Lycéen poignardé à Paris: un suspect de 17 ans en garde à vue

Paris – Un jeune de 17 ans se trouvait toujours en garde à vue mardi en fin de journée dans l’enquête sur l’agression mortelle au couteau d’un lycéen commise la veille à quelques mètres de son établissement dans le XXe arrondissement de Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Le jeune homme, qui était recherché par les enquêteurs, s’était présenté au 2e district de police judiciaire lundi en fin de soirée, selon des sources policières. « On doit encore déterminer son degré d’implication« , a expliqué l’une de ces sources.

« C’est un suspect intéressant« , selon une autre source policière.

Lundi midi, un lycéen de 17 ans a été poignardé mortellement lors d’une altercation avec un groupe de jeunes à Paris, à proximité de son établissement, le lycée Charles-de-Gaulle, dans des circonstances qui restent encore à établir.

Quelques heures plus tard, un autre incident a eu lieu dans un établissement voisin. Une vingtaine de jeunes extérieurs au lycée Ravel, toujours dans le XXe, ont tenté de pénétrer dans l’établissement avant d’en être repoussés par le personnel enseignant. Deux personnes ont été légèrement blessées.

Un jeune de 15 ans « défavorablement connu » des services de police et « impliqué » dans cet autre incident s’est présenté au commissariat du XVIIe arrondissement dans la soirée de lundi, selon une source policière qui n’a pas donné d’autres détails.

Manuel Valls, de Premier ministre à candidat malheureux à la présidentielle

"Les candidats à la primaire accaparent l'habit du président"

« Les candidats à la primaire accaparent l’habit du président »

Mercredi 25 janvier, les deux candidats à la primaire de gauche se sont faits face lors d’un dernier débat télévisé. Malgré leurs idées divergentes, Manuel Valls et Benoît Hamon portraient la même tenue, costume bleu, cravate bleue et chemise blanche. Mais pourquoi tant d’uniformité? Eléments de réponse avec Serge Carreira, maître de conférence à Science Po.

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Gambie: le président Barrow de retour au pays

Banjul (Gambie) – Le nouveau président gambien Adama Barrow a regagné jeudi après-midi son pays en provenance du Sénégal, cinq jours après le départ en exil de son prédécesseur Yahya Jammeh, qui a marqué l’épilogue de six semaines d’une crise à rebondissements.

Arrivé vers 17H00 (locales et GMT) à l’aéroport de Banjul, avec une heure de retard sur son programme, M. Barrow, en chéchia et tunique blanches, accompagné par ses deux épouses et plusieurs de ses enfants, a été accueilli par une foule en liesse.

« Je suis un homme heureux« , a-t-il déclaré. « Cela faisait partie du combat et je pense que le pire est terminé« , a-t-il dit au sujet de son séjour au Sénégal depuis le 15 janvier, à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui craignait pour sa sécurité tant que M. Jammeh était en place.

Il est arrivé à bord d’un avion militaire sénégalais portant l’emblème de la Cédéao, sous la surveillance de militaires sénégalais et nigérians cagoulés et lourdement armés, et d’un détachement de soldats gambiens.

L’envoyé spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, qui a également fait le voyage, s’est félicité de ce retour qui vise à « assurer une transition démocratique pour la première fois en Gambie« .

M. Barrow a salué de nombreuses personnalités présentes, parmi lesquelles sa vice-présidente Fatoumata Jallow Tambajang et le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, le général Donald Bolduc.

Il a ensuite pris la route en direction de son domicile, mais son convoi circulait très lentement, se frayant difficilement un chemin au milieu de la foule massée au bord de la route pour célébrer son retour.

Le nouveau chef de l’État « résidera chez lui jusqu’à nouvel ordre » plutôt qu’à la présidence, où la force de la Cédéao, sous commandement sénégalais, a installé son état-major, a indiqué mercredi son porte-parole, Halifa Sallah.

– « Que Dieu lui vienne en aide » –

Sur la route de l’aéroport, ses partisans ont installé une affiche géante invitant la population à une célébration générale le 18 février, anniversaire de l’indépendance de cette ancienne colonie britannique.

« Je prie pour lui, que Dieu lui vienne en aide« , a déclaré à l’AFP Amadou Ba, juché sur un taxi à l’aéroport. « Tout est difficile dans ce pays, nos frères émigrent clandestinement parce qu’ils meurent ici de manque de travail« , a-t-il ajouté.

