Balade gastronomique à New York

Récemment, j’ai eu la chance de découvrir NY à l’occasion d’un incentive culinaire. Le dernier qui nous avait été proposé remontait à plus d’un an, ce qui commençait tout de même à faire. C’est que depuis le début de la récession, le budget affecté à de tels événements a été le premier à passer à la trappe. C’est une stratégie que je comprends et que je respecte, évidemment : en période de crise, il faut savoir couper dans le vif et élaguer le plus possible tout ce qui n’est pas indispensable. Mais c’est tout de même bien dommage, car je me suis aperçu durant ce dernier voyage combien ce genre d’événement avait manqué à notre équipe. S’il y a bien des manières de motiver son équipe, les incentives demeurent pour moi la prime la plus intéressante qu’une entreprise puisse délivrer à ses employés. Car les incentives apportent autant au salarié qu’à la boîte elle-même. L’avantage de ces voyages ne réside bien sûr pas vraiment dans le voyage en lui-même (en théorie, le salarié pourrait s’y rendre sans ses collègues, n’est-ce pas). Pour le salarié, la satisfaction réside plutôt dans les activités qui sont proposées, et qu’il n’aurait aucune chance de faire en famille (déjeuner au sommet de l’Empire State Building, entre autres exemples). Pour l’entreprise, cependant, le bénéfice est encore plus grand : cela consolide les liens entre employés et cela offre même, d’une certaine façon, une nouvelle dimension au travail. Dans le cadre du travail, les liens ont généralement tendance à se distendre, du simple fait des multiples tensions à l’oeuvre. Un incentive permet de dépasser ces tensions et de retrouver le côté humain de ses collègues. Et cela change tout ! Par exemple, j’ai eu par le passé un collègue avec qui j’avais beaucoup de mal à travailler, lorsqu’il a rejoint nos rangs ; puis durant un incentive, j’ai dû collaborer avec lui, et cela nous a permis de nous découvrir sous un autre jour. C’est aujourd’hui devenu un ami en plus d’être un collègue. C’est donc d’un bon oeil que je vois ce genre d’événement revenir tout doucement dans le monde de l’entreprise ! Jetez donc un oeil au site de l’agence qui a organisé cet incentive à New York, si vous voulez voir quelques exemples d’événements.

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La Russie dénonce la détérioration de la situation en Syrie, accuse les États-Unis

Moscou – La Russie a dénoncé samedi la détérioration de la situation en Syrie où plus de 50 attaques contre les forces syriennes et les civils ont été perpétrées en 24 heures selon l’armée russe, en rejetant sur les États-Unis la responsabilité d’un éventuel échec de la trêve en vigueur depuis cinq jours.

« La situation en Syrie se détériore« , notamment dans les provinces d’Alep (nord) et de Hama (centre), avec quelque « 55 cas de tirs visant les positions des forces gouvernementales et de la milice populaire, ainsi que les civils« , a déclaré le chef du Centre russe de coordination en Syrie, Vladimir Savtchenko, via une séance de vidéo-conférence avec l’état-major russe.

Il a accusé les rebelles syriens de « profiter de la trêve pour se regrouper et remplir les stocks de munitions et d’armements« .

Rien qu’au cours des dernières 24 heures, « douze civils, parmi lesquels deux enfants, ont été tués et plus de 40 personnes ont été blessées« , a-t-il affirmé, en ajoutant qu’une volontaire de l’antenne syrienne du Croissant Rouge avait également péri dans une « attaque de mortier » lancée par des rebelles.

La Russie a de nouveau accusé les États-Unis de ne pas remplir leurs engagements dans le cadre d’un accord sur le cessez-le-feu en Syrie, annoncé par Russes et Américains le 9 septembre à Genève, en affirmant que Washington serait « responsable » en cas d’échec de la trêve en vigueur depuis lundi soir dans ce pays.

« Seules les parties russe et syrienne remplissent entièrement leurs engagements« , a souligné le général Viktor Poznikhir, de l’état-major russe.

Sur le terrain, la nuit et la matinée de samedi ont été marquées par des combats et des bombardements limités, alors que la trêve initiée par la Russie et les États-Unis continuait globalement de tenir depuis lundi soir.

– « Plutôt compliqué » –

Lors d’un voyage au Kirghizstan, le président russe Vladimir Poutine s’est dit « plutôt positif que négatif » sur les chances de l’accord du cessez-le-feu, mais il a accusé lui aussi l’opposition syrienne de ne pas rester inactive pendant la trêve.

« Nous voyons des tentatives de se regrouper parmi ces terroristes, ils tentent de changer d’étiquette, de changer de nom pour préserver leurs capacités militaires« , a-t-il déclaré.

Selon lui, Washington se trouve face au « problème plutôt compliqué de distinguer les opposants (au régime) des terroristes« .

