Marseille – Malgré la suspension par le Conseil d’Etat de l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), plusieurs communes, Nice en tête, font de la résistance, s’exposant à de nouveaux recours devant les tribunaux si elles continuent à appliquer leurs propres arrêtés.
Le Conseil d’Etat a mis vendredi un coup d’arrêt aux interdictions des tenues « ne respectant pas la laïcité » sur les plages publiques prises par une trentaine de communes du littoral, en appelant au « respect des libertés garanties par les lois« .
Le premier concerné, Lionnel Luca, député-maire LR de Villeneuve-Loubet, a annoncé qu’il se conformerait à la décision de la juridiction administrative suprême, n’étant « pas un rebelle« . « J’appliquerai bien sûr, la décision du Conseil d’Etat, quoi qu’on en pense« , a réagi M. Luca, tout en se disant favorable à une loi sur cette question, à l’instar de nombreux élus de droite et d’extrême droite.
Toutefois, de nombreux maires – notamment ceux sur la Côte d’Azur de Nice, Menton, Fréjus, Mandelieu-la-Napoule, ou encore de Sisco en Haute-Corse, de Leucate (Aude) ou du Touquet (Pas-de-Calais) – ont fait savoir que leurs arrêtés demeuraient en vigueur.
Une prise de position symbolique puisque ceux-ci ont une durée d’application limitée à fin août, mi-septembre, selon les cas, et que les verbalisations ont été rares.
« Tous ces arrêtés, s’ils sont maintenus, vont être attaqués« , a averti samedi Me Patrice Spinosi, avocat de la Ligue des droits de l’Homme qui avait saisi le Conseil d’Etat. « La LDH a d’ores et déjà prévu de demander le retrait de ces différents arrêtés« , a-t-il souligné sur France Inter, rappelant qu’ils « ne sont pas conformes aux libertés fondamentales« .
-« polémique qui n’a plus lieu d’être« –
Me Spinosi a dit encore avoir « du mal à comprendre comment des hommes politiques continuent à argumenter sur une polémique qui n’a plus lieu d’être« .
Le Premier ministre Manuel Valls estime pour sa part que la décision du Conseil d’Etat « n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société » sur cette question. « Rester silencieux, comme par le passé, c’est un petit renoncement. Une démission de plus« , a-t-il dit sur sa page Facebook, au moment où le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve prônait « l’apaisement« .
A Nice, la mairie a toutefois fait savoir que les femmes portant un burkini « continueront d’être verbalisées« , tant que l’arrêté n’est pas invalidé. Le maire FN de Fréjus David Rachline a affirmé que l’arrêté qu’il a pris reste « toujours valable« , jusqu’au 12 septembre, n’étant sous le coup d' »aucune procédure« .
Le député-maire LR du Touquet Daniel Fasquelle juge que son arrêté visant à « assurer la sécurité sur la plage » n’a été que « partiellement invalidé » par la décision du Conseil d’Etat et « continuera de s’appliquer« .
Le maire d’Eze, une petite commune des Alpes-Maritimes, Stéphane Cherki (DVD) a, lui, décidé d’annuler l’arrêté « par respect du Conseil d’Etat« , précisant qu’aucune femme en burkini n’avait été verbalisée dans sa commune.
« J’avais peut-être été un peu vite car, personnellement, j’ai fait cet arrêté pour défendre la liberté des femmes, mais on constate que beaucoup de gens demandent à pouvoir le porter, a-t-il dit à l’AFP. Je ne vais pas restreindre les libertés individuelles, sinon on va finir par prendre un arrêté anti-seins nus ou autres. Et enfin, ça ne gêne pas grand monde » a-t-il affirmé.
Sur le littoral azuréen, Antibes est la seule grande commune à ne pas avoir pris de mesure d’interdiction. Le député-maire LR, Jean Leonetti, proche d’Alain Juppé, avait affirmé que ces arrêtés étaient « faciles à prendre mais très difficiles à mettre en oeuvre« .
Dans ce débat, les deux principaux candidats à la primaire de la droite ont défendu des lignes divergentes, l’ancien président Nicolas Sarkozy appelant à une interdiction du burkini tandis que l’ex-Premier ministre Alain Juppé se dit opposé à « une loi de circonstance« .
Tout juste élu, le nouveau Grand maître du Grand Orient de France, Christophe Habas, a dit vendredi à Marselle « craindre que ce burkini ne soit instrumentalisé par le politique et ajoute à la confusion dans l’esprit des Français sur ce qu’est ou ce que n’est pas la laïcité« .
Un tremblement de terre de magnitude 6,2 a frappé le centre de l’Italie tôt ce mercredi. De nombreuses personnes sont disparues et seraient toujours prisonnières des décombres.
Le séisme était d’une magnitude de 6,2 selon l’Institut américain de géologie (USGS), 6.0 selon son équivalent italien. Ce mercredi, une violente secousse a frappé le centre de l’Italie, détruisant de nombreux bâtiments et ensevelissant des habitants. Le bilan provisoire donné par le chef du gouvernement Matteo Renzi fait état de 120 morts.
