Comment j’ai trouvé l’aide qu’il me manquait

Contrairement aux idées reçues, la France regorge de talents qui souhaitent prendre en main leur avenir en créant leur activité. Il existe des structures dans les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) qui nous aident et nous accompagnent gratuitement dans notre projet de création d’entreprises. Je suis une entrepreneure accompagnée par l’association Positive Planet France qui porte le programme « Entreprendre en Banlieue ». Voici mon histoire.  A 16 ans, j’ai quitté l’école avec seulement en poche le brevet des collèges et comme la plupart des jeunes de mon âge, je ne savais pas dans quelle direction me diriger. J’ai alors enchainé les petits jobs tels que femme de ménage, baby-sitter ou encore aide maternelle. A mon vingt-et-unième anniversaire, force est de constater qu’il y avait que peu d’opportunités sur mon île natale, la Guadeloupe, j’ai décidé de prendre ma vie en main et de faire mes valises. J’ai alors pris la direction de l’Hexagone à la recherche d’un travail plus lucratif mais n’ayant aucun diplôme universitaire, je ne pouvais pas prétendre à des postes qualifiés. Je n’ai pas abandonné pour autant, puisque j’ai effectué une remise à niveau et un bilan de compétences pour trouver ma voie. Cela m’a fait prendre conscience des choses que j’appréciais et qui devaient se retrouver dans ma carrière professionnelle comme le contact humain. J’ai alors suivi une formation d’auxiliaire de vie, puis de garde malade. Ces deux formations m’ont permis d’exercer dans des maisons de retraite, dans une crèche hospitalière et au sein de différentes haltes garderies. En 1994, j’ai découvert les métiers du secteur médico-social et je me suis engagée dans cette voie où j’ai accompli une ascension, à mon sens, phénoménale: trois diplômes d’Etat et trois certificats d’aptitudes en vingt ans de carrière. Une fois certifiée en tant qu’Aide Médico-Psychologique (AMP), j’ai œuvré auprès de personnes en situation de handicap mental et psychique. J’ai dû faire face aux horaires décalés et au travail le week-end qu’exigeait ce métier. Cela m’a conduit à faire quelques sacrifices sur ma vie de famille mais je me suis toujours accrochée pour réussir chaque diplôme que je désirais obtenir.  Ayant fait le tour de mon métier, j’ai décidé de sauter le pas de la reconversion.  Ma volonté de créer ma propre entreprise n’a pas été soudaine. J’ai commencé au fur et à mesure des années à sentir que j’avais atteint mes limites dans chacun des postes occupés. Je ressentais le besoin d’explorer un autre univers professionnel me permettant d’aider les personnes autrement. Mon travail était devenu oppressant du fait des changements fréquents dans les réglementations. Cela était source de stress et s’éloignait de ce que j’aimais réellement faire. J’ai donc pris une deuxième fois mon destin en main et j’ai sauté le pas de la reconversion en 2013. A cette époque, je pratiquais la sophrologie en parallèle de mon travail et j’ai constaté qu’il y avait une demande de plus en plus forte pour des soins de relaxation. J’ai alors décidé de me lancer moi-même dans cette profession en réalisant une formation de sophrologue – relaxologue à l’Institut Cassiopée. J’ai obtenu ma certification en mai 2015 et je continue aujourd’hui de me former pour obtenir le certificat de Maître Praticien en Sophrologie et Relaxation qui correspond à la deuxième année de sophrologie. L’obtention de ces diplômes fait partie de mes futurs projets comme l’ouverture de mon propre cabinet.  J’avais intégré une nouvelle identité professionnelle mais je n’avais aucune formation dans la gestion commerciale et financière.  Pour créer ma propre entreprise, j’ai fait appel à plusieurs organismes d’aide à la reconversion mais ma situation ne correspondait jamais à leur critère. Je me suis alors sentie seule face à la dure réalité de la création d’entreprise. C’est à cette époque qu’à Pôle emploi j’ai entendu parler de l’association Positive Planet à Clichy-sous-Bois. Dès le premier rendez-vous obtenu et jusqu’à aujourd’hui, l’association a su être à mon écoute. Elle m’a exposé toutes les étapes de la création d’entreprise, ce qui m’a permis d’ajuster mon projet! Je pensais que je n’étais qu’au stade de l’idée alors que finalement j’avais bien plus avancé que ça. C’est aussi grâce à elle que j’ai compris toutes les démarches administratives comme l’inscription à l’URSSAF. Je connaissais très bien mon métier de sophrologue – relaxologue mais je n’avais aucune formation dans la gestion commerciale et financière. De plus, je ne savais pas m’exprimer en public: présenter mes services pour me