Inde: Plus de 100 morts dans un temple incendié par un feu d’artifice

KOLLAM (Inde) – Un incendie provoqué par un feu d’artifice mal maîtrisé a fait plus de 100 morts dans la nuit de samedi à dimanche dans un temple du sud-ouest de l’Inde, où des milliers de familles étaient massées pour le spectacle.

Des centaines de personnes ont été blessées, pour certaines grièvement brûlées, dans cette catastrophe survenue lors de célébrations liées au Nouvel An hindou dans le temple de Puttingal Devi dans la ville côtière de Paravur.

« Il a été confirmé que 102 personnes avaient été tuées et que 280 blessés ont été admis dans divers hôpitaux« , a déclaré aux journalistes le chef de l’exécutif de l’Etat du Kerala, Oommen Chandy.

« Notre priorité est d’apporter les meilleurs soins aux blessés« , a-t-il ajouté.

Des équipes de médecins ont été dépêchées de New Delhi, tandis que l’armée et la marine ont envoyé des hélicoptères pour évacuer les cas les plus graves, a annoncé le ministre indien de la Santé, J.P Nadda.

Pompiers et policiers ont été à pied d’oeuvre une partie de la nuit pour combattre les flammes qui se sont déclarées après 03H00 du matin (21H30 GMT) et porter secours aux victimes.

« Cela a été comme une tempête qui a projeté tout le monde au sol. Il y avait des corps partout et les blessés se tordaient de douleur« , a décrit Anish Kumar venu assister au feu d’artifice. « J’ai été horrifié par la vue de ces centaines d’hommes et de femmes inertes au sol« .

Des habitants ont parlé d’une explosion qui a partiellement détruit un bâtiment de béton et pulvérisé les fenêtres d’habitations situées à une centaine de mètres.

Le Premier ministre Narendra Modi, qui a promis 200.000 roupies (2.630 euros) pour les familles des morts et 50.000 roupies pour les blessés, s’est déplacé au temple et a rendu visite à des blessés dans les hôpitaux.

« Il n’y a pas de mots pour dire à quel point l’incendie dans le temple de Kollam est déchirant et choquant. Mes pensées vont aux familles des défunts et mes prières aux blessés« , a-t-il dit sur Twitter.

A l’aube, des débris calcinés jonchaient le sol du temple, tandis que la police examinait les engins pyrotechniques n’ayant pas explosé.

« La situation est désormais sous contrôle« , a déclaré à NDTV le ministre de l’Intérieur du Kerala, Ramesh Chennithala.

Oommen Chandy a accusé les responsables du temple d’avoir tiré le feu d’artifice alors qu’ils n’en avaient pas eu l’autorisation pour des raisons de sécurité.

– Amputations –

Le gouvernement du Kerala a ordonné une enquête sur les causes de l’incendie.

Un membre du Parlement local a indiqué qu’une des fusées était tombée dans le bâtiment où étaient entreposés les feux d’artifice attendant d’être tirés.

« Cela s’est produit alors que 75% des feux avaient été tirés. En définitive, c’est une chance car le bilan aurait pu être beaucoup, beaucoup, beaucoup plus lourd« , a déclaré à NDTV N.K. Premachandran, élu du district de Kollam.

Le médecin chef du Thiruvananthapuram Medical College, situé dans la capitale du Kerala, a affirmé que certaines des victimes présentaient des blessures si graves que de nombreuses amputations seraient nécessaires.

« Beaucoup sont brûlées à plus de 50%« , a déclaré au journal The Hindou D. Mohandas.

Incendies et bousculades sont fréquents dans les temples notamment lors d’événements religieux en Inde, souvent à cause de mesures de sécurité laxistes.

Cette catastrophe est survenue au moment où des législatives doivent prochainement se tenir dans l’Etat du Kerala, tenu par le parti du Congrès, dans l’opposition sur le plan national.

Avec ses longues plages, ses houseboats et ses plantations de thé, le Kerala est l’une des principales destinations touristiques de l’Inde.

