Intox et désinformation

Les 5 intox qui tournent en boucle dans la bouche de Nicolas Sarkozy

Les 5 intox qui tournent en boucle dans la bouche de Nicolas Sarkozy

L’ancien chef de l’Etat, candidat à la primaire à droite, appuie régulièrement sa rhétorique sur des contre-vérités maintes fois démontées. Mercredi, il a assuré qu’il avait bénéficié de cinq non-lieux, ce qui est faux. Tour d’horizon, au moment de son meeting ce dimanche au Zénith de Paris.

  • Facebook
  • Twitter

L’entreprise Carmat et son projet de coeur artificiel

Un deuxième coeur artificiel Carmat a été implanté en France

Un deuxième coeur artificiel Carmat a été implanté en France

Un deuxième coeur artificiel bioprothétique Carmat a été implanté à Nantes, il y a quelques semaines, dans la plus grande discrétion, huit mois après le décès du premier patient, Claude Dany, le 2 mars dernier.

  • Facebook
  • Twitter

Tempête Leiv: 60 000 foyers encore privés d’électricité

Une « tempête exceptionnelle », baptisée Leiv, est arrivée ce samedi vers 05h00 dans le Sud-Ouest. 250 000 foyers sont privés d’électricité, mais aucun blessé n’a été recensé.

La plus grande prudence était demandée aux habitants du Sud-Ouest. La tempête Leiv, d’une ampleur « exceptionnelle », est arrivée tôt ce samedi matin vers 5h. D’abord placées en vigilance rouge, la Gironde, la Charente et la Charente-Maritime sont revenues en vigilance jaune à la mi-journée. Six départements restent placés en vigilance orange pour vents violents: l’Allier, le Cher, la Loire, la Nièvre , le Puy-de-Dôme et la Saône-et-Loire.

EN IMAGES >> Tempête Leiv: arbres déracinés, voiture écrasée et vents à 148 km

La vigilance orange « vagues-submersion », a par ailleurs été levée pour quatre départements de la façade Atlantique: Landes, Charente-Maritime, Gironde et Vendée.

Selon Enedis (ex-ERDF), au moins 250 000 foyers étaient privés d’électricité en Nouvelle-Aquitaine, dont 120 000 en Charente-Maritime. 8000 foyers étaient déconnectés en Pays-de-la-Loire, 6000 dans le Centre.

Une voiture écrasée par un arbre

Sur le littoral aquitain, des rafales ont été enregistrées à 148 km/h au Cap Ferret (Gironde), 144 km/h à Royan (Charente-Maritime), et jusqu’à 128 km/h à l’intérieur des terres à Cognac (Charente) ou 117 km/h à Bordeaux.

A la mi-journée, les pompiers avaient effectué plus de 520 interventions en Charente, en Charente-Maritime, en Gironde, principalement pour des chutes d’arbres et de lignes électriques, des axes coupés, et des secours à la personne sans gravité particulière. Quatorze routes départementales restaient coupées à 13H00 en Charente.

A Lacanau (Gironde), un arbre est tombé sur une voiture dont la conductrice a pu se sortir à temps, indemne. « Elle a eu peur, mais plus de peur que de mal », a indiqué le maire, Laurent Peyrondet. Quatre accidents de la route liés à des chutes d’arbres ont été recensés dans le département, sans faire de blessé.

De fortes vagues restaient attendues sur le littoral, mais les petits coefficients de marée (61), devaient en « pondérer l’impact », selon Météo-France. L’agence avait prévu un phénomène « bien en-dessous » de la tempête Xynthia en 2010, qui avait frappé la façade ouest, faisant 53 morts.

La tempête Marcel attendue dimanche

La circulation des poids lourds et autocars sur le réseau national de Nouvelle-Aquitaine, qui avait été interdite depuis minuit en raison des vents violents, a pu reprendre à la mi-journée. 2300 poids lourds étaient ainsi immobilisés sur les aires d’autoroutes et voies prévues à cet effet. Le tramway de Bordeaux a également pu reprendre son activité. Des transports scolaires restent suspendus, et partout, les préfectures ont appelé a limiter les déplacements.