Selon l’accord, Washington doit oeuvrer auprès des rebelles syriens, notamment pour qu’ils prennent leurs distances avec les jihadistes du Front Fateh al-Cham, qui sont exclus de la trêve comme ceux du groupe État islamique (EI).

M. Poutine a également accusé Washington de sembler « vouloir préserver les possibilités de combattre le gouvernement légitime du président Assad« , y voyant « une voie très dangereuse« .

A New York, une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, qui devait examiner vendredi soir l’opportunité de soutenir l’accord américano-russe, a été annulée à la demande de Washington et de Moscou.

Cette réunion devait permettre d’examiner la possibilité d’une résolution soutenant cet accord, qui prévoit un cessez-le-feu et l’acheminement d’aide humanitaire et vise à favoriser l’émergence d’une solution politique à la crise syrienne.

Au cinquième jour de la trêve, des dizaines de milliers de civils, notamment dans les quartiers rebelles et assiégés d’Alep, n’avaient cependant toujours pas reçu l’aide humanitaire promise.

Les belligérants ne se sont en effet pas retirés de la route de Castello, située au nord de la ville et choisie par l’ONU pour faire entrer l’aide humanitaire dans les quartiers rebelles, dans l’est de la ville, où vivent près de 250.000 personnes affamées.

La Maison Blanche a fait état de la « profonde préoccupation » du président Barack Obama sur le fait que « le régime syrien continue de bloquer » l’acheminement de l’aide humanitaire.

– Attente du « feu vert » –

« Il n’y a pas de progrès mais l’ONU est prête à bouger des qu’elle obtient le feu vert« , a affirmé pour sa part à l’AFP un porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

Faute de garanties de sécurité suffisantes, des camions remplis de nourriture et de médicaments sont toujours bloqués dans une zone tampon entre les frontières turque et syrienne.

Un correspondant de l’AFP à Alep a indiqué samedi matin que cette ville était calme, après le tir de quelques roquettes dans la nuit.

La trêve a permis une baisse sensible des violences mais elle est marquée par des accrocs, qui ont fait vendredi les premières victimes civiles, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Samedi encore, dans la province de Homs (centre), une femme et un enfant sont morts dans des bombardements du régime contre le fief rebelle de Talbissé, selon l’ONG.

Des combats ont aussi eu lieu à l’est de Damas, dans la Ghouta orientale, où les forces du régime ont tenté d’avancer près Marej, tenu par des rebelles, selon la même source.

Selon l’OSDH, depuis lundi, 12 civils sont morts, dont neuf tués par l’armée syrienne et trois par les insurgés, dans les zones concernées par la trêve, c’est-à-dire dans les régions tenues par le régime ou les rebelles.

En outre, 47 autres personnes ont péri dans des secteurs contrôlés par l’EI.

Depuis cinq ans et demi, le conflit en Syrie a fait plus de 300.000 morts, des millions de déplacés et réfugiés et dévasté le pays.

Des Journées européennes du patrimoine sous surveillance

Paris – Placées cette année sous le thème de la citoyenneté, les Journées européennes du patrimoine, manifestation très appréciée des Français avec quelque 12 millions de visiteurs en moyenne, se déroulent ce week-end sous surveillance en raison des risques d’attentats.

Equilibre

17.000 lieux à sécuriser en raison des menaces d’attentat: musées, monuments, mais aussi mairies, préfectures ou palais de justice. Selon les ministères de la Culture et de l’Intérieur, les conditions de sécurité des Journées ont fait l’objet d’une « attention toute particulière« . « Des actions d’évaluation des risques » ont été conduites « afin de trouver le plus juste équilibre entre la sécurisation indispensable des lieux de visite et le respect de l’objectif d’ouverture des Journées« .

Symbole

Face à l’ampleur de la tâche, le groupe France Télévisions a préféré renoncer: sa rédaction nationale comme ses antennes locales resteront portes closes.

Radio France en revanche accueillera les visiteurs à la Maison de la Radio, mais la réservation est obligatoire. Au programme, concerts et visites guidées.

La Philharmonie de Paris dans le parc de La Villette à Paris va ouvrir pour la première fois son toit-belvédère. « Un geste symbolique fort, mais nous devions être en mesure d’assumer la sécurité du site« , a expliqué le président de la Philharmonie Laurent Bayle.

Chiffres

Selon le ministère de la Culture, 43.804 immeubles sont protégés au titre des Monuments historiques, dont 14.192 classés et 29.612 inscrits. La France compte 111 secteurs sauvegardés, 822 sites patrimoniaux remarquables, 3.134 édifices labellisés « Patrimoine du XXe siècle » et 420 jardins labellisés « Jardin remarquable« .