Le mouvement lancé par Macron bien reçu à droite, la gauche plus circonspecte

Paris – Le lancement par Emmanuel Macron d’un mouvement « ni à droite, ni à gauche » était bien reçu surtout à droite jeudi, Jean-Pierre Raffarin allant même jusqu’à l’imaginer en Premier ministre d’Alain Juppé, Manuel Valls jugeant de son côté « absurde » de vouloir gommer les clivages partisans.

L’hebdomadaire Le Point rapporte cette semaine une déclaration de Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains), soutien d’Alain Juppé pour 2017, lors d’une conférence à l’European Business School: « le meilleur Premier ministre d’un président de droite modérée, ce serait Emmanuel Macron« .

L’enthousiasme de l’ancien Premier ministre n’était pas retombé jeudi, au lendemain du lancement par M. Macron de son mouvement politique transpartisan « En Marche! » lors d’une réunion publique à Amiens. « Il n’y a pas d’incompatibilité entre les sensibilités, les deux tempéraments, les deux cultures, je trouve. Qu’il y ait, dans l’avenir, des partenariats, je ne sais sous quelle forme, ça ne me paraît pas impossible« , a-t-il ajouté sur France 2.

Alain Juppé lui-même a estimé à propos du ministre de l’Economie mi-février qu’il valait « mieux être dans un gouvernement de droite que dans un gouvernement de gauche pour faire valoir des idées de droite« .

Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains) a qualifié d' »intéressant » le lancement d' »En Marche!« . « J’ai l’impression d’avoir lancé un prototype et qu’il est en train de devenir bi-réacteurs« , a-t-elle lancé sur i-Télé. Avant d’ajouter aussitôt: « se déclarer libre, disponible pour pouvoir travailler avec les Français (…), et en même temps, se placer clairement derrière le chef de meute, en quelque sorte, c’est vraiment paradoxal« .

Manuel Valls a commenté pour sa part jeudi à Metz qu' »il serait absurde de vouloir effacer » les différences entre droite et gauche.

Mais, a-t-il nuancé, « nous savons aussi que ces perceptions ont changé, que les différences se sont estompées et parfois même elles ne sont pas perçues par nos concitoyens« . « C’est pourquoi nous devons être capables de dépasser les clivages partisans et de nous situer au-dessus des petites querelles« , a-t-il poursuivi.

Quant à François Hollande, dont l’entourage assure qu’il était au courant du lancement de ce mouvement, il s’est montré laconique: « un ministre qui veut dialoguer avec les citoyens, ça s’appelle faire de la politique et faire en sorte que des convictions puissent être partagées« .

– La « grande confiance » du chef de l’Etat –

Le chef de l’Etat a « une grande confiance » en lui, et « tout ce qui participe du succès de l’exécutif et de la politique que nous menons va dans le bon sens« , a insisté son entourage.

Reste que le centriste Jean-Christophe Lagarde a reconnu jeudi qu’Emmanuel Macron était « parfaitement compatible avec l’UDI. Mais il se trouve coincé dans un paradoxe: à chaque fois qu’il dit quelque chose d’intéressant, son gouvernement lui dit de la fermer« .

L’enthousiasme était moins évident à gauche. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a tancé le ministre: « s’il contribue à élargir la majorité, son apport est positif » mais « s’il veut changer le centre de gravité de la gauche, il fait fausse route« , a-t-il averti.

Même le député PS réformateur Christophe Caresche, soutien de l’exécutif, s’est montré circonspect. « Ce n’est pas en additionnant des stratégies contradictoires qu’on peut construire une ligne cohérente« , a-t-il déclaré à l’AFP.

Les réactions sont encore plus hostiles à la gauche de la gauche, alors que le projet de loi sur le travail continue de susciter l’opposition.

M. Macron « est quelqu’un qui pense que la précarisation du salariat est l’avenir de nos sociétés, je ne le crois pas. Le ni-droite ni gauche, c’est une mode qu’il enfourche et qui est toujours en fait le masque de ceux qui finiront à droite et qui mènent des politiques de droite« , a jugé le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

« Les gens qui ont mis en panne tout le système et l’économie du pays et qui font un truc qui s’appelle +En Marche+, ça me fait rire« , a renchéri Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche).