PHOTOS ET VIDEOS >> Des maisons entières rasées à Pescara del Tronto
« Ce sont des séismes sévères, avec cette magnitude, on a des écroulements (de bâtiments) », a déclaré Fabrizio Curcio, le chef de la protection civile.
La France a déclaré se tenir prête à apporter aux autorités italiennes « tout le soutien qui pourrait s’avérer nécessaire dans les heures et les jours qui viennent ».
La ville de Pescara del Tronto compte pour l’instant 10 morts
C’est à Pescara del Tronto, commune qui dépend d’Arquata dans la région des Marches, que le bilan était le plus lourd mercredi matin avec dix morts, selon la protection civile régionale.
LIRE AUSSI >> Séisme en Italie: la région connait la plus grande activité sismique d’Europe
L’agence italienne Agi a évoqué une centaine de disparus, pris au piège dans leurs maisons qui se sont écroulées alors qu’ils dormaient à poings fermés.
Le maire d’Accumoli, l’une des communes les plus touchées car située tout près de l’épicentre du séisme, a de son côté fait état de deux morts, décrivant une ville à moitié détruite. Selon l’édile de ce petit village de moins de 1000 habitants, au moins quatre personnes d’une même famille seraient encore prisonnières des décombres. « Ici, c’est une tragédie, nous avons des morts et des bâtiments détruits », a-t-il déclaré à l’agence italienne Agi.
EN IMAGES >> Séisme en Italie: « La moitié de la ville a disparu »
Une journaliste qui dormait la nuit dernière à Accumoli a indiqué sur Rainews24 avoir été réveillée par une très forte secousse qui a creusé une brèche dans le mur de sa chambre.
« On entend des voix provenant des décombres »
Six personnes auraient été retrouvées sans vie dans les décombres à Amatrice, une ville de 2500 habitants, dans la région du Latium, non loin de l’épicentre du séisme, selon le président de la région Nicola Zingaretti. Il s’agirait de la seconde ville la plus touchée. Les aiguilles de l’horloge du clocher sont restées bloquées sur l’heure de la plus violente secousse à 3H39 du matin.
Là encore, des scènes de destruction totale ont été racontées par les habitants de ce village pittoresque, encore envahi de touristes à cette période de l’année.
Le maire d’Amatrice, Sergio Pirozzi, a indiqué sur Rainews24 que son petit village avait été partiellement détruit et que des habitants étaient bloqués sous les décombres. « On entend des voix provenant des décombres », a-t-il déclaré sur cette chaîne d’informations en continu. Deux jeunes Afghanes, réfugiées à Amatrice, ont été entendues appeler à l’aide sous les décombres. Les secouristes s’efforçaient mercredi matin de les sauver, selon Agi.
Le maire de la ville très touristique de Norcia, Nicola D’Alemanno, a assuré qu’il n’y avait pas eu de victimes chez ses administrés, seulement quelques blessés légers, et des dégâts matériels limités.
Les secousses ont réveillé les Romains
Le fort séisme a atteint la magnitude 6,2, selon l’Institut américain de géologie (USGS). Il a secoué le centre de la péninsule italienne mercredi vers 3h30 (1h30 GMT) et a été ressenti jusqu’à Rome. Les secousses ont réveillé de nombreux Romains.
L’épicentre se trouvait à 10 km au sud-est de Norcia, une ville de la région d’Ombrie, à environ 150 km au nord-est de Rome, a précisé l’USGS, qui a assorti son communiqué d’une alerte rouge, suggérant d’éventuels dommages importants.
La protection civile italienne a diffusé deux numéros d’urgence: le 800 840 840 et le 803 555.
De précédents séismes très meurtriers
Plusieurs répliques ont suivi ce séisme, dont une de magnitude de 3,9 dans la province de Pérouse, et une autre de magnitude 5,3 ressentie vers 4h30 (2h30) dans la capitale italienne, faisant trembler les palais de la ville éternelle.
En 2009, un séisme de magnitude 6,3, dont l’épicentre a été identifié dans la région de l’Aquila dans le centre de l’Italie, avait fait 308 morts. Là aussi, la secousse avait été ressentie jusqu’à Rome, à 90 km de là, mais l’épicentre était situé tout près de la ville de l’Aquila, chef-lieu important de la région, ce qui n’est pas le cas cette fois, a indiqué ce mercredi le chef de la protection civile italienne.
Mais c’est le 23 novembre 1980 que l’Italie a connu son séisme le plus meurtrier du siècle. La secousse principale, d’une magnitude de 6,9, avait duré plus d’1 min 30, dans la province d’Avellino, en Italie du Sud. Plus de 2700 personnes étaient décédées et près de 9000 autres avaient été blessées.
Les fortes chaleurs vont durer sur tout le pays jusqu’à vendredi, atteignant jusqu’à 38 degrés. Météo-France a placé ce mercredi après-midi 37 départements en vigilance orange canicule.