Balenciaga

En activité de 1634 à 2000, l’ancien hôpital Laennec à Paris abrite désormais le siège du groupe de luxe Kering et de la Maison Balenciaga. Classé Monument Historique, il sera ouvert au public pour la première fois. Un choix d’oeuvres de la collection de François Pinault (propriétaire de Kering) y sera présenté ainsi qu’une sélection de pièces de haute couture de Balenciaga.

Souvenirs

Le Théâtre de la Ville ne se contente pas d’ouvrir ses coulisses aux visiteurs. Il mettre en vente pendant ces deux jours livres, brochures des spectacles et affiches depuis 1968 des spectacles de Pina Bausch, du Berliner Ensemble, Patrice Chéreau, Juliette Greco, Anne-Teresa de Keersmaeker/ Rosas…

Usines

Si les Français aiment les vieilles pierres, ils sont plusieurs milliers à s’intéresser au patrimoine industriel en activité. 5.000 usines donnent accès à leurs installations, selon l’Association de la visite d’entreprise. Au programme ce week-end, la centrale nucléaire du Bugey (Ain), le barrage de Saint-Hippolyte (Aveyron), l’usine de traitement des eaux de la Roche-sur-Yon (Vendée), l’usine de valorisation des déchets à Chambéry (Savoie) et l’usine de méthanisation de Renay (Loir-et-Cher).

Isolation

Créateur des Journées du Patrimoine, Jack Lang a demandé à l’occasion de cette 33e édition l’abrogation du décret sur l’isolation par l’extérieur, estimant que sinon les « constructions de France se couvriront d’un encapuchonnage hideux et destructeur de la diversité de l’architecture« .

« Il est urgent de stopper les projets inutiles qui ne répondent pas aux besoins des populations et abîment cités et villages« , déclare l’ancien ministre de la Culture dans un communiqué.

Elle attaque ses parents en justice pour des photos d’elle sur Facebook

Une jeune Autrichienne a attendu d’avoir 18 ans pour pouvoir faire un procès à ses parents. Ils ont publié plus de 500 photos de leur fille sur le réseau social.

Des photos d’elle bébé, en train de se faire changer sa couche, sur le pot, puis enfant… Pendant des années, des parents autrichiens ont partagé des photos de leur fille à leurs 700 amis Facebook. Dès qu’elle a eu 18 ans, la jeune femme a décidé de les attaquer pour violation de la vie privée. Le procès se tiendra en novembre.

« Toute ma vie a été photographiée et rendue publique »

« Ils ne connaissent ni la honte, ni les limites, et s’en fichent si c’est une photo de moi assise aux toilettes ou nue dans mon berceau -toute ma vie a été photographiée et rendue publique », explique la jeune femme au journal autrichien The Local.

En dépit de ses nombreuses requêtes, ses parents ont toujours refusé de supprimer les clichés du réseau social. « Je suis fatiguée de ne pas être prise au sérieux par mes parents », a-t-elle commenté. Son père croit savoir que puisque c’est lui qui a pris les photos – pas moins de 500 mises en ligne-, il en détient tous les droits. Un argument réfuté par l’avocat de la jeune femme, Michael Rami, qui indique que s’il arrive à prouver qu’il y a bien eu violation de la vie privée, alors sa cliente gagnera son procès.

En France, elle aurait toutes les chances de gagner

Les lois autrichiennes sur la vie privée afférentes aux réseaux sociaux sont moins strictes que dans d’autres pays, précise The Local. En France, la publication d’une photo sans le consentement de la personne peut être punie d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

« Si ce cas de figure se présentait dans notre pays, la plaignante aurait toutes les chances de gagner son procès, indique à L’Express l’avocat Nicolas Rebbot. On pourrait éventuellement atténuer la peine en arguant que le cadre de diffusion était limité aux ‘amis’ [Facebook], mais 700 personnes est-ce vraiment encore un cercle strictement amical? »

Sur le plan pénal, pour obtenir gain de cause en matière de violation du droit à l’image, il faut que la photo ait été fixée à son insu et dans un lieu privé. Dans le Code civil, c’est l’article 9 qui protège la vie privée, et dont découle par jurisprudence le droit à l’image. « Là c’est très clair: chacun a droit à un contrôle absolu de son image », commente Nicolas Rebbot.

En février, la gendarmerie avait communiqué sur le fait que « poster des photos de ses enfants sur Facebook n'[était] pas sans danger. »

L’avocat Nicolas Rebbot recommande de toujours prendre en compte l’intérêt de l’enfant avant de se précipiter pour mettre des photos en ligne. Même s’il a fait quelque chose de très drôle ou mignon.