Macron, « c’est l’imposture de la modernité dans une course à l’échalote à qui sera le plus moderne mais sur le fond c’est une vision archaïque, ringarde de la société et des solutions pour s’en sortir« , a de son côté analysé David Cormand, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts.

Anthony Vaccarello chez Saint Laurent Paris

EN IMAGES. Les plus belles chaussures des défilés automne-hiver 2015-2016

EN IMAGES. Les plus belles chaussures des défilés automne-hiver 2015-2016

Dior, Prada, Burberry, Michael Kors… Les plus belles chaussures vues sur les défilés automne-hiver 2015-2016 des Fashion Weeks de New York, Londres, Milan et Paris.

  • Facebook
  • Pinterest

EN DIRECT. Panama Papers: Michel Sapin réclame des comptes à la Société Générale

Voici le dernier point de la soirée sur l’affaire des Panama Papers :

Le Monde et une centaine de médias ont dévoilé dimanche soir un scandale mondial d’évasion fiscale. Ils se sont basés sur des millions de documents qui ont fuité du cabinet d’avocat panaméen, Mossak Fonseco, chargé de domicilier des sociétés offshore.

– En 2012, le Panama avait été retiré de la liste des pays non-coopératifs sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, Michel Sapin envisage de l’y inscrire à nouveau, tandis que Manuel Valls a exprimé « l’intransigeance de la France dans la lutte contre l’évasion fiscale et pour la transparence financière. À Panama, comme partout ailleurs ». L’Express revient sur les relations qui lient les deux pays.

– Au-delà des centaines de personnes citées, les Panama Papers mettent en lumière les nombreuses stratégies mises en place par les fraudeurs, des montages offshore aux sociétés écran.

– La justice française a de son côté ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ». Le secrétaire d’Etat du Budget Christian Eckert a assuré que l’ensemble des informations publiées dans l’affaire des Panama Papers vont être « exploitées » par l’administration fiscale.

Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Châtillon, a par ailleurs annoncé lui-même sur Facebook qu’il « [aurait] droit demain aux honneurs du Monde dans l’affaire de #PanamaPapers ». Interrogé sur la possible présence du Front national et sa présidente sur les listes, Florian Philippot a pour sa part martelé que « ni le Front national ni Marine Le Pen n’ont de « compte offshore » ou de « compte au Panama ».

Patrick Drahi, cité dans l’enquête des Panama Papers, a démenti avoir utilisé une société panaméenne à des fins d’évasion fiscale. Le groupe Altice (maison mère de SFR et propriétaire de L’Express) reconnaît avoir eu recours à une société enregistrée au Panama mais « dans des conditions parfaitement légales » et « sans aucune incidence fiscale » a-t-il indiqué via un communiqué.

– Même son de cloche pour Lionel Messi. Dans un communiqué, le footballeur a parlé d’accusations « fausses et injurieuses » et menace de poursuivre en justice les médias qui ont diffusé ces documents.

LIRE AUSSI >> Panama Papers: un millier de Français et plusieurs personnalités impliqués

Et en Islande, les habitants se sont rassemblés en masse pour exiger le départ de leur Premier ministre, Sigmundur Davíð Gunnlaugsso, qui refuse pour l’heure l’idée de quitter son poste. Il a détenu dans le plus grand secret, jusqu’en 2009, une entreprise enregistrée dans les Îles Vierges britanniques. Une pilule qui a du mal à passer dans un pays durement touché par les excès de ses banques.

Nous vous tiendrons au courant en cas de nouvelles informations.

EN DIRECT. Panama Papers: « Toutes les informations seront exploitées »

Voici le dernier point de la soirée sur l’affaire des Panama Papers :

Le Monde et une centaine de médias ont dévoilé dimanche soir un scandale mondial d’évasion fiscale. Ils se sont basés sur des millions de documents qui ont fuité du cabinet d’avocat panaméen, Mossak Fonseco, chargé de domicilier des sociétés offshore.