Météo France a placé 37 départements en vigilance orange canicule. Sont concernés: l’Aisne, l’Allier, les Ardennes, l’Aube, la Charente, le Cher, la Côte-d’Or, la Creuse, l’Eure-et-Loir, la Gironde, l’Indre, l’Indre-et-Loire, les Landes, le Loir-et-Cher, la Loire, le Loiret, le Lot, la Marne, la Haute-Marne, la Meuse, la Nièvre, le Nord, le Pas-de-Calais, le Puy-de-Dôme, le Rhône, la Saône-et-Loire, Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, la Vienne, la Haute-Vienne, l’Yonne, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et enfin le Val-d’Oise. L’alerte est maintenue au moins jusqu’à jeudi, 16h.
Mercredi chaud et ensoleillé
De l’ouest de la Bretagne et du Cotentin au littoral du Pas de Calais, les températures atteignent 25 à 30 degrés, 22 à 25 sur la pointe bretonne. Mais dans l’après-midi, le ciel deviendra menaçant sur la Bretagne et le Cotentin avec un risque d’averse localement orageuse.
Sur les côtes atlantiques et les plages de Méditerranée, la chaleur reste raisonnable avec 27 à 31 degrés.
Sur l’ouest de la Lorraine, l’Alsace et la Franche-Comté, il fera 29 à 32 degrés.
Partout ailleurs, les thermomètres grimpent entre 32 et 35 degrés en général, et jusqu’à 35 à 37 de l’Ile de France à l’Aquitaine. Localement, ils pourront monter jusqu’à 38 dans le Centre.
Vague de chaleur jusqu’à vendredi matin
Météo-France précise que les fortes chaleurs prendront fin « au plus tôt » vendredi, à 7h. Jeudi, la chaleur s’annonce de nouveau écrasante.
Si les nuages, quelques averses, voire un orage pourront se déclencher sur l’ouest de la Bretagne, la pointe du Cotentin, les côtes de l’Atlantique, de la Manche et les plages du Languedoc-Roussillon, le reste du pays profitera du plein soleil avec des températures entre 15 et 20 degrés le matin.
Au coeur de l’après-midi, il fera 24 à 28 degrés sur l’ouest de la Bretagne et les côtes de Manche, 28 à 32 près de l’océan et de la Méditerranée. Ailleurs, prévoyez 32 à 35 degrés, 35 à localement 37/38 de l’Ile-de-France et de la Champagne jusqu’au Centre, le nord de l’Auvergne, le Poitou-Charentes et le Sud-Ouest.
Paris, qui prévoit un pic de pollution à l’ozone, a annoncé que le stationnement résidentiel sera gratuit.
Présidentielle 2017: Nicolas Sarkozy annonce sa candidature dans un livre
Le président du parti les Républicains, Nicolas Sarkozy, a annoncé sa candidature à présidentielle 2017, via la primaire à droite, dans un livre intitulé Tout pour la France, qui sera publié ce mercredi. Il quitte la présidence du parti Les Républicains.
Les Bleus comptent 31 médailles au total. Les cavaliers du saut d’obstacles par équipes sont les derniers champions olympiques français aux Jeux de Rio.
8 médailles d’or
L’équipe de France de saut d’obstacle. Après le titre en concours complet, les cavaliers de l’équipe de France de saut d’obstacles ont été sacrés champions olympiques ce mercredi à Rio. Roger-Yves Bost, Philippe Rozier, Kevin Staut et Pénélope Leprevost décrochent la huitième médaille d’or pour la délégation tricolore, la trentième médaille au total.
L’équipe de France d’épée. Après avoir remporté le clasico de l’escrime face à la Hongrie en demi-finale, les Bleus ont écrasé l’Italie en finale, sur le score de 45 à 31. Une victoire acquise sans le numéro 1 mondial Gauthier Grumier qui a été remplacé par Jean-Michel Lucenay pour le dernier match du tournoi olympique. Un choix surprenant, mais qui a porté ses fruits. C’est la troisième médaille pour l’escrime française lors de cette olympiade.
Charline Picon (planche à voile RS:X). Tout était encore jouable pour la Française, dans le top 6 à l’aube de la dernière journée de régates. Bien partie, elle se classe deuxième de l’ultime course, loin devant ses rivales au podium olympique. La véliplanchiste de 31 ans devient donc championne olympique, douze ans après Faustine Ferret, médaillée d’or à Athènes.
Teddy Riner (judo, +100kg). En décrochant son deuxième titre olympique d’affilée, Teddy Riner est entré un peu plus dans l’histoire de son sport, égalant David Douillet. Le porte-drapeau de l’équipe de France olympique, octuple champion du monde, poursuit sa domination sans partage dans la catégorie des lourds. Et elle pourrait durer encore quelques années.
Emilie Andeol (judo, +78kg). Pour sa première participation aux Jeux, la Bordelaise a créé la surprise en s’imposant dans la catégorie des plus de 78 kilos, quelques minutes avant le sacre annoncé de Teddy Riner. Un véritable exploit pour la judokate, bien plus légère que ses rivales. C’est la médaille d’or surprise du judo français à Rio.