La Réunion: le Piton de la Fournaise entre en éruption

Le Piton de la Fournaise est entré en éruption dimanche matin dans un endroit inhabité du sud-est de l’île de la Réunion ne présentant aucun danger pour la population. Il s’agit de la deuxième éruption de l’année pour ce volcan très actif.

L’événement s’est produit à 8h41. Le Piton de la Fournaise, le volcan de La Réunion, est entré en éruption dimanche matin, a indiqué l’observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF). « Tout au long de la nuit, nous avons observé une augmentation de l’activité sismique, largement supérieure à celle observée les jours précédents. C’est peu après 7 heures que tout s’est accéléré », a déclaré Philippe Kowalski, directeur adjoint de l’OVPF.

L’éruption a eu lieu dans une zone où les phénomènes éruptifs sont habituellement de courte durée et dans la caldera centrale du volcan, un endroit totalement inhabité du sud-est de l’île ne présentant aucun danger pour la population.

« Plusieurs centaines de séismes sous le sommet »

« Plusieurs centaines d’événements (séismes – ndlr) » sous le sommet du Piton de la Fournaise se sont produits à partir de 7h30, rapporte la préfecture dans un communiqué. Le préfet a déclenché à 8h30 « l’alerte 2-2 du plan ORSEC Volcan: éruption en cours ».

Il s’agit de la deuxième éruption de l’année pour ce volcan très actif. La première avait duré quelques heures fin mai et n’avait elle aussi présenté aucun danger pour la population. Les Réunionnais sont très friands du spectacle offert par le volcan, qui est entré en éruption une quinzaine de fois au cours des dix dernières années. Des milliers de personnes viennent admirer les coulées de lave.

Hajj: rituel de lapidation sans incident, un an après le drame

Mina (Arabie saoudite) – Les quelque deux millions de musulmans participant au grand pèlerinage de La Mecque ont entamé lundi sous haute surveillance et sans incident notable le rituel de la lapidation de Satan, qui avait tourné l’an dernier au cauchemar.

Comme des centaines de millions de leur coreligionnaires à travers le monde, les pèlerins ont aussi célébré l’Aïd al-Adha, la plus importante fête du calendrier musulman.

La lapidation, lors de laquelle les fidèles jettent symboliquement des cailloux sur des stèles représentants Satan, est un moment à haut risque du grand pèlerinage annuel.

Le 24 septembre 2015, quelque 2.300 personnes avaient péri dans une gigantesque bousculade au premier des trois jours de ce rituel, la pire tragédie de l’histoire du hajj.

Lundi soir, les autorités saoudiennes se sont félicitées qu’aucun incident n’ait été rapporté.

Près de 100.000 hommes sont mobilisés cette année pour sécuriser ce rituel, selon le ministère de l’Intérieur.

A Mina, non loin de La Mecque, des caméras en hauteur filment tous les mouvements à l’intérieur du bâtiment qui abritent les stèles, un mastodonte de béton gris dont la construction au cours des dix dernières années a coûté 900 millions d’euros.

Des centaines de policiers sont déployés à chacun des cinq étages, reliés par des escaliers mécaniques.

Aux abords des stèles, des dizaines d’entre eux régulent le flux de pèlerins sous une nuée de bras qui s’agitent nerveusement alors que pleuvent les pierres.

Trois de leurs collègues postés sur un promontoire leur signalent par talkie-walkie des fidèles s’attardant trop ou bloquant le passage.

Au pied de chacune des trois stèles, les murets de pierres qui gardent les pèlerins à distance sont recouverts d’une épaisse couche de mousse pour amortir l’impact en cas de bousculade.

– ‘Nette amélioration’ –

« Je m’attendais au pire et finalement, tout s’est parfaitement bien passé, la police saoudienne gère très bien la situation« , affirme à l’AFP Abdallah, un pèlerin français de 33 ans qui vient de finir de se raser le crâne comme le veut la tradition.

Ce n’est qu’une fois la tête rasée que le pèlerin peut retirer son « ihram« , les deux pièces de tissu blanc qu’il portait depuis le début du hajj, pour retrouver sa tenue habituelle.

Assise sur une chaise devant un salon de coiffure, où elle attend son mari, Zeina Qaïssi, assure qu’elle a « vraiment beaucoup marché« . « C’est la première fois que j’accomplis le hajj et je suis très émue« , dit cette Jordanienne de 44 ans.

Brahim Ayed avait l’habitude de faire le pèlerinage chaque année. Mais en 2006, ce Saoudien de 40 ans a arrêté. Pour son retour, il se dit impressionné. « Tout est totalement différent: pour la lapidation, il fallait avant s’y préparer dès la veille pour pouvoir accéder à la stèle, aujourd’hui, tout ça s’est passé rapidement, il y a eu une nette amélioration« , affirme-t-il à l’AFP.