– En 2012, le Panama avait été retiré de la liste des pays non-coopératifs sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, Michel Sapin envisage de l’y inscrire à nouveau, tandis que Manuel Valls a exprimé « l’intransigeance de la France dans la lutte contre l’évasion fiscale et pour la transparence financière. À Panama, comme partout ailleurs ». L’Express revient sur les relations qui lient les deux pays.

– Au-delà des centaines de personnes citées, les Panama Papers mettent en lumière les nombreuses stratégies mises en place par les fraudeurs, des montages offshore aux sociétés écran.

– La justice française a de son côté ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées ». Le secrétaire d’Etat du Budget Christian Eckert a assuré que l’ensemble des informations publiées dans l’affaire des Panama Papers vont être « exploitées » par l’administration fiscale.

Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Châtillon, a par ailleurs annoncé lui-même sur Facebook qu’il « [aurait] droit demain aux honneurs du Monde dans l’affaire de #PanamaPapers ». Interrogé sur la possible présence du Front national et sa présidente sur les listes, Florian Philippot a pour sa part martelé que « ni le Front national ni Marine Le Pen n’ont de « compte offshore » ou de « compte au Panama ».

Patrick Drahi, cité dans l’enquête des Panama Papers, a démenti avoir utilisé une société panaméenne à des fins d’évasion fiscale. Le groupe Altice (maison mère de SFR et propriétaire de L’Express) reconnaît avoir eu recours à une société enregistrée au Panama mais « dans des conditions parfaitement légales » et « sans aucune incidence fiscale » a-t-il indiqué via un communiqué.

– Même son de cloche pour Lionel Messi. Dans un communiqué, le footballeur a parlé d’accusations « fausses et injurieuses » et menace de poursuivre en justice les médias qui ont diffusé ces documents.

LIRE AUSSI >> Panama Papers: un millier de Français et plusieurs personnalités impliqués

Et en Islande, les habitants se sont rassemblés en masse pour exiger le départ de leur Premier ministre, Sigmundur Davíð Gunnlaugsso, qui refuse pour l’heure l’idée de quitter son poste. Il a détenu dans le plus grand secret, jusqu’en 2009, une entreprise enregistrée dans les Îles Vierges britanniques. Une pilule qui a du mal à passer dans un pays durement touché par les excès de ses banques.

Nous vous tiendrons au courant en cas de nouvelles informations.

Nagorny-Karabakh: la Russie et les Etats-Unis appellent au cessez-le-feu

Erevan – La Russie et les Etats-Unis ont appelé à un cessez-le-feu immédiat au Nagorny Karabakh, territoire disputé où au moins 30 soldats ont été tués dans des combats entre forces azerbaïdjanaises et arméniennes.

Ces affrontements, qui ont débuté dans la nuit de vendredi à samedi, sont les plus meurtriers survenus depuis 1994 dans cette région d’Azerbaïdjan à majorité arménienne qui a proclamé son indépendance en 1991 et que se disputent Bakou et Erevan.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé samedi « les deux parties à un cessez-le-feu immédiat et à faire preuve de retenue pour éviter qu’il y ait de nouvelles victimes« .

Les ministres russes des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et de la Défense, Sergueï Choïgou, ont téléphoné à leurs homologues azerbaïdjanais et arménien.

A Washington, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, condamnant « dans les termes les plus forts » les affrontements, a pressé les deux parties de « respecter strictement le cessez-le-feu« . « Il n’y a pas de solution militaire à ce conflit« , a déclaré le chef de la diplomatie américaine.

– Accusations mutuelles –

Arménie et Azerbaïdjan s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.

Selon Erevan, « l’Azerbaïdjan a lancé vendredi soir une attaque massive à la frontière du Nagorny-Karabakh avec chars, artillerie et hélicoptères« .

Bakou a immédiatement démenti, assurant que ses forces n’avaient fait que répondre à une attaque venue du côté arménien.

Le président arménien Serge Sarkissian a déclaré lors d’une allocution télévisée qu’il s’agissait « des plus graves combats armés depuis l’instauration d’un cessez-le-feu en 1994« .