Selon la SNCF, le réseau a été coupé en plus de dix points par des arbres. Ils ont bloqué deux TGV en pleine voie, en Gironde et en Charente-Maritime, et retenu d’autres trains en gares, provoquant des retards allant parfois jusqu’à quatre heures. Le trafic revenait à la normale en mi-journée, malgré trois axes encore suspendus : Bordeaux-Le Verdon, Bordeaux-La Rochelle, et Pau-Bedous en Béarn.Dimanche, une troisième tempête, de moindre intensité – la troisième consécutive en moins de quatre jours – « Marcel », était attendue sur la côte atlantique, avec des vents de 100-110 km/h.

Tempête Leiv: des dégâts matériels mais pas de blessés

Une « tempête exceptionnelle », baptisée Leiv, est arrivée ce samedi vers 05h00 dans le Sud-Ouest. 250 000 foyers sont privés d’électricité, mais aucun blessé n’a été recensé.

La plus grande prudence était demandée aux habitants du Sud-Ouest. La tempête Leiv, d’une ampleur « exceptionnelle », est arrivée tôt ce samedi matin vers 5h. D’abord placées en vigilance rouge, la Gironde, la Charente et la Charente-Maritime sont revenues en vigilance jaune à la mi-journée. Six départements restent placés en vigilance orange pour vents violents: l’Allier, le Cher, la Loire, la Nièvre , le Puy-de-Dôme et la Saône-et-Loire.

EN IMAGES >> Tempête Leiv: arbres déracinés, voiture écrasée et vents à 148 km

La vigilance orange « vagues-submersion », a par ailleurs été levée pour quatre départements de la façade Atlantique: Landes, Charente-Maritime, Gironde et Vendée.

Selon Enedis (ex-ERDF), au moins 250 000 foyers étaient privés d’électricité en Nouvelle-Aquitaine, dont 120 000 en Charente-Maritime. 8000 foyers étaient déconnectés en Pays-de-la-Loire, 6000 dans le Centre.

Une voiture écrasée par un arbre

Sur le littoral aquitain, des rafales ont été enregistrées à 148 km/h au Cap Ferret (Gironde), 144 km/h à Royan (Charente-Maritime), et jusqu’à 128 km/h à l’intérieur des terres à Cognac (Charente) ou 117 km/h à Bordeaux.

A la mi-journée, les pompiers avaient effectué plus de 520 interventions en Charente, en Charente-Maritime, en Gironde, principalement pour des chutes d’arbres et de lignes électriques, des axes coupés, et des secours à la personne sans gravité particulière. Quatorze routes départementales restaient coupées à 13H00 en Charente.

A Lacanau (Gironde), un arbre est tombé sur une voiture dont la conductrice a pu se sortir à temps, indemne. « Elle a eu peur, mais plus de peur que de mal », a indiqué le maire, Laurent Peyrondet. Quatre accidents de la route liés à des chutes d’arbres ont été recensés dans le département, sans faire de blessé.

De fortes vagues restaient attendues sur le littoral, mais les petits coefficients de marée (61), devaient en « pondérer l’impact », selon Météo-France. L’agence avait prévu un phénomène « bien en-dessous » de la tempête Xynthia en 2010, qui avait frappé la façade ouest, faisant 53 morts.

La tempête Marcel attendue dimanche

La circulation des poids lourds et autocars sur le réseau national de Nouvelle-Aquitaine, qui avait été interdite depuis minuit en raison des vents violents, a pu reprendre à la mi-journée. 2300 poids lourds étaient ainsi immobilisés sur les aires d’autoroutes et voies prévues à cet effet. Le tramway de Bordeaux a également pu reprendre son activité. Des transports scolaires restent suspendus, et partout, les préfectures ont appelé a limiter les déplacements.

Selon la SNCF, le réseau a été coupé en plus de dix points par des arbres. Ils ont bloqué deux TGV en pleine voie, en Gironde et en Charente-Maritime, et retenu d’autres trains en gares, provoquant des retards allant parfois jusqu’à quatre heures. Le trafic revenait à la normale en mi-journée, malgré trois axes encore suspendus : Bordeaux-Le Verdon, Bordeaux-La Rochelle, et Pau-Bedous en Béarn.Dimanche, une troisième tempête, de moindre intensité – la troisième consécutive en moins de quatre jours – « Marcel », était attendue sur la côte atlantique, avec des vents de 100-110 km/h.

Ukraine: Kiev et Moscou s’accusent du regain de violence

Avdiïvka (Ukraine) – Le président ukrainien Petro Porochenko a appelé à faire pression sur Moscou au cinquième jour de combats entre soldats ukrainiens et rebelles prorusses dans l’est de l’Ukraine, Vladimir Poutine accusant en retour Kiev d’avoir orchestré la reprise des hostilités.