Les Gambiens occupent la première place par rapport à la population parmi les nationalités de migrants qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie pour atteindre l’Italie, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM).

Les défis s’annoncent immenses pour Adama Barrow, à commencer par la mise en place d’une administration, engagée sur une fausse note avec le choix de sa vice-présidente, atteinte par une limite d’âge constitutionnelle.

Parmi les priorités figure aussi la réforme des forces de sécurité, a indiqué M. Sallah.

La Gambie, petit pays anglophone totalement enclavé dans le Sénégal, à l’exception d’une étroite façade côtière prisée des touristes, a été dirigée d’une main de fer pendant 22 ans par Yahya Jammeh, un ancien militaire.

Vainqueur de l’élection du 1er décembre face à Yahya Jammeh – qui avait initialement reconnu sa défaite avant de se raviser le 9 décembre -, Adama Barrow a prêté serment le 19 janvier à l’ambassade de Gambie à Dakar.

Peu après, la Cédéao lançait une opération pour forcer au départ M. Jammeh, qui a finalement quitté le pays le 21 janvier pour être accueilli par la Guinée équatoriale.

Depuis sa prestation de serment, M. Barrow n’était plus apparu en public.

Le nouveau chef de l’État a demandé la poursuite de l’opération militaire de la Cédéao, en attendant de s’assurer du contrôle effectif des services de sécurité et du territoire.

Il souhaite notamment que la force ouest-africaine tente de découvrir les éventuels stocks d’armes ou les « mercenaires » favorables à Yahya Jammeh qui se trouveraient encore dans le pays, a indiqué le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza.

M. Barrow a également demandé à ces troupes, dont 4.000 ont déjà été engagées dans l’opération (sur un effectif maximum de 7.000) de rester six mois, une décision qui appartiendra aux responsables militaires de la Cédéao, a-t-il ajouté.

Le jour de son retour, un ancien pilier du régime de M. Jammeh, Ousman Sonko, qui fut son ministre de l’Intérieur pendant dix ans avant d’être limogé en septembre et de s’enfuir en Europe, était interpellé en Suisse, pour soupçons d’implication dans des crimes contre l’humanité.

Wall Street termine en nette hausse, record du Nasdaq et du S&P 500

New York – Wall Street a nettement monté mardi, les investisseurs reprenant confiance sur la capacité d’action du nouveau président Donald Trump: le Nasdaq, en hausse de 0,86%, et le S&P 500 ont terminé à des records et le Dow Jones a pris 0,57%.

Selon les résultats définitifs, le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 48,01 points à 5.600,96 points et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 14,87 points, soit 0,66%, à 2.280,07 points, des niveaux que tous deux n’avaient encore jamais atteint à la clôture. L’indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 112,86 points à 19.912,71 points.

« Le marché aime ce que fait Donald Trump. Il prend des décisions, il réalise des choses qui sont au second plan depuis des mois ou des années« , a estimé Sam Stovall de CFRA.

Parmi les décisions remarquées par les marchés mardi, le nouveau président a signé les décrets relançant la construction de deux oléoducs controversés.

Un peu plus tôt il avait, par des mots cette fois, confirmé sa volonté de réduire les impôts et d’alléger les réglementations, notamment en matière environnementale, au cours d’une rencontre avec les grands groupes automobiles américains.

Fiat Chrysler, qui se trouvait en difficulté après avoir été accusé d’avoir dissimulé l’existence d’un logiciel susceptible d’affecter le niveau des émissions polluantes, en a particulièrement profité en prenant 5,84% à 10,88 dollars sur sa cotation à New York.

Ford a progressé de 2,44% à 12,61 dollars et General Motors (GM) de 0,95% à 37,00 dollars.

« La rhétorique reste constante » a relevé Jack Ablin de BMO Private Bank qui rappelait que les investisseurs ont un « fort degré d’attentes » pour les 100 premiers jours de la présidence Trump.

Wall Street avait bondi à la suite de l’élection américaine en novembre, dans l’espoir de la dérégulation de certains secteurs, des baisses d’impôts et des investissements d’infrastructure promis par M. Trump.

Dans l’immédiat, cela éclipsait la tonalité protectionniste des premiers pas de la présidence Trump qui avaient suscité quelques inquiétudes la veille.