« Au cours des combats avec les forces armées azerbaïdjanaises, de notre côté, 18 militaires arméniens ont été tués et environ 35 blessés« , a déclaré M. Sarkissian.

Erevan a également annoncé la mort d’un garçon de 12 ans, touché par des tirs d’artillerie azerbaïdjanais qui ont aussi blessé deux civils dans un village de la frontière.

Sept civils ont été blessés au total, selon les autorités de cette région séparatiste soutenue par l’Arménie.

Selon le ministère azerbaïdjanais de la Défense, « douze soldats azerbaïdjanais ont été tués au combat et un hélicoptère a été abattu par les forces arméniennes« .

Bakou a en outre indiqué qu’un civil avait été tué du côté azerbaïdjanais.

Les deux parties ont fait état en fin de journée d’une stabilisation de la situation.

« Au cours des deux dernières heures, la situation sur la ligne de confrontation s’est stabilisée. Les tirs ont cessé« , a déclaré vers 18h30 GMT à l’AFP le porte-parole du ministère azerbaïdjanais de la Défense Vaguif Diargakhli.

Erevan a assuré « avoir ramené la situation sous contrôle et infligé des pertes importantes » à l’armée ennemie. « La situation reste tendue« , a toutefois estimé M. Sarkissian, qui présidait une réunion d’urgence de son gouvernement.

– ‘Entrer immédiatement en négociations’ –

M. Kerry et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ont demandé aux belligérants « d’entrer immédiatement en négociations sous les auspices du groupe de Minsk« .

Ce groupe de médiateurs internationaux réunis sous l’égide de l’OSCE a souligné sa « vive préoccupation » devant le risque d’une escalade.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a réclamé un « arrêt immédiat des combats« . Il s’est dit « particulièrement préoccupé par l’usage d’armes lourdes et par le grand nombre de victimes, dont des civils« .

La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a elle aussi « appelé à la fin immédiate des combats et au respect du cessez-le-feu » de 1994, de même que le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjoern Jagland, et le président français, François Hollande.

Le Nagorny-Karabakh, rattaché à l’Azerbaïdjan à l’époque soviétique, a été entre 1988 et 1994 le théâtre d’une guerre qui a fait 30.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement des Azerbaïdjanais. Il est désormais peuplé majoritairement d’Arméniens.

Malgré la signature en 1994 d’un cessez-le-feu, aucun traité de paix n’a été signé.

L’Azerbaïdjan menace périodiquement de reprendre par la force la région séparatiste si les négociations n’aboutissent pas. L’Arménie estime pour sa part qu’elle pourrait faire face à toute offensive.

En 2014, les tensions entre les deux pays s’étaient intensifiées avec, en novembre, le crash d’un hélicoptère arménien abattu par les forces azerbaïdjanaises et la mort des trois membres de son équipage, selon les médias arméniens. Depuis, des accrochages armés ont régulièrement lieu.

Libye: le gouvernement d’union nationale réussit à rallier des soutiens

Tripoli – Le gouvernement d’union nationale libyen a réussi à rallier des soutiens, dont celui de milices et de villes, suscitant l’espoir que cette autorité appuyée par la communauté internationale puisse sortir la Libye du chaos.

Le chef de ce gouvernement formé sous l’égide de l’ONU, Fayez al-Sarraj, est apparu vendredi pour la première fois en public dans une mosquée de la capitale, après avoir débarqué mercredi d’un navire militaire libyen dans la base navale de Tripoli.

Son arrivée a suscité la colère du gouvernement et du Parlement non reconnus internationalement installés à Tripoli et liés à la coalition de milices Fajr Libya, qui l’ont sommé de partir ou d’en assumer les conséquences.

M. Sarraj a néanmoins déjoué les pronostics en recevant de multiples soutiens, malgré la fermeture de certaines routes et des tirs dans la capitale, qui ont fait craindre aux habitants de nouvelles violences.