faire connaitre était pour moi un exercice difficile à exécuter. En tant qu’entrepreneure, j’ai fait quelques erreurs de débutante comme mettre mes flyers sur les parebrises des voitures. Cela n’a eu aucun impact et coûte relativement cher. Mais ces maladresses m’ont permis d’évaluer l’importance d’une stratégie de communication solide. Au total, j’ai eu six rendez-vous et même après la création de mon entreprise, je reste en relation avec l’équipe de Positive Planet. A côté de cela, j’ai aussi eu l’occasion de faire la rencontre d’Ibrahim du PACE à Montfermeil au sein duquel j’ai bénéficié de deux ateliers qui m’ont également beaucoup aidée dans les démarches commerciales auprès du public.  Cela fait aujourd’hui trois ans que j’ai quitté mon emploi et je n’ai aucun regret: j’adore mon quotidien!  Au commencement de mon activité, j’ai eu parfois des moments difficiles où je n’avais pas le moral mais ces moments m’ont grandement enrichie. Il faut savoir que la réalité de la création d’entreprise est complexe et demande de se renseigner en permanence. Or, j’ai été accompagnée et c’est ça l’essentiel! L’équipe de Positive Planet est pertinente dans leurs conseils et c’est un véritable soutien psychologique. L’important est de rencontrer des personnes qui peuvent vous aider, d’échanger avec ses collègues sur son projet et de persévérer dans ce que l’on aime faire. Par exemple, j’ai intégré un réseau de professionnels qui m’aident à trouver les réponses à mes questions quotidiennes. Pour ma part, je pense qu’un entrepreneur doit également avoir certaines qualités comme la persévérance, la détermination et la passion: il doit être un vrai titan! Beaucoup de personnes rêvent de se lancer dans la création d’entreprise mais n’osent pas le faire, ce qui est le cas de l’une de mes anciennes responsables que j’ai eu l’occasion de croiser récemment. Or moi, je suis positive, je pense que l’on a toujours le choix de faire ce que l’on veut et je l’ai prouvé à toutes les personnes qui en doutaient encore! Aujourd’hui, cela fait trois ans que j’ai démissionné et je n’ai aucun regret: j’adore mon quotidien! Quand je regarde tout ce que j’ai accompli je suis fière de mon parcours. Mon travail est valorisé et mon entourage continue de m’encourager au quotidien. Je considère réellement que l’entrepreneuriat a changé mon quotidien. Contrairement aux idées reçues, la France regorge de talents qui souhaitent prendre en main leur avenir en créant leur activité. Il existe des structures dans les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) qui nous aident et nous accompagnent gratuitement dans notre projet de création d’entreprises. Je suis une entrepreneure accompagnée par l’association Positive Planet France qui porte le programme « Entreprendre en Banlieue ». Voici mon histoire.  A 16 ans, j’ai quitté l’école avec seulement en poche le brevet des collèges et comme la plupart des jeunes de mon âge, je ne savais pas dans quelle direction me diriger. J’ai alors enchainé les petits jobs tels que femme de ménage, baby-sitter ou encore aide maternelle. A mon vingt-et-unième anniversaire, force est de constater qu’il y avait que peu d’opportunités sur mon île natale, la Guadeloupe, j’ai décidé de prendre ma vie en main et de faire mes valises. J’ai alors pris la direction de l’Hexagone à la recherche d’un travail plus lucratif mais n’ayant aucun diplôme universitaire, je ne pouvais pas prétendre à des postes qualifiés. Je n’ai pas abandonné pour autant, puisque j’ai effectué une remise à niveau et un bilan de compétences pour trouver ma voie. Cela m’a fait prendre conscience des choses que j’appréciais et qui devaient se retrouver dans ma carrière professionnelle comme le contact humain. J’ai alors suivi une formation d’auxiliaire de vie, puis de garde malade. Ces deux formations m’ont permis d’exercer dans des maisons de retraite, dans une crèche hospitalière et au sein de différentes haltes garderies. En 1994, j’ai découvert les métiers du secteur médico-social et je me suis engagée dans cette voie où j’ai accompli une ascension, à mon sens, phénoménale: trois diplômes d’Etat et trois certificats d’aptitudes en vingt ans de carrière. Une fois certifiée en tant qu’Aide Médico-Psychologique (AMP), j’ai œuvré auprès de personnes en situation de handicap mental et psychique. J’ai dû faire face aux horaires décalés et au travail le week-end qu’exigeait ce métier. Cela m’a conduit à faire quelques sacrifices sur ma vie de famille mais je me suis toujours accrochée pour réussir chaque diplôme que je désirais obtenir.  Ayant fait le tour de mon métier, j’ai décidé de sauter le pas de la reconversion.  