« Les investisseurs se disent que c’est comme cela qu’il commence, qu’il prend juste une posture avant de négocier (…), qu’il n’est pas contre le libre-échange, qu’il est juste dur en affaires« , a estimé Sam Stovall.

Peu après l’ouverture, les investisseurs ont pris connaissance d’un recul plus important que prévu des ventes de logements aux Etats-Unis en décembre, selon l’Association nationale des agents immobiliers (NAR).

« Les ventes ont baissé après trois hausses successives mais probablement plus à cause de la volatilité que d’une faiblesse significative de la tendance« , a commenté Jim O’Sullivan de HFE dans une note.

– DuPont monte –

Concernant les résultats d’entreprises, les publications de mardi matin ont été « mitigées« , a jugé Patrick O’Hare de Briefing dans une note.

Le bilan depuis le début de la saison des résultats reste toutefois dans l’ensemble au dessus des attentes des analystes, a nuancé Sam Stovall.

Parmi les membres du Dow Jones, le groupe de produits pharmaceutiques et d’hygiène Johnson & Johnson, qui a livré des prévisions prudentes pour 2017 et envisage de vendre sa division spécialisée dans le diabète, a perdu 1,89% à 111,76 dollars.

Le groupe de chimie DuPont a fait part d’un bénéfice net pour 2016 supérieur aux attentes et a avancé de 4,49%, à 76,05 dollars. Il a également annoncé repousser sa fusion avec Dow Chemical (+4,38% à 59,64 dollars)

Verizon, dont le bénéfice net a chuté en 2016, a perdu 4,37% à 50,12 dollars. L’opérateur de téléphonie a également affirmé continuer à évaluer l’impact des cyberattaques sur Yahoo! dont il doit racheter le coeur de métier.

3M a perdu 1,42% à 175,97 dollars après avoir annoncé des résultats en hausse mais tout juste supérieurs aux attentes.

Hors de l’indice phare, et malgré des résultats trimestriels et annuels en hausse, le groupe de défense Lockheed-Martin a souffert de prévisions de bénéfice en deçà des attentes pour l’année en cours et a reculé de 1,77% à 252,91 dollars.

Yahoo! a, lui, annoncé lundi soir un report au deuxième trimestre de l’opération et être revenu dans le vert au dernier trimestre. Son titre a pris 3,54% à 43,90 dollars.

Le marché obligataire baissait. Vers 21H40 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,463%, contre 2,402% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,048%, contre 2,990% précédemment.

NasdaqNyse

La fermeture de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises

Fessenheim: incompréhension entre les riverains et leurs voisins allemands

Fessenheim: incompréhension entre les riverains et leurs voisins allemands

Seuls quelques kilomètres séparent la commune de Fessenheim (Haut-Rhin), qui défend sa centrale nucléaire menacée de fermeture, et les communes allemandes voisines, et pourtant, l’incompréhension entre les deux côtés du Rhin est profonde, le souhait de préserver des emplois se heurtant à la peur d’un accident nucléaire.

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EN IMAGES. 10 photos pour décrypter l’apparence de Donald Trump

Donald Trump est le 45e président des Etats-Unis d’Amérique. A 70 ans, le magnat de l’immobilier veut paraitre jeune et en bonne santé. Un peu trop selon nous. Ses cheveux jaunes ne font pas l’unanimité, ni ses longueurs qui créent un aspect négligé selon notre spécialiste coiffure, Sarah Daniel–Hamizi, gérante de la Barbière de Paris. Son teint brûlé par les UV suscite plusieurs interrogations. Nina Roos, dermatologue, va nous en parler en détail. Découvrez notre analyse en 10 images.

Manuel Valls, de Premier ministre à candidat à la présidentielle 2017

Primaire à gauche: enfin un débat vif qui redonne de l'intérêt à la compétition

Primaire à gauche: enfin un débat vif qui redonne de l’intérêt à la compétition

Avec ce deuxième débat, les candidats haussent leur niveau de jeu. Plus vifs, plus intéressants sur le fond, les échanges ont permis de dégager de vraies divergences. La séquence redonne de l’intérêt à la primaire de la gauche. Si Valls s’est montré plus mordant et plus à l’aise, aucun prétendant n’a plié le match.