Portant un coup aux autorités liées à Fajr Libya, qui contrôlent Tripoli depuis août 2014, des milices de la capitale ont fait allégeance à M. Sarraj, de même que les autorités de dix villes de l’ouest de la Libye.

Les municipalités de ces dix villes situées entre Tripoli et la frontière tunisienne, dont Sabratha, Zawiya et Zouara, ont appelé jeudi dans un communiqué à « soutenir le gouvernement d’union« .

M. Sarraj a aussi reçu le soutien des gardes des principales installations pétrolières. « Désormais, les recettes de l’exportation du pétrole par les principales installations (de l’est du pays) iront au nouveau gouvernement« , a déclaré à l’AFP un porte-parole des gardes des installations.

Et quelque 300 Libyens, défiant le déploiement sécuritaire, ont manifesté à Tripoli, aux cris de « Le peuple veut le gouvernement d’union! Dégage, Ghweil!« , référence au chef du gouvernement non reconnu, Khalifa al-Ghweil.

– ‘Importante étape vers la stabilité’ –

Le Conseil de sécurité de l’ONU a salué à l’unanimité vendredi l’installation à Tripoli du chef du gouvernement d’union nationale, qui « marque une importante étape vers la stabilité du pays et la remise sur les rails du processus politique« .

Les 15 pays membres du Conseil ont renouvelé dans un communiqué leur appel aux Etats à « cesser de soutenir ou d’avoir des contacts officiels avec les institutions parallèles qui prétendent être l’autorité légitime mais sont en dehors de l’accord politique libyen« .

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, tué en 2011 à la suite d’une révolte soutenue par une intervention militaire occidentale, les milices font la loi dans le pays, sur fond de luttes de pouvoir et de violences sanglantes.

Ce chaos a favorisé l’émergence en Libye du groupe jihadiste Etat islamique (EI), maître de vastes territoires en Irak et en Syrie et responsable d’atrocités et d’attentats meurtriers en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Occident.

Les soutiens à M. Sarraj semblent s’expliquer par la lassitude des Libyens devant le chaos sécuritaire et économique et par l’espoir que suscite son gouvernement qui a promis, avec l’aide de la communauté internationale, d’unifier le pays, de bâtir une armée forte et d’améliorer l’économie exsangue marquée par une profonde crise de liquidités.

-‘Pas de cash’ –

Pour Hussein Dawwadi, chef de la municipalité de Sabratha, « la situation est mauvaise, la vie est devenue beaucoup trop chère, il n’y pas de cash« .

« Nous estimons qu’il est temps de soutenir ce gouvernement. Il ne va pas changer les choses immédiatement, mais nous sommes confiants qu’il commencera au moins à régler les problèmes un à un« , a-t-il déclaré vendredi.

Depuis des mois, la communauté internationale appelle de ses voeux une autorité unifiée avec laquelle elle puisse travailler pour stopper l’influence jihadiste, la crise migratoire et relancer la production pétrolière.

Vendredi, M. Sarraj est sorti pour la première fois de la base navale où des personnalités politiques et économiques, dont le gouverneur de la Banque centrale, étaient venues le rencontrer.

Le Premier ministre et des membres du gouvernement d’union « s’adonnent à la prière du vendredi dans la mosquée de Mizrane dans le centre de la capitale Tripoli« , indiquait la page Facebook de M. Sarraj.

Depuis des semaines, les habitants de Tripoli, confrontés à une cherté de vie d’un niveau inégalé, font la queue devant les banques pour retirer un montant d’argent limité.

Pour aider son protégé, l’Union européenne a imposé jeudi des sanctions à des responsables liés à Fajr Libya mais aussi au président du Parlement rival de Tobrouk (est), Aguila Saleh.

Le gouvernement d’union a été créé après un accord signé fin 2015 sous l’égide de l’ONU par des députés des deux Parlements rivaux et ce malgré l’opposition des chefs de ces institutions.