Jérémie Azou et Pierre Houin (aviron, deux de couple poids léger)
Enfin une médaille d’or pour l’aviron français. Jérémie Azou et Pierre Houin ont mis fin à 12 ans de disette en décrochant le titre olympique du deux de couple poids léger. Une performance attendue pour les leaders mondiaux de la catégorie, même s’ils ne naviguent ensemble que depuis quelques mois. Jérémie Azou, qui partageait son bateau avec Stany Delayre jusque-là, a changé de coéquipier au moment de l’éclosion de Pierre Houin, 22 ans, l’un des grands talents de l’aviron. On ne pouvait pas lui donner tort.
Denis Gargaud Chanut (canoë slalom). Il a déroulé tout au long de la compétition. Serein en qualification, il est apparu intouchable en demi-finale, réalisant le troisième temps sans forcer. Il a conclu magnifiquement en finale, réussissant un parcours sans faute avec près d’une seconde d’avance sur le deuxième. Il succède ainsi à Tony Estanguet.
L’équipe de concours complet (équitation). Astier Nicolas, Karim Laghouag, Thibaut Valette et Mathieu Lemoine ramènent la première médaille d’or française des Jeux de Rio. Troisièmes lors du dernier passage en saut d’obstacle, ils ont profité des fautes allemandes et australiennes pour monter sur la première marche du podium. Et ce, dès leur première participation aux Jeux.
11 médailles d’argent
Sofiane Oumiha (boxe). Le boxeur toulousain de 21 ans a réalisé un beau parcours en -60 kg, à la mesure de son talent. Il s’est cependant incliné contre le Brésilien Robson Conceiçao en finale.
Mélina Robert-Michon (disque). Inattendue à ce niveau, la lanceuse française a amélioré son propre record de France (66,73m) de près de cinquante centimètres pour se hisser sur la deuxième marche du podium. Elle termine loin derrière l’intouchable Croate Sandra Perkovic (69,21m), qui lance son disque trois mètres plus loin que les autres.
Renaud Lavillenie (perche). Il venait à Rio pour une deuxième médaille d’or olympique. Il repart finalement avec une médaille d’argent. Le perchiste français, archi favori, n’avait pas prévu qu’un Brésilien se surpasse à domicile pour le devancer. A 6,03m, Thiago Braz laisse Renaud Lavillenie à 5 cm. Pas de regrets pour le Clermontois qui, de son propre aveu, ne pouvait faire mieux.
Jean Quiquampoix (tir rapide à 25m). C’était l’un des outisders de l’épreuve. A 20 ans seulement, le Français monte sur son premier podium olympique dès sa première participation aux Jeux. Il décroche l’argent d’une discipline où il faut tirer 5 balles en moins de 4 secondes, au terme d’une finale pleine de rembondissements. Mal parti, il a enchaîné les 5/5 pour refaire son retard et battre à la « mort subite » deux concurrents chinois. Il termine juste derrière l’Allemand Reitz. Ce gendarme, licencié à Antibes était le premier Français à participer à cette épreuve olympique depuis 1988.
Florent Manaudou (natation, 50m nage libre). Grand favori sur la distance, le nageur français n’a pas réussi à conserver son titre, quatre ans après son sacre surprise à Londres. Florent Manaudou a été battu pour un centième par l’Américain Anthony Ervin, de nouveau champion olympique seize ans après son sacre à Sydney.
L’équipe de France masculine de fleuret (escrime). Après les titres d’Emilie Andeol et Teddy Riner en judo, Erwann Le Pechoux, Enzo Lefort, Jérémy Cadot et Jean-Paul Tony Hélissey sont passés tout près d’apporter un troisième titre en l’espace de deux heures à la délégation française. Après avoir battu les favoris italiens en demi-finales, les fleurettistes se sont finalement inclinés en finale contre les Russes, dans une rencontre où ils auront longtemps mené au score.
Jean-Charles Valladont (tir à l’arc). L’archer français a lancé la moisson tricolore du vendredi 12 août en décrochant l’argent lors de l’épreuve individuelle de tir à l’arc. Une belle surprise pour ce grand amateur de chasse au sanglier, n°4 mondial de sa discipline. Seul un archer coréen a eu raison de lui en finale des Jeux.
Audrey Tcheuméo (judo -78kg). La deuxième médaille d’argent pour les judokates de l’équipe de France. Médaillée de bronze aux JO de Londres, Audrey Tcheuméo est montée d’une marche sur le podium en décrochant l’argent. Elle a promis, au micro de France TV qu’elle irait chercher l’or à Tokyo en 2020.
Clarisse Agbegnenou (judo -63kg). Elle a survolé sa catégorie avant de tomber sur un os en finale, comme aux championnats du monde 2015. La Slovène Tina Trstenjak a mis à peine plus d’une minute pour venir à bout de la Française, qui quitte ses premiers Jeux olympiques avec une médaille d’argent. Sur le podium, elle avait du mal à cacher sa déception.