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L’audience d’Europe 1 décroche

Paris – Dépassée par franceinfo, rattrapée par RMC, Europe 1 a enregistré de très mauvais scores d’audience en novembre-décembre, un décrochage alarmant pour ses salariés qui estiment, dans une motion votée jeudi, que « l’état d’urgence a sonné ».

La station du groupe Lagardère a perdu 523.000 auditeurs en un an et plafonne à 8,1% d’audience cumulée sur la période novembre-décembre, selon les chiffres publiés par Médiamétrie jeudi, qui la relèguent à la cinquième place des radios françaises, ex aequo avec RMC.

La direction avait anticipé ce recul en effectuant plusieurs ajustements dans sa grille, notamment en remplaçant en semaine son intervieweur historique Jean-Pierre Elkabbach par Fabien Namias, qui, lui, a été écarté de la direction générale.

Pour les salariés de cette radio qui fut leader pendant des années, « l’état d’urgence a sonné » et les derniers scores d’audience provoquent un « profond traumatisme« , selon le texte de la motion du personnel, adoptée à l’issue d’une assemblée générale.

« La glissade du nombre d’auditeurs subie depuis plus d’un an leur est insupportable. Tout comme leur sont insupportables les explications données vague (de résultats d’audience, NDLR) après vague par la direction« , poursuit ce texte qui réclame une injection « massive » de fonds par l’actionnaire (le groupe Lagardère) et une meilleure association des équipes à la relance de la station.

Les salariés d’Europe 1 regrettent notamment le départ de Laurent Ruquier, qui « aurait dû conduire la direction à s’interroger sur l’identité d’Europe 1, son positionnement, sa cible, la forme de sa relation avec ses auditeurs« . Ils dénoncent « des solutions faciles, coûteuses et, au final, à côté de la plaque« .

« Nous devons regarder (ces audiences) en face mais ne nous y résigner en aucun cas« , a réagi dans un courrier interne le nouveau directeur d’Europe 1 Richard Lenormand, qui met en avant les bonnes performances de la radio sur internet.

– Radio France en pleine forme –

Le président de la station, Denis Olivennes, s’est voulu rassurant: « Il est naturel que dans une période de contre-performance les salariés s’inquiètent. Nous allons prendre en compte ce désir d’échanger sur l’avenir de la station et les associer au projet de reconquête« , a-t-il dit à l’AFP.

L’inquiétude des salariés s’ajoute à celle des syndicats de Lagardère Active, qui s’étaient alarmés la semaine dernière du fait que Jean-Pierre Elkabbach, partant pour iTELE (Groupe Canal+) et recruté comme conseiller de Vincent Bolloré, reste conseiller de leur actionnaire Arnaud Lagardère.

« A moins que cette étonnante nomination en doublon de +JPE+ ne soit le premier jalon vers l’abandon par Lagardère de certains de ses actifs -notamment Europe 1- au profit de Bolloré. Si Arnaud Lagardère voulait donner ce signal à ses troupes, il ne s’y prendrait pas autrement« , avait déploré l’intersyndicale.

Ces mauvaises audiences sont enregistrées sur fond de réduction des coûts (4 millions d’euros d’économies en 2016 selon les salariés) et de rapprochement avec un autre titre du groupe, Le Journal du Dimanche.

RMC a en revanche affiché sa satisfaction après un record d’audience historique, avec 4,4 millions d’auditeurs en moyenne (8,1%, +0,1).

« Il y a quelques années, personne n’imaginait une seconde qu’on égalerait Europe 1« , s’est félicité le directeur de la station Frank Lanoux.

franceinfo passe devant Europe 1 et réalise son meilleur score depuis 5 ans (+0,5 point à 8,9%). RTL reste numéro un (+0,7 à 12,7%) devant France Inter en pleine forme (+0,7 à 11,2%).

Dans l’ensemble, cette vague d’audiences réussit à Radio France, qui réalise sa meilleure audience depuis 2003. « Le groupe va bien dans un marché difficile« , a réagi son président Mathieu Gallet, saluant le « travail de repositionnement des chaînes » effectué depuis son arrivée en 2015.

Mais les Français écoutent toujours moins la radio selon Médiamétrie (80,8% contre 81,6% fin 2015). Ses mesures d’audience ont été enregistrées sur la période allant du 31 octobre 2016 au 1er janvier 2017, du lundi au vendredi, mesurés auprès de 28.425 personnes âgées de 13 ans et plus.