Après la « catastrophe » de 2015, « les gens ont appris et compris que seuls l’organisation et le respect des parcours imposés pour réguler la foule permettaient d’éviter des drames« , assure Farouq Hamlaoui, un Algérien qui guide des groupes de compatriotes au hajj depuis des années.

Un an après la tragédie, Ryad n’a toujours pas annoncé les résultats de son enquête mais assure avoir pris cette année des mesures, en équipant notamment des pèlerins d’un bracelet électronique stockant leurs données personnelles.

« Je n’ai pas peur » de refaire le hajj, affirme Kassoum Kouanda, un Burkinabé de 50 ans, qui avait survécu à la bousculade de l’an dernier. Cette année, c’est sa femme qui est à La Mecque et, dit-il, il lui a « donné des consignes claires: suivre les guides officiels et non les gens qui disent qu’ils y sont venus plusieurs fois« .

– Sacrifice rituel, méthode virtuelle –

Lundi, les fidèles célébraient aussi l’Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice.

Pour des raisons sanitaires et d’organisation, les abattages massifs de moutons se font désormais loin des Lieux saints. En achetant un « coupon« , vendu cette année près de 110 euros, le pèlerin délègue aux autorités saoudiennes le soin de tuer un animal et d’en distribuer la viande aux nécessiteux dans le royaume et à l’étranger.

« Ces coupons permettent de gagner du temps maintenant que les pèlerins se comptent en millions« , assure Mechaal Qahtani, fonctionnaire saoudien de 33 ans, qui vient de récupérer son coupon et attend désormais le SMS qui l’informera que son mouton a été égorgé.

Pour la première fois depuis près de 30 ans, le hajj se déroule sans contingent venu d’Iran.

L’Iran chiite, qui a payé un lourd tribut dans la bousculade de l’an dernier (464 morts), a négocié avec l’Arabie saoudite sunnite mais les deux puissances régionales rivales ont échoué à s’entendre sur les modalités d’envoi d’Iraniens.

Depuis, une guerre des mots fait rage entre l’Iran chiite et l’Arabie sunnite, aux rapports déjà tendus.

Des centaines de milliers d’Iraniens ont du coup effectué un pèlerinage de substitution ce week-end dans la ville sainte chiite de Kerbala, en Irak.

Rentrée du groupe M6: show à l’américaine et nouveaux programmes forts

Ce jeudi, le groupe M6 a dévoilé sa grille de rentrée. Au menu: des émissions « historiques », de nouveaux visages, et des programmes qui risquent de faire polémique.

Ambiance festive et spectaculaire pour la conférence de rentrée du groupe M6 (M6, W9, 6Ter, Teva et Paris Première), ce jeudi au Théâtre des Sablons à Paris.

Le groupe est en croissance et a connu de bonnes audiences la saison dernière: les dirigeants ont donc mis le paquet pour cette soirée de présentation. Sons et lumières façon Beyoncé lors des Billboard Awards et clip de rentrée avec des animateurs qui dansent gaiement dans les rues de la capitale, tout y était.

Ils vont se marier « au premier regard »

M6 a annoncé la couleur très vite: elle vise plus haut, plus grand, plus fort. Avec de nouveaux visages, comme Bastien Cadéac (Capital), Ophélie Meunier (Zone Interdite) ou David Ginola (La France a un incroyable talent).

Mais aussi avec des programmes clivants. Parmi eux, Mariés au premier regard, tiré d’une émission danoise et de son adaptation américaine (Married at first sight). L’idée: des inconnus, réunis grâce à la science, vont se marier sans s’être rencontrés auparavant. Regrets et larmes en perspective.

Le tête-à-tête politique sans politique,Une ambition intime, présenté par Karine Le Marchand, s’annonce quant à lui prometteur. Dans les quelques extraits diffusés (dans lesquels on entend dire de la bouche de Nicolas Sarkozy que côté femmes, il a « un gros bilan »), on retrouve l’atmosphère de L’Amour est dans le pré mais version campagne électorale.

Mike Horne qui hurle sur M. Pokora

Mike Horn reprend du service en emmenant M. Pokora « à l’état sauvage » au Sri Lanka. L’émission aurait « bouleversé » le chanteur. Avec Mike qui hurle que la vie ce ne sont pas « 30 000 personnes qui disent bravo tous les soirs dans un stade », on le comprend.

Après M. Pokora, c’est Laure Manaudou qui s’y colle, en Afrique cette fois. Le tournage débute a la fin du mois de septembre.

Coté séries, il y en aura pour tous les goûts, de la nouvelle saison de Prison Break au reboot de 24 Heures chrono, tout en passant par Esprits criminels: Unité sans frontière, et Commissariat central pour la fiction française.