Astier Nicolas (concours complet individuel d’équitation). Le cavalier de 27 ans s’est adjugé l’argent en individuel, moins de deux heures après avoir pris l’or par équipes. Il a fait tomber une barre au saut lors de son dernier passage, mais avait emmagasiné assez d’avance pour ne pas s’en inquiéter.
Le relais 4x100m nage libre (natation). Champion olympique aux JO de Londres, le relais reste sur le podium, mais derrière les Américains. Contrairement à 2008, Michael Phelps et ses coéquipiers n’ont pas coiffé les Bleus au poteau, bénéficiant d’une bonne longueur d’avance. Mehdy Metella, suivi de Fabien Gilot, Florent Manaudou et Jérémy Stravius repartent cependant avec une belle médaille d’argent qui a ouvert le compteur de la France à Rio.
12 médailles de bronze
Mahiédine Mekhissi (3000 m steeple). Grâce à une réclamation portée contre le Kenyan Ezekiel Kemboi, initialement 3e coupable d’être sorti de la piste, Mahiedine Mekhissi récupère le bronze. Sa 3e médaille olympique après l’argent à Pékin et Londres. La course a été remporté par un autre Kenyan, Conseslus Kipruto, devant l’Américain Evan Jager.
Dimitri Bascou (110 m haies). Malgré une petite faute technique qui aurait pu lui coûter sa place, le Martiniquais a terminé 3e de sa finale, remporté par le Jamaïcain Omar McLeod. On avait plus vu de Français sur le podium olympique de la discipline depuis Guy Drut!
Mathieu Bauderlique (boxe, -81kg). Alors qu’il est boxeur professionnel, le mi-lourd tricolore a fait énormément de sacrifices pour aller au Brésil défier les boxeurs amateurs. Un pari réussi, puisqu’il quitte les rings cariocas avec une médaille, malgré sa défaire en demie, contre le Cubain Julio Cesar De La Cruz.
Marc-Antoine Olivier (eau libre, 10km). Troisième de l’épreuve, un jour après la terrible désillusion de sa partenaire d’entraînement Aurélie Muller, Marc-Antoine Olivier a crée la surprise lors de l’épreuve d’eau libre. Sixième au dernier pointage, le Français a réussi à se hisser sur le podium après un superbe sprint.
Souleymane Cissokho (boxe, -69kg). Comme Alexis Vastine, décédé dans un accident d’hélicoptère, l’année dernière, Souleymane Cissokho décroche une médaille aux Jeux dans la catégorie des -69kg. Le « capitaine » de l’équipe de France s’est incliné en demi-finale face au Kazakh Daniyar Yeleussinov. Cissokho, âgé de 25 ans, a vu son combat arrêté avant la fin du deuxième round, en raison d’une entaille au front de son adversaire, désigné vainqueur par les juges. Son parcours s’arrête donc en demie avec une médaille de bronze autour du cou même s’il visait ouvertement l’or.
Pierre Le Coq (planche à voile RS:X). Ils étaient trois véliplanchistes en course pour la troisième place au moment d’aborder l’ultime régate. Le Français Pierre Le Coq a bien joué le coup, terminant deuxième pour s’assurer la médaille de bronze.
Alexis Raynaud (tir à la carabine trois positions). Quatrième au moment d’aborder les tirs à élimination directe, le Français de 21 ans a réussi à un tir parfait (10,9 pt) au bon moment. Il a gagné sa place sur le podium lors des tirs debout, sa spécialité, après avoir assuré allongé et à genoux.
L’équipe de France de vitesse. Grégory Baugé, François Pervis et Michaël d’Almeida ont décroché le bronze derrière les Britanniques, triple champions olympiques en titre, et les Néo-Zélandais. Les deux équipes étaient intouchables pour les Français, qui se contentent du bronze.
Cyrille Maret (- de 100kg). Le Dijonnais se souviendra longtemps de son 29e anniversaire. Éliminé en demi-finale par le futur champion olympique Lukas Krpalek, le judoka français a arraché la médaille de bronze en mettant son adversaire Karl-Richard Frey ippon.
Matthieu Péché et Gauthier Klauss. Après l’or de Denis Gargaud en C1, l’équipe de France s’offre un 2e podium en canoë slalom sur les Jeux olympiques de Rio. En C2, Gauthier Klauss et le barbu Matthieu Péché ont décroché la médaille de bronze dans une finale à suspense, terminant derrière les Slovaques et les Britanniques.
Le quatre sans barreur poids léger. Sur les eaux agitées de la lagune Rodrigo de Freitas, Franck Solforosi, Thomas Baroukh, Guillaume Raineau et Thibault Colard terminent derrière la Suisse et le Danemark grâce à un bon départ et un bon finish où ils auraient même pu rêver de l’argent.
Gauthier Grumier (épée). Le numéro 1 mondial a chuté en demi-finale. Sa déception était immense, mais il a su se ressaisir à temps pour remporter une petite finale qui était mal embarquée. Rapidement mené 3-1, Gauthier Grumier a fini par trouver son jeu et est venu à bout du Suisse Benjamin Steffen (15-11). Il remporte la première médaille de bronze de la France. Une bouffée d’oxygène après le zéro pointé de Londres chez les Français dans cette discipline.