Une vague de froid inédite depuis 5 ans descend sur la France

Paris – Gouvernement, collectivités, associations, distributeurs d’électricité… L’Hexagone se préparait lundi à affronter, à partir de mardi, une vague de froid inédite depuis 2012.

Sous l’effet d’un air glacial venu du nord-est, favorisé par un vaste anticyclone, les températures devraient commencer à plonger mardi, avec des gelées très marquées mercredi.

Le froid devrait se faire particulièrement sentir avec la bise mercredi et jeudi, indique Météo-France.

Les premières régions affectées seront mardi le nord-est, avec des minimales de -6°C à Strasbourg, -8 à Langres (Haute-Marne).

A Paris, -3 à -4 degrés sont annoncés mardi et mercredi, -4 à -6 en banlieue. En journée le thermomètre aura du mal à franchir 1°C. Et avec le vent, le ressenti sera plutôt de -9 à -10 dans la capitale.

Mercredi, on attend -6 à Orléans, mais aussi -9 à Tarbes ou -4 à Biarritz (à peine 0 à 2 en journée). Avec le vent ce sera une impression de -14 à Langres, Orléans, Reims…

« C’est une pellicule d’air froid qui finit par s’installer« , résume le prévisionniste Frédéric Nathan, évoquant une durée possible de six jours.

Cependant, son « intensité devrait être relativement modérée« , par rapport à la vague de froid de février 2012, ajoute-t-il.

Cet épisode précédent avait duré deux semaines et battu de nombreux records (-17°C dans le Sud-Ouest). Rien de tel attendu cette fois-ci, même si des records localisés tomberont peut-être.

Rien à voir non plus avec les vagues de froid « historiques » de février 1956 ou janvier 1985.

Selon Météo-France, les températures devraient commencer à remonter en fin de semaine, avec cependant des nuits encore très froides.

« Il y aura de la place » pour tous les SDF –

En attendant, le froid piquant a surtout concerné lundi l’est du pays, où il a fait -5 de minimale à Mulhouse, -2 à Strasbourg, Nancy ou Lille.

En revanche à Paris il a fait encore 1°C lundi, 6 à Caen, 10 à Brest.

A Grenoble (-12), où la neige au sol accentue le froid, la situation n’a pas entamé l’ardeur des sportifs, joggeurs matinaux, cyclistes ou seniors munis de bâtons de randonnée.

Mais en stations, il fallait une certaine détermination pour aller skier par – 9 aux Deux Alpes à 1.650 m, voire -16 à Val Thorens à 2.300 m.

A Dijon, une bâche chauffée devait être installée sur la pelouse du stade Gaston-Gérard afin de préserver le terrain avant le match de samedi contre Lille.

Les deux départements de Corse ont eux été placés en vigilance orange neige-verglas à partir de lundi en fin d’après-midi.

Un épisode neigeux maintient aussi quatre départements du massif pyrénéen en alerte avec risque « très fort » d’avalanche au moins jusqu’à mardi.

Les domaines skiables de plusieurs stations sont fermés pour raisons de sécurité, et de nombreuses avalanches ont été signalées lundi, dont certaines ont atteint des routes.

En prévision du grand froid, le gouvernement a mis en place samedi un « pilotage national quotidien » pour anticiper les besoins.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé collectivités locales et associations à mettre à disposition des locaux pour les sans-abri.

« Il y aura de la place pour tout le monde« , a promis lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Sécurité civile, police, gendarmerie et sapeurs-pompiers sont mobilisés. Un « bilan quotidien des besoins » doit être établi par les préfets.

La préfecture des Alpes-Maritimes, où le thermomètre pourrait descendre à -2°C, annonce par exemple avoir mis à disposition des sans-abri 40 places supplémentaires.

Concernant l’approvisionnement en électricité, alors qu’il prévoyait des pics de consommation atteignant les 100.000 mégawatts (MW) mercredi et jeudi, proche du record historique de 2012, le gestionnaire du réseau de transport (RTE) a revu à la baisse ses anticipations lundi.

Le fameux pic, atteint lorsque les Français regagnent leur domicile et poussent notamment le chauffage, est désormais attendu autour de 93.000 mégawatts mercredi soir et 96.200 MW jeudi matin.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a déjà appelé à « une vigilance accrue » face aux risques d’intoxications au monoxyde de carbone, ou aux chutes dues à la neige.