Evidemment, les émissions cultes et historiques restent sur M6: Chasseurs d’appart,Top Chef, ou La Meilleure Boulangerie de France ne disparaîtront pas des écrans de sitôt.

Chameroy superstar de W9

Sur W9, la « nouveauté » est incontestablement Bertrand Chameroy et son émission hebdomadaire OFNI – L’info retournée, qui débutera le 27 septembre prochain.

Malgré un stress visible sur la scène du Théâtre des Sablons, l’ex-chroniqueur de Touche pas à mon postea amusé le public, avec des allusions à Cyril Hanouna et une référence un peu vulgaire à l’anagramme d’OFNI (« Fion », donc). II a pu compter sur le soutien d’Isabelle Morini-Bosc, son ancienne camarade de D8, présente dans l’assistance.

Sur W9 toujours, les téléspectateurs pourront continuer de se délecter des télé-réalités « historiques » de la chaîne telles que Les Princes de l’amour, Les Marseillais ou Un dîner presque parfait.

Jean-Louis Debré devient animateur

Sur 6Ter, Faustine Bollaert animera de son côté Départ immédiat, nouvelle émission sur les loisirs préférés des Français, durant laquelle elle emmènera quelques heureux chanceux faire des activités insolites, de type dressage d’otaries.

Pour les 20 ans de Teva, Cristina Cordula, Cyril Lignac et Cendrine Dominguez rempilent, tout comme les séries destinées aux femmes (c’est Teva qui le dit), comme The Good Wife, Madam Secretary ou la nouvelle série de Darren Star, Younger.

Sur Paris Première, après 30 ans d’existence, l’heure est toujours à « l’indiscipline »: Jean-Louis Debré passe d’homme politique à animateur d’un programme de divertissement, justement intitulé Conseil d’indiscipline, Gaspard Proust rejoint Natacha Polony dans le talk-show Polonium, tandis que Zemmour et Naulleau sont eux aussi toujours de la partie, pour une sixième saison.

C’est là le secret du groupe selon Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6: ne pas soustraire les talents mais les conserver et en créer de nouveaux. On aura saisi l’allusion peu subtile à Vincent Bolloré.

Des moniteurs d’auto-école indépendants pas très légaux

Vous trouvez le permis trop cher? En quelques clics, une solution s’offre à vous : les annonces de leçon de conduite avec un moniteur indépendant. Beaucoup moins chères certes mais, totalement illégales.

Pour dénicher ses clients, Alex poste des petites annonces. Sur Internet, il propose des leçons de conduite pour 28 euros de l’heure. Les intéressés le contactent, par mail ou par téléphone, fixent une date, une heure et un lieu de rendez-vous. Le jour J, Alex arrive avec sa voiture à double commande, charge l’élève et les voilà partis pour une ou plusieurs heures… en toute illégalité.

Il propose ses services directement aux particuliers sur le web, tout en sachant parfaitement que cette dernière activité est interdite. « Si je me fais contrôler par la police pendant un cours, je dirais que je loue une voiture à double commande et que mon activité d’accompagnateur est offerte », confie-t-il. Mais ce cas de figure ne s’est jamais produit. Alex, ingénieur de formation, enseigne sous la casquette de moniteur indépendant dans la région parisienne depuis un an après avoir été salarié d’une auto-école pendant sept ans. Lorsque celle-ci a fermée, en 2013, il venait d’avoir 50 ans.

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« Les patrons veulent des jeunes pour répondre à la clientèle, s’exclame Alex. Comme je n’arrivais pas à trouver de boulot, je suis devenu auto-entrepreneur – sans jeu de mots – simplement pour travailler. » Quand il était salarié, Alex gagnait 2000 euros bruts. « Aujourd’hui, je déclare uniquement la somme nécessaire pour ma retraite, explique-t-il. Mais, en additionnant l’ensemble de mes activités, j’empoche l’équivalent de mon ancien salaire. Pas plus. » L’assurance de son véhicule, qu’il a acheté pour ce travail, vaut pour lui et ses passagers. Quant aux réformes et techniques d’apprentissage, Alex est à la page. Il applique avec sa clientèle personnelle, issue des petites annonces, la même pédagogie que celle que les auto-écoles lui imposent.

29 euros de l’heure, contre 50 euros dans une auto-école

Comme Alex, de plus en plus de moniteurs choisissent le statut d’indépendant. Et pas toujours dans la légalité, ce qui commence à inquiéter sérieusement l’Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite (Unidec). Le monitorat indépendant est légal tant que les prestataires vendent leurs services dans le cadre d’une ou plusieurs auto-écoles, qui sont les intermédiaires officiels entre le professeur et l’élève.