Des heures de coiffage au peigne fin, des remèdes de grand-mère, une razzia à la pharmacie à la recherche du produit miracle: quand les poux envahissent la tête des enfants, la lutte des parents peut être acharnée. Mais quel produit est vraiment efficace? L’avis de Catherine Combescot, chercheuse spécialisée dans l’étude des poux à l’université de Tours.
C’est le cauchemar des parents. Quand les poux s’invitent sur les têtes des enfants, la guerre est déclarée. Et elle peut être rude. « Ils peuvent rester 18 heures dans l’eau en fermant leurs stigmates respiratoires. C’est dire s’ils sont résistants », annonce d’entrée de jeu Catherine Combescot, qui étudie les poux à l’Université de Tours depuis plus de 30 ans.
On comprend mieux dès lors, pourquoi il est si difficile de venir à bout des pédiculoses -leur nom scientifique. « Il est essentiel d’agir vite et bien pour lutter contre l’infestation et casser le cycle biologique, car le pou se reproduit à un rythme infernal: un pou mature -17 jours après la ponte- peut pondre 4 à 10 oeufs par jour pendant un mois et demi environ. Les lentes mettront ensuite entre 6 à 10 jours à éclore », prévient la spécialiste.
Agir vite et bien, mais comment?
« Les solutions à base d’insecticides neurotoxiques -Pyréthrine ou Malathion- utilisées dès les années 1950, étaient parvenues à stopper l’infestation. Ces produits à appliquer en deux fois à une semaine d’intervalle étaient efficaces, mais ont déclenché des phénomènes de résistance », explique Catherine Combescot.
N’y a-t-il aujourd’hui pas d’autre solution que celle des Egyptiens qui se rasaient la tête pour éviter les poux? A lire les conseils des parents sur Internet, il y en aurait pléthore: « La lavande, ça marche vraiment bien. On a oublié d’en mettre pendant deux semaines à ma fille et elle a attrapé des poux! », raconte Emilie. « Il faut imbiber toute la tête d’huile d’olive et laisser poser une ou deux heures. Les poux tombent tout seuls », assure Eva. « Quand j’étais petite, rien n’était plus efficace que le vinaigre de vin. Ça sent fort, mais c’est très efficace. Les poux tombaient tout seuls sur la table et je finissais par les écraser par sécurité », se souvient Sarah.
La meilleure solution: les produits à action mécanique
« La lavande est un répulsif qui peut être efficace sur une courte période, mais neurotoxique à fortes doses. L’huile d’olive peut avoir une action enveloppante si elle est bien appliquée. Le vinaigre resserre les écailles du cheveu et peut permettre de faire mieux glisser les lentes sur le peigne fin », concède Catherine Combescot.
La spécialiste reste toutefois dubitative. Aucune de ces solutions n’obtient de résultats suffisamment probants pour tuer 100% de poux et lentes en une seule application comme les produits qu’elle recommande dans le cadre d’un test pour le site Scoleo, comme le Pouxit ou le Duo LP pro.
« En enrobant les poux et les lentes, ces produits à action mécanique les privent de toutes leurs fonctions vitales, il n’est donc pas nécessaire de retraiter sept jours plus tard », assure Catherine Combescot.
Mais si elles sont efficaces, ces solutions ont aussi un coût -une quinzaine d’euros par flacon pour une ou deux têtes- qui peut être difficile à assumer, surtout lorsque l’on sait qu’il est indispensable de traiter toute la famille.
Moins chère, l’utilisation d’un peigne fin métallique -entre 10 et 20 euros- s’est également avérée probante, même si cela nécessite une discipline contraignante. « Pendant quinze jours, il faut peigner les cheveux au-dessus d’un lavabo en partant de la racine, à la base du cheveu et en insistant sur la nuque et les oreilles », explique Catherine Combescot.
Pour un traitement collectif et concomitant
Quelle que soit la méthode utilisée, celle-ci doit s’assortir d’une liste de précautions indispensables, que la chercheuse rappelle dans un document complet publié sur le site de l’Université de Tours:
– Couper les cheveux aux épaules maximum
– Traiter toute la famille ainsi que toutes les personnes de l’entourage de l’enfant
– Laver les draps et les serviettes de toilettes à 60°C
– Mettre trois jours dans un sac fermé -ou sous un drap- tout ce qui a pu toucher les cheveux contaminés
Des solutions qui pour Catherine Combescot sonneront comme un éternel recommencement tant que le traitement collectif et concomitant ne sera pas instauré. La chercheuse milite en effet pour la mise en place d’une journée hebdomadaire de prévention au niveau national. « Dans toute la France, les foyers contrôleraient leurs têtes le vendredi soir et se traiteraient le lendemain si besoin. » Vendredi, jour d’épouillage? Pas sûr que les enfants apprécient.
Les Bleus comptent 31 médailles au total. Les cavaliers du saut d’obstacles par équipes sont les derniers champions olympiques français aux Jeux de Rio.