Ma volonté de créer ma propre entreprise n’a pas été soudaine. J’ai commencé au fur et à mesure des années à sentir que j’avais atteint mes limites dans chacun des postes occupés. Je ressentais le besoin d’explorer un autre univers professionnel me permettant d’aider les personnes autrement. Mon travail était devenu oppressant du fait des changements fréquents dans les réglementations. Cela était source de stress et s’éloignait de ce que j’aimais réellement faire. J’ai donc pris une deuxième fois mon destin en main et j’ai sauté le pas de la reconversion en 2013. A cette époque, je pratiquais la sophrologie en parallèle de mon travail et j’ai constaté qu’il y avait une demande de plus en plus forte pour des soins de relaxation. J’ai alors décidé de me lancer moi-même dans cette profession en réalisant une formation de sophrologue – relaxologue à l’Institut Cassiopée. J’ai obtenu ma certification en mai 2015 et je continue aujourd’hui de me former pour obtenir le certificat de Maître Praticien en Sophrologie et Relaxation qui correspond à la deuxième année de sophrologie. L’obtention de ces diplômes fait partie de mes futurs projets comme l’ouverture de mon propre cabinet.  J’avais intégré une nouvelle identité professionnelle mais je n’avais aucune formation dans la gestion commerciale et financière.  Pour créer ma propre entreprise, j’ai fait appel à plusieurs organismes d’aide à la reconversion mais ma situation ne correspondait jamais à leur critère. Je me suis alors sentie seule face à la dure réalité de la création d’entreprise. C’est à cette époque qu’à Pôle emploi j’ai entendu parler de l’association Positive Planet à Clichy-sous-Bois. Dès le premier rendez-vous obtenu et jusqu’à aujourd’hui, l’association a su être à mon écoute. Elle m’a exposé toutes les étapes de la création d’entreprise, ce qui m’a permis d’ajuster mon projet! Je pensais que je n’étais qu’au stade de l’idée alors que finalement j’avais bien plus avancé que ça. C’est aussi grâce à elle que j’ai compris toutes les démarches administratives comme l’inscription à l’URSSAF. Je connaissais très bien mon métier de sophrologue – relaxologue mais je n’avais aucune formation dans la gestion commerciale et financière. De plus, je ne savais pas m’exprimer en public: présenter mes services pour me faire connaitre était pour moi un exercice difficile à exécuter. En tant qu’entrepreneure, j’ai fait quelques erreurs de débutante comme mettre mes flyers sur les parebrises des voitures. Cela n’a eu aucun impact et coûte relativement cher. Mais ces maladresses m’ont permis d’évaluer l’importance d’une stratégie de communication solide. Au total, j’ai eu six rendez-vous et même après la création de mon entreprise, je reste en relation avec l’équipe de Positive Planet. A côté de cela, j’ai aussi eu l’occasion de faire la rencontre d’Ibrahim du PACE à Montfermeil au sein duquel j’ai bénéficié de deux ateliers qui m’ont également beaucoup aidée dans les démarches commerciales auprès du public.  Cela fait aujourd’hui trois ans que j’ai quitté mon emploi et je n’ai aucun regret: j’adore mon quotidien!  Au commencement de mon activité, j’ai eu parfois des moments difficiles où je n’avais pas le moral mais ces moments m’ont grandement enrichie. Il faut savoir que la réalité de la création d’entreprise est complexe et demande de se renseigner en permanence. Or, j’ai été accompagnée et c’est ça l’essentiel! L’équipe de Positive Planet est pertinente dans leurs conseils et c’est un véritable soutien psychologique. L’important est de rencontrer des personnes qui peuvent vous aider, d’échanger avec ses collègues sur son projet et de persévérer dans ce que l’on aime faire. Par exemple, j’ai intégré un réseau de professionnels qui m’aident à trouver les réponses à mes questions quotidiennes. Pour ma part, je pense qu’un entrepreneur doit également avoir certaines qualités comme la persévérance, la détermination et la passion: il doit être un vrai titan! Beaucoup de personnes rêvent de se lancer dans la création d’entreprise mais n’osent pas le faire, ce qui est le cas de l’une de mes anciennes responsables que j’ai eu l’occasion de croiser récemment. Or moi, je suis positive, je pense que l’on a toujours le choix de faire ce que l’on veut et je l’ai prouvé à toutes les personnes qui en doutaient encore! Aujourd’hui, cela fait trois ans que j’ai démissionné et je n’ai aucun regret: j’adore mon quotidien! Quand je regarde tout ce que j’ai accompli je suis fière de mon parcours. Mon travail est valorisé et mon entourage continue de m’encourager au quotidien. Je considère réellement que l’entrepreneuriat a changé mon quotidien.