Ces affrontements, les plus violents depuis une trêve obtenue en décembre, sont aussi les premiers depuis l’investiture du président américain Donald Trump, qui prône un rapprochement avec la Russie accusée par Kiev et l’Union européenne de soutenir militairement les séparatistes.

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue slovaque Andrej Kiska, Petro Porochenko a accusé « les soldats russes » de tirer sur Avdiïvka, au coeur des combats depuis dimanche, appelant le monde à être « plus actif dans sa pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu« .

Vladimir Poutine lui a répondu au cours d’une conférence de presse avec son homologue hongrois Viktor Orban à Budapest, accusant l’armée ukrainienne d’avoir déclenché les affrontements et « avancé de 200 mètres dans le territoire contrôlé par les milices » avant d’en être repoussé.

Les autorités ukrainiennes cherchent « à travers ce conflit » à « établir des relations » avec l’administration Trump, a déclaré le président russe. « C’est beaucoup plus facile ainsi de mettre l’administration (américaine) actuelle au courant des problèmes ukrainiens« , a-t-il ajouté.

Pour sa part, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU Nikki Haley, a déclaré lors de sa première intervention très attendue devant le Conseil de sécurité vouloir « de meilleures relations avec la Russie« .

« Cependant la situation critique dans l’est de l’Ukraine appelle une condamnation forte et claire des agissements russes« , a souligné l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud.

Elle a averti que les sanctions contre la Russie resteront en place « jusqu’à ce que la Russie redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l’Ukraine« .

– ‘Un certain changement de ton’ –

A l’issue de cette réunion, l’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a affirmé avoir « noté un certain changement de ton« . « Nous ne sommes qu’au début du chemin et j’espère que ce chemin nous mènera à quelque chose de plus constructif« , a-t-il ajouté.

Sur le terrain, les combattants des deux camps ont continué à s’affronter jeudi à coups de roquettes et d’obus de mortier, qui ont notamment tué une civile. Les autorités séparatistes ont annoncé le décès d’un de leurs combattants dans les faubourgs d’Avdiïvka et l’armée ukrainienne la mort de deux de ses soldats, portant à 23 le nombre de morts depuis la reprise des violences.

Alors que les températures descendent sous les -20° en plein coeur de l’hiver ukrainien, les 20.000 habitants d’Avdiïvka doivent en outre faire face à des pénuries de chauffage et d’eau courante en raison des dégâts infligés à la centrale électrique de la ville.

La question de la responsabilité initiale dans la rupture de la trêve n’est pas tranchée, les deux camps, soldats ukrainiens et rebelles prorusses, s’accusant mutuellement. Mais la ville d’Avdiïvka, sur la ligne de front, est sous le contrôle de l’armée ukrainienne, et des soldats ukrainiens ont indiqué à l’AFP avoir été pris par surprise par les attaques des séparatistes durant le week-end.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, une journaliste de l’AFP sur place a été témoin d’attaques menées par les rebelles contre des positions ukrainiennes.

La diplomatie ukrainienne a démenti jeudi les accusations de Moscou selon lesquelles Kiev a intensifié les violences pour attirer l’attention internationale sur ce conflit quasiment gelé, dénonçant des allégations « à la fois absurdes et complètement fausses« .

– Mortiers et gruau –

L’armée ukrainienne a affirmé à l’AFP avoir repoussé « plusieurs attaques » contre ses positions.

Un soldat ukrainien répondant au nom de guerre de « Zoo » a par ailleurs indiqué jeudi à l’AFP être persuadé que des soldats russes avaient participé aux attaques contre Avdiïvka.

Face à la menace de pénurie alimentaire, l’armée a installé des cantines itinérantes pour distribuer du gruau de sarrasin et du thé à plusieurs centaines d’habitants. Sept camps ont été installés pour permettre à la population de se réchauffer.

Avdiïvka a toujours été un point stratégique du conflit. Prise par les combattants prorusses en avril 2014 en écho au soulèvement pro-européen du Maïdan à Kiev, la ville a été reprise quelques mois plus tard par les troupes de Kiev qui y ont depuis gardé un très important contingent.

Distante de moins de 10 kilomètres du bastion rebelle de Donetsk, c’est aussi un noeud routier dont les combattants rebelles ont su profiter pour déplacer des armes lourdes, sa cokerie ayant aussi une importance cruciale pour l’alimentation en électricité de la région.