8 médailles d’or
L’équipe de France de saut d’obstacle. Après le titre en concours complet, les cavaliers de l’équipe de France de saut d’obstacles ont été sacrés champions olympiques ce mercredi à Rio. Roger-Yves Bost, Philippe Rozier, Kevin Staut et Pénélope Leprevost décrochent la huitième médaille d’or pour la délégation tricolore, la trentième médaille au total.
L’équipe de France d’épée. Après avoir remporté le clasico de l’escrime face à la Hongrie en demi-finale, les Bleus ont écrasé l’Italie en finale, sur le score de 45 à 31. Une victoire acquise sans le numéro 1 mondial Gauthier Grumier qui a été remplacé par Jean-Michel Lucenay pour le dernier match du tournoi olympique. Un choix surprenant, mais qui a porté ses fruits. C’est la troisième médaille pour l’escrime française lors de cette olympiade.
Charline Picon (planche à voile RS:X). Tout était encore jouable pour la Française, dans le top 6 à l’aube de la dernière journée de régates. Bien partie, elle se classe deuxième de l’ultime course, loin devant ses rivales au podium olympique. La véliplanchiste de 31 ans devient donc championne olympique, douze ans après Faustine Ferret, médaillée d’or à Athènes.
Teddy Riner (judo, +100kg). En décrochant son deuxième titre olympique d’affilée, Teddy Riner est entré un peu plus dans l’histoire de son sport, égalant David Douillet. Le porte-drapeau de l’équipe de France olympique, octuple champion du monde, poursuit sa domination sans partage dans la catégorie des lourds. Et elle pourrait durer encore quelques années.
Emilie Andeol (judo, +78kg). Pour sa première participation aux Jeux, la Bordelaise a créé la surprise en s’imposant dans la catégorie des plus de 78 kilos, quelques minutes avant le sacre annoncé de Teddy Riner. Un véritable exploit pour la judokate, bien plus légère que ses rivales. C’est la médaille d’or surprise du judo français à Rio.
Jérémie Azou et Pierre Houin (aviron, deux de couple poids léger)
Enfin une médaille d’or pour l’aviron français. Jérémie Azou et Pierre Houin ont mis fin à 12 ans de disette en décrochant le titre olympique du deux de couple poids léger. Une performance attendue pour les leaders mondiaux de la catégorie, même s’ils ne naviguent ensemble que depuis quelques mois. Jérémie Azou, qui partageait son bateau avec Stany Delayre jusque-là, a changé de coéquipier au moment de l’éclosion de Pierre Houin, 22 ans, l’un des grands talents de l’aviron. On ne pouvait pas lui donner tort.
Denis Gargaud Chanut (canoë slalom). Il a déroulé tout au long de la compétition. Serein en qualification, il est apparu intouchable en demi-finale, réalisant le troisième temps sans forcer. Il a conclu magnifiquement en finale, réussissant un parcours sans faute avec près d’une seconde d’avance sur le deuxième. Il succède ainsi à Tony Estanguet.
L’équipe de concours complet (équitation). Astier Nicolas, Karim Laghouag, Thibaut Valette et Mathieu Lemoine ramènent la première médaille d’or française des Jeux de Rio. Troisièmes lors du dernier passage en saut d’obstacle, ils ont profité des fautes allemandes et australiennes pour monter sur la première marche du podium. Et ce, dès leur première participation aux Jeux.
11 médailles d’argent
Sofiane Oumiha (boxe). Le boxeur toulousain de 21 ans a réalisé un beau parcours en -60 kg, à la mesure de son talent. Il s’est cependant incliné contre le Brésilien Robson Conceiçao en finale.
Mélina Robert-Michon (disque). Inattendue à ce niveau, la lanceuse française a amélioré son propre record de France (66,73m) de près de cinquante centimètres pour se hisser sur la deuxième marche du podium. Elle termine loin derrière l’intouchable Croate Sandra Perkovic (69,21m), qui lance son disque trois mètres plus loin que les autres.
Renaud Lavillenie (perche). Il venait à Rio pour une deuxième médaille d’or olympique. Il repart finalement avec une médaille d’argent. Le perchiste français, archi favori, n’avait pas prévu qu’un Brésilien se surpasse à domicile pour le devancer. A 6,03m, Thiago Braz laisse Renaud Lavillenie à 5 cm. Pas de regrets pour le Clermontois qui, de son propre aveu, ne pouvait faire mieux.
Jean Quiquampoix (tir rapide à 25m). C’était l’un des outisders de l’épreuve. A 20 ans seulement, le Français monte sur son premier podium olympique dès sa première participation aux Jeux. Il décroche l’argent d’une discipline où il faut tirer 5 balles en moins de 4 secondes, au terme d’une finale pleine de rembondissements. Mal parti, il a enchaîné les 5/5 pour refaire son retard et battre à la « mort subite » deux concurrents chinois. Il termine juste derrière l’Allemand Reitz. Ce gendarme, licencié à Antibes était le premier Français à participer à cette épreuve olympique depuis 1988.
