Des loopings et des tonneaux

Samedi dernier, j’ai réalisé un rêve de gosse : j’ai fait un vol en avion de chasse. Une aventure foncièrement indicible au point que j’ai longuement hésité à publier un article là-dessus. Mais quand même, si je ne partage pas une expérience pareille, ce blog a-t-il encore une utilité ? La semaine dernière, je me suis donc rendu à l’aéroclub pour y exécuter le vol tant attendu. Si vous avez en tête Tom Cruise dans Top Gun, la réalité était toute autre. Le vol n’avait pas lieu à bord d’un F-35, mais sur un Fouga, qui a été l’avion d’entraînement de la Patrouille de France : un appareil extraordinaire pour la voltige aériennes mais qui n’a pas vraiment à un avion de combat, avec sa double queuesi repérable. Pourtant, une fois que je me suis retrouvé solidement fixé à mon siège, je me suis senti comme à la maison. Si ça commence assez tranquillement, il me paraît important de bien dire qu’un tel vol de ce type (d’ailleurs, il faut avoir un certificat médicale pour pouvoir le réaliser. Si c’est plutôt pépère durant la première partie de vol, pendant la phase de découverte, le vol devient tout autre quand débute la voltige ! On se prend une claque face à l’intensité de la chose dès le premier tonneau, lorsqu’on est pressé sur son siège avec la vitesse. La pression corporelle est prodigieuse. On encaisse 4,5 G par moments et le poids est alors multiplié d’autant ! Il faut se contracter le plus possible pour éviter le blackout. Bon, décrit de la sorte, ça ressemble à un supplice, mais c’est en fait une expérience superbe. Le plus gênant, en fin de compte, c’est de basculer des G positifs aux négatifs quand on ne s’y attend pas. Ca, ça remue vraiment. J’avais la sensation que l’intérieur de mon corps se prenait pour un yoyo. Ce qui, évidemment, n’est pas vraiment la meilleure façon de contenir son déjeuner à l’intérieur. Et même si j’ai raffolé de l’expérience qui n’est semblable à aucune autre, j’ai été enchanté (et déçu, aussi) en prenant la route du retour. De retour au tarmac, j’étais blanc comme un cachet d’aspirine, mais j’étais en liesse. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de ce baptême en L-39 à Reims.

Les jeunes et l’environnement

Une bataille perdue d’avance ? L’engagement et la détermination de ces étudiants témoignent pour la secrétaire d’Etat d’un constat simple : la cause environnementale peut avoir des conséquences positives pour ses acteurs. “Malheureusement, le constat, que l’écologique peut être profitable, est peu partagé. Encore beaucoup de personnes pensent qu’il s’agit d’un fardeau qu’il faudrait partager avec tout un chacun“. Cependant, bien que chacun puisse agir à son échelle, les décisions doivent être prises de plus haut, notamment du gouvernement. Dans plusieurs pays dont la France, cela est déjà le cas et permet ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela a également permis de créer des conditions d’émergence de certains géants de l’innovation, en faveur de la transition écologique. Pour Brune Pirson, de nombreuses « pousses industrielles françaises », comme elle les appelle, font le pari de l’économie circulaire. L’économie circulaire désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a déclaré jeudi que la revalorisation automatique du Smic, qui sera annoncée le 19 décembre, sera « significative », compte tenu de l’inflation, continuant d’écarter tout « coup de pouce ». Au 1er janvier dernier, le salaire minimum de croissance avait été revalorisé de 1,24%, à 9,88 euros bruts l’heure (soit 7,82 euros en net après déduction des cotisations salariales). Le Smic mensuel brut est de 1 498,47 euros (1 184,93 euros net). Le gouvernement annoncera la revalorisation « le 19 décembre, après consultation des partenaires sociaux le 15, et on aura les chiffres de calcul le 13 », a détaillé Muriel Pénicaud. Louant le système actuel de revalorisation automatique, elle a qualifié l’idée d’un coup de pouce supplémentaire du gouvernement de « fait du prince ». La ministre a en outre rappelé que les 1,6 million de smicards ont bénéficié d’une augmentation mensuelle grâce aux suppressions des cotisations de l’assurance chômage et maladie. ’est « pas perçue » à cause de l’inflation, a-t-elle reconnu.