Vague de froid en vue mardi en France

Paris – Gouvernement, collectivités, associations, distributeurs d’électricité… L’Hexagone se préparait lundi à affronter, à partir de mardi, une vague de froid inédite depuis 2012.

Sous l’effet d’un air glacial venu du nord-est, favorisé par un vaste anticyclone, les températures devraient commencer à plonger mardi, avec des gelées très marquées mercredi.

Le froid devrait se faire particulièrement sentir avec la bise mercredi et jeudi, indique Météo-France.

Les premières régions affectées seront mardi le nord-est, avec des minimales de -6°C à Strasbourg, -8 à Langres (Haute-Marne).

A Paris, -3 à -4 degrés sont annoncés mardi et mercredi, -4 à -6 en banlieue. En journée le thermomètre aura du mal à franchir 1°C. Et avec le vent, le ressenti sera plutôt de -9 à -10 dans la capitale.

Mercredi, on attend -6 à Orléans, mais aussi -9 à Tarbes ou -4 à Biarritz (à peine 0 à 2 en journée). Avec le vent ce sera une impression de -14 à Langres, Orléans, Reims…

« C’est une pellicule d’air froid qui finit par s’installer« , résume le prévisionniste Frédéric Nathan, évoquant une durée possible de six jours.

Cependant, son « intensité devrait être relativement modérée« , par rapport à la vague de froid de février 2012, ajoute-t-il.

Cet épisode précédent avait duré deux semaines et battu de nombreux records (-17°C dans le Sud-Ouest). Rien de tel attendu cette fois-ci, même si des records localisés tomberont peut-être.

Rien à voir non plus avec les vagues de froid « historiques » de février 1956 ou janvier 1985.

Selon Météo-France, les températures devraient commencer à remonter en fin de semaine, avec cependant des nuits encore très froides.

« Il y aura de la place » pour tous les SDF –

En attendant, le froid piquant a surtout concerné lundi l’est du pays, où il a fait -5 de minimale à Mulhouse, -2 à Strasbourg, Nancy ou Lille.

En revanche à Paris il a fait encore 1°C lundi, 6 à Caen, 10 à Brest.

A Grenoble (-12), où la neige au sol accentue le froid, la situation n’a pas entamé l’ardeur des sportifs, joggeurs matinaux, cyclistes ou seniors munis de bâtons de randonnée.

Mais en stations, il fallait une certaine détermination pour aller skier par – 9 aux Deux Alpes à 1.650 m, voire -16 à Val Thorens à 2.300 m.

A Dijon, une bâche chauffée devait être installée sur la pelouse du stade Gaston-Gérard afin de préserver le terrain avant le match de samedi contre Lille.

Les deux départements de Corse ont eux été placés en vigilance orange neige-verglas à partir de lundi en fin d’après-midi.

Un épisode neigeux maintient aussi quatre départements du massif pyrénéen en alerte avec risque « très fort » d’avalanche au moins jusqu’à mardi.

Les domaines skiables de plusieurs stations sont fermés pour raisons de sécurité, et de nombreuses avalanches ont été signalées lundi, dont certaines ont atteint des routes.

En prévision du grand froid, le gouvernement a mis en place samedi un « pilotage national quotidien » pour anticiper les besoins.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé collectivités locales et associations à mettre à disposition des locaux pour les sans-abri.

« Il y aura de la place pour tout le monde« , a promis lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Sécurité civile, police, gendarmerie et sapeurs-pompiers sont mobilisés. Un « bilan quotidien des besoins » doit être établi par les préfets.

La préfecture des Alpes-Maritimes, où le thermomètre pourrait descendre à -2°C, annonce par exemple avoir mis à disposition des sans-abri 40 places supplémentaires.

Concernant l’approvisionnement en électricité, alors qu’il prévoyait des pics de consommation atteignant les 100.000 mégawatts (MW) mercredi et jeudi, proche du record historique de 2012, le gestionnaire du réseau de transport (RTE) a revu à la baisse ses anticipations lundi.

Le fameux pic, atteint lorsque les Français regagnent leur domicile et poussent notamment le chauffage, est désormais attendu autour de 93.000 mégawatts mercredi soir et 96.200 MW jeudi matin.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a déjà appelé à « une vigilance accrue » face aux risques d’intoxications au monoxyde de carbone, ou aux chutes dues à la neige.