sont rassemblés en masse pour exiger le départ de leur Premier ministre, Sigmundur Davíð Gunnlaugsso, qui refuse pour l’heure l’idée de quitter son poste. Il a détenu dans le plus grand secret, jusqu’en 2009, une entreprise enregistrée dans les Îles Vierges britanniques. Une pilule qui a du mal à passer dans un pays durement touché par les excès de ses banques.

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