Les professeurs auto-déclarés sortent des clous lorsqu’ils proposent leurs prestations en direct. De ce fait, « ils n’ont pas d’agrément préfectoral », s’indigne Jean-Pierre Lemonier, secrétaire général de l’Unidec. Pour publier leurs annonces, en effet, les moniteurs d’auto-école n’ont l’obligation d’indiquer ni leur numéro d’agrément, ni leur nom, prénom et adresse. « Seul le numéro de SIRET est exigé, poursuit Jean-Pierre Lemonier. Et lorsqu’on les vérifie ils sont rarement corrects. » Selon le gouvernement, près de 1,5 million de candidats passent chaque année l’examen du permis de conduire. Un marché juteux dont les moniteurs « sauvages » veulent avoir leur part.

Nihal Guevara, une candidate de 23 ans, a raté trois fois son permis. Son oncle a cherché une solution pour lui permettre de repasser l’examen à moindre coût. Il a découvert les prix très attractifs de son futur moniteur indépendant. « Je paye mon moniteur 29 euros de l’heure, pour le même service l’auto-école me facture 50 euros », assure Nihal Guevara, Pour profiter de cette offre alléchante Nihal doit régler, avant ou après l’heure, en espèces. Elle reçoit alors une facture sans aucune valeur légale. Mais, Nihal a choisi de prendre ce type de cours aussi pour la disponibilité du professeur. Il lui accordait parfois des heures la veille, voire le jour même.

Jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende

L’Unidec traque depuis deux ans ces moniteurs indépendants. Le fruit de ces investigations est transmis à son cabinet d’avocats ou à la préfecture de police. « Il y a, au minimum, une annonce publiée par jour dans chaque département », assure Jean-Pierre Lemonier. Le nombre de moniteurs condamnés reste secret. Ponctuellement, l’organisation divulgue certains cas. Ainsi, le Tribunal de commerce de Nantes a prononcé une ordonnance le 5 avril 2016 contre un conducteur. Il enseignait sous le statut d’exploitant, avec l’enseigne LOCALIB. Il lui a été ordonné de « cesser l’activité de loueur de véhicule spécialisé dans l’enseignement de la conduite automobile avec sa présence à bord du véhicule le temps de la location. » Il a écopé d’une astreinte de 2000 euros au titre de l’article 700 du Code de la procédure Civile.

Une somme relativement modérée par rapport aux sanctions maximales encourues par les fraudeurs : jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Sans oublier l’URSSAF qui, de son côté, peut réclamer aux contrevenants les prestations sociales non versées.

« Soyons clairs, il s’agit de travail au noir, les enseignants demandent le paiement en numéraire pour ne pas déclarer, s’offusque Jean-Pierre Lemonier. Par ailleurs, sans poursuite judiciaire, il est compliqué de vérifier leur diplôme et leur assurance. » Une difficulté qui pose la question de la sécurité autant pour l’élève que pour les personnes présentes dans l’espace public.

Le Bon Coin dans le collimateur

Si les policiers arrêtent un moniteur et son élève en flagrant délit durant une leçon, le client peut être condamné pour conduite sans permis devant le tribunal correctionnel. Une infraction passible d’un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende et l’interdiction de conduire pendant une durée de 5 ans. En outre, les véhicules dans lesquelles les élèves apprennent à conduire disposent d’une assurance valable uniquement pour le moniteur. En cas d’accident, le fonds des assurances indemnisera les victimes mais le moniteur devra intégralement rembourser ces sommes.

Les sanctions encourues pour conduite sans permis.

Les sanctions encourues pour conduite sans permis.

Capture d’écran www.legipermis.com

Ce risque calculé, les moniteurs indépendants sont prêts à le prendre compte tenu des gains potentiels. Théoriquement, avec une heure facturée entre 30 et 35 euros, un moniteur ne payant pas ses impôts et travaillant 35 heures par semaine peut espérer gagner entre 4200 et 4900 euros par mois. Une rétribution conséquente, quand le salaire moyen mensuel de la profession s’élève à 2000 euros bruts.

Pour endiguer le succès de ces moniteurs indépendants qui – bons ou mauvais pédagogiquement – restent hors la loi, l’Unidec a décidé de prendre le mal à la racine en s’attaquant aux sites d’annonces. L’organisation a adressé deux courriers par l’intermédiaire de ses avocats au site Le Bon Coin afin de leur demander de vérifier la légalité des annonces postées sur leur site.

Pyongyang défend son programme nucléaire face au « chantage » américain

Séoul – Pyongyang a justifié samedi son programme atomique comme une protection contre le « chantage » des Etats-Unis, au moment où la communauté internationale envisage une riposte au cinquième essai nucléaire nord-coréen.

De son côté, Séoul a observé que la menace nord-coréenne était entrée dans une nouvelle dimension, exhortant le Conseil de sécurité à durcir encore les sanctions pesant sur son inquiétant voisin.