Le plaisir du voyage en groupe

La vieillesse me guette-t-elle ? Le mois dernier, j’ai participé à un voyage de groupe avec mon épouse à Boston. Ce qui peut paraître de prime abord assez commun a en fait constitué un sacré chambardement dans nos vies. Parce que pour tout vous dire, c’était le premier voyage de groupe auquel nous participions. En effet, nous avons toujours voyagé en nous débrouillant seuls, concevant nous-mêmes nos trajets selon nos envie. Nous réservions les transports, planifions nos visites… Ca nous prenait un temps fou, mais ça nous permettait de rêver à l’avance. Evidemment, nous avons parfois vécu quelques désagréments en procédant ainsi. Mais même dans ces moments-là, nous n’imaginions pas qu’on puisse voyager d’une autre façon. Alors pourquoi avoir fait un voyage de groupe, alors ? Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette fois, j’ai eu envie qu’une agence s’occupe de tous ces préparatifs en amont, histoire de nous libérer l’esprit. Du coup, cette expérience m’a donné envie de vous présenter les avantages et les inconvénients de ce type de voyage. Côté avantage, j’ai vraiment adoré le fait de laisser le staff s’occuper de la partie administrative et des horaires. Tout ce que nous avions à faire, c’était de nous laisser porter et profiter du moment. Et si vous n’avez jamais essayé, vous pouvez me croire : c’est vraiment agréable de découvrir tous les attraits d’une région sans avoir à se soucier des problèmes de logistique ! Les limites d’un tel voyage, évidemment, c’est qu’on est moins libre de se déplacer comme on l’entend. Mais je ne me suis pas senti contraint non plus, durant notre séjour. Les organisateurs semblent avoir compris que voyage en groupe ne veut pas forcément dire rester agglutiné aux autres participants. Nous avons ainsi pu profiter de moments de relâche où ma douce et moi sommes partis en balade pour nous retrouver. Du coup, grâce à ces coupures, nous n’avons pas été étouffé par la proximité avec le reste du groupe. Au contraire même, le côté convivial qui régnait chaque soir dans le groupe a fait qu’il n’y a pas eu de tension de tout le séjour. En dépit de mes doutes, au final, ce voyage de groupe aux USA s’est avéré être une surprise de taille. D’ailleurs, je vous mets un lien vers le site de l’agence, pour ceux qui, comme nous, sont un peu frileux à l’idée de se lancer dans un tel voyage.

Boston

Foire aux vins 2016 chez Leclerc, Carrefour, Auchan, Intermarché, Monoprix…

Foire aux vins 2013 : les bons plans chez Casino, Auchan, Carrefour, Intermarché...

Foire aux vins 2013 : les bons plans chez Casino, Auchan, Carrefour, Intermarché…

A partir du 6 septembre et jusqu’à la mi-octobre, une dizaine d’enseignes donnent le coup d’envoi de leurs foires aux vins. On y trouve, bios ou non, tranquilles ou effervescents, secs ou moelleux, simples ou sophistiqués, les crus de nos vignobles et quelques crus étrangers. Et aussi la production des grands vignerons, désormais vendue en grande distribution. Une vaste réserve où puiser de quoi enrichir ou renouveller sa cave, de célébrer un anniversaire, de préparer les fêtes de fin d’année. Avec une double tendance : vins de terroir, prix contenus.Qu’y trouve-t-on ? D’abord, les bordeaux, crus classés ou crus modestes, des 2012 et des 2011, années moyennes, des 2010 et des 2009, excellents millésimes. Chaque enseigne présente une carte spécifique. Monoprix, propose de cépages oubliés, des crus de bon rapport plaisir/prix. Leclerc, avec ses 40 « Incroyables » vend des crus de haute qualité à prix doux. Même idée chez Auchan, avec ses « Coups de coeur ». Franprix vise une clientèle urbaine. Casino, dans l’esprit de l’époque, commercialise des crus prêts à boire au prix moyen de 7,03 euros. Magasins U livre des vins de terroirs, des magnums, des crus classés de Bordeaux à prix imabattable. Carrefour joue la carte du « grand plaisir à petit prix »…Voici, à raison de cinq vins par enseigne, une sélection des 50 meilleurs crus en vente dès la semaine prochaine. Le gratin des foires aux vins.

  • Facebook
  • Twitter