La puissance de la bombe testée vendredi à été estimée à 10 kilotonnes, soit près du double de celle du précédent essai nucléaire du Nord en janvier. La Corée du Nord a en outre affirmé vendredi que l’engin testé était une tête susceptible d’équiper un missile.

« On pense que la capacité nucléaire du Nord s’est considérablement sophistiquée et développée à un rythme plus rapide« , a déclaré le chef de la diplomatie sud-coréenne, Yun Byung-Se.

Vendredi soir, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de s’atteler à une nouvelle résolution pour imposer des sanctions, qui s’ajouterait donc à cinq trains de sanctions qui, depuis le premier essai nord-coréen il y a dix ans, n’ont nullement dissuadé Pyongyang de poursuivre ses ambitions militaires.

Dans une déclaration unanime, les 15 membres du Conseil, dont la Chine alliée de Pyongyang, ont indiqué qu’ils allaient « commencer immédiatement à travailler sur des mesures appropriées, selon l’article 41 de la Charte de l’ONU, et sur une résolution du Conseil« .

L’article 41 concerne « des mesures n’impliquant pas l’utilisation de la force armée« .

-échec international’-

Les Etats-Unis, la France et le Japon ont réclamé de nouvelles et lourdes sanctions contre la Corée du Nord.

A Séoul, quelques dizaines de manifestants pour la plupart âgés ont brûlé samedi une effigie du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, demandant des frappes préventives sur les installations nucléaires du Nord. « Eliminez Kim Jong-Un!« , pouvaient-on entendre dans ce rassemblement.

Les médias sud-coréens apparaissent partagés entre l’idée de durcir la riposte internationale, ou au contraire de changer radicalement de stratégie face à l’entêtement de la Corée du Nord.

« Il faut mettre en oeuvre une stratégie pour isoler Kim Jong-Un et sa clique de l’intérieur, et les renverser« , demande le quotidien conservateur Chosun Ilbo.

Mais pour le journal Hankyoreh, classé à gauche, ce cinquième essai, huit mois après le précédent, illustre l’échec de la stratégie internationale de sanctions.

« Il faut cesser de tout miser sur la théorie illusoire selon laquelle le Nord serait proche de l’implosion. Une nouvelle stratégie globale est nécessaire« , préconise le journal.

Au Nord, l’organe officiel du parti au pouvoir, le Rodong Sinmun, est passé à l’offensive dans une attitude de défi vis-à-vis de Washington, qualifiant au passage la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye de « sale prostituée » des forces américaines.

« L’époque où les Etats-Unis pouvaient faire un chantage nucléaire unilatéral à la RPDC est révolue« , écrit samedi le journal en référence au nom officiel du pays (République populaire et démocratique de Corée).

« Les Etats-Unis sont exaspérés par les mesures militaires fortes prises progressivement par la RPDC« , ajoute-t-il.

-nucléarisation du Sud’-

Les Etats-Unis comptent 28.500 militaires au Sud. Le quotidien Joongang Ilbo a enjoint Séoul de convaincre Washington de déployer à nouveau des armes nucléaires tactiques, comme celles qui avaient été retirées de la péninsule au début des années 1990.

Le Conseil de sécurité avait adopté en mars les sanctions économiques, financières et commerciales les plus dures contre Pyongyang, après deux mois de négociations entre Washington et Pékin.

Celles-ci n’ont cependant pas dissuadé Pyongyang de multiplier ces derniers mois les tests de missiles -y compris depuis un sous-marin- certains s’abîmant jusque dans les eaux japonaises.

Les capitales étrangères enjoignent de longue date la Chine de faire rentrer dans le rang son voisin et allié.

Mais l’ambassadeur chinois Liu Jieyi s’est montré très prudent vendredi, estimant qu’il fallait « s’abstenir de toute provocation des deux côtés« .

Or pour imposer de nouvelles sanctions ou appliquer strictement celles existantes, il faudra compter sur la bonne volonté de Pékin, premier partenaire économique de Pyongyang.

S’il a dénoncé l' »aventurisme dangereux » de Pyongyang, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a aussi jugé qu’il fallait « s’abstenir de prendre des mesures qui pourraient aggraver les tensions et mettre la région à deux doigts d’un affrontement armé« .

Si Pyongyang arrivait à fabriquer une bombe nucléaire assez petite pour équiper un missile, et renforcer la précision, la portée et la capacité de ses vecteurs, elle se rapprocherait de son objectif maintes fois affiché: être capable d’atteindre des cibles américaines.

La menace nucléaire nord-coréenne

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Kim Yong-Jin, qui avait le rang de vice-Premier ministre, a été fusillé en juillet, annonce Séoul. Deux autres responsables nord-coréens ont été envoyés en rééducation, selon la même source.

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