Florent Manaudou (natation, 50m nage libre). Grand favori sur la distance, le nageur français n’a pas réussi à conserver son titre, quatre ans après son sacre surprise à Londres. Florent Manaudou a été battu pour un centième par l’Américain Anthony Ervin, de nouveau champion olympique seize ans après son sacre à Sydney.
L’équipe de France masculine de fleuret (escrime). Après les titres d’Emilie Andeol et Teddy Riner en judo, Erwann Le Pechoux, Enzo Lefort, Jérémy Cadot et Jean-Paul Tony Hélissey sont passés tout près d’apporter un troisième titre en l’espace de deux heures à la délégation française. Après avoir battu les favoris italiens en demi-finales, les fleurettistes se sont finalement inclinés en finale contre les Russes, dans une rencontre où ils auront longtemps mené au score.
Jean-Charles Valladont (tir à l’arc). L’archer français a lancé la moisson tricolore du vendredi 12 août en décrochant l’argent lors de l’épreuve individuelle de tir à l’arc. Une belle surprise pour ce grand amateur de chasse au sanglier, n°4 mondial de sa discipline. Seul un archer coréen a eu raison de lui en finale des Jeux.
Audrey Tcheuméo (judo -78kg). La deuxième médaille d’argent pour les judokates de l’équipe de France. Médaillée de bronze aux JO de Londres, Audrey Tcheuméo est montée d’une marche sur le podium en décrochant l’argent. Elle a promis, au micro de France TV qu’elle irait chercher l’or à Tokyo en 2020.
Clarisse Agbegnenou (judo -63kg). Elle a survolé sa catégorie avant de tomber sur un os en finale, comme aux championnats du monde 2015. La Slovène Tina Trstenjak a mis à peine plus d’une minute pour venir à bout de la Française, qui quitte ses premiers Jeux olympiques avec une médaille d’argent. Sur le podium, elle avait du mal à cacher sa déception.
Astier Nicolas (concours complet individuel d’équitation). Le cavalier de 27 ans s’est adjugé l’argent en individuel, moins de deux heures après avoir pris l’or par équipes. Il a fait tomber une barre au saut lors de son dernier passage, mais avait emmagasiné assez d’avance pour ne pas s’en inquiéter.
Le relais 4x100m nage libre (natation). Champion olympique aux JO de Londres, le relais reste sur le podium, mais derrière les Américains. Contrairement à 2008, Michael Phelps et ses coéquipiers n’ont pas coiffé les Bleus au poteau, bénéficiant d’une bonne longueur d’avance. Mehdy Metella, suivi de Fabien Gilot, Florent Manaudou et Jérémy Stravius repartent cependant avec une belle médaille d’argent qui a ouvert le compteur de la France à Rio.
12 médailles de bronze
Mahiédine Mekhissi (3000 m steeple). Grâce à une réclamation portée contre le Kenyan Ezekiel Kemboi, initialement 3e coupable d’être sorti de la piste, Mahiedine Mekhissi récupère le bronze. Sa 3e médaille olympique après l’argent à Pékin et Londres. La course a été remporté par un autre Kenyan, Conseslus Kipruto, devant l’Américain Evan Jager.
Dimitri Bascou (110 m haies). Malgré une petite faute technique qui aurait pu lui coûter sa place, le Martiniquais a terminé 3e de sa finale, remporté par le Jamaïcain Omar McLeod. On avait plus vu de Français sur le podium olympique de la discipline depuis Guy Drut!
Mathieu Bauderlique (boxe, -81kg). Alors qu’il est boxeur professionnel, le mi-lourd tricolore a fait énormément de sacrifices pour aller au Brésil défier les boxeurs amateurs. Un pari réussi, puisqu’il quitte les rings cariocas avec une médaille, malgré sa défaire en demie, contre le Cubain Julio Cesar De La Cruz.
Marc-Antoine Olivier (eau libre, 10km). Troisième de l’épreuve, un jour après la terrible désillusion de sa partenaire d’entraînement Aurélie Muller, Marc-Antoine Olivier a crée la surprise lors de l’épreuve d’eau libre. Sixième au dernier pointage, le Français a réussi à se hisser sur le podium après un superbe sprint.
Souleymane Cissokho (boxe, -69kg). Comme Alexis Vastine, décédé dans un accident d’hélicoptère, l’année dernière, Souleymane Cissokho décroche une médaille aux Jeux dans la catégorie des -69kg. Le « capitaine » de l’équipe de France s’est incliné en demi-finale face au Kazakh Daniyar Yeleussinov. Cissokho, âgé de 25 ans, a vu son combat arrêté avant la fin du deuxième round, en raison d’une entaille au front de son adversaire, désigné vainqueur par les juges. Son parcours s’arrête donc en demie avec une médaille de bronze autour du cou même s’il visait ouvertement l’or.
Pierre Le Coq (planche à voile RS:X). Ils étaient trois véliplanchistes en course pour la troisième place au moment d’aborder l’ultime régate. Le Français Pierre Le Coq a bien joué le coup, terminant deuxième pour s’assurer la médaille de bronze.
Alexis Raynaud (tir à la carabine trois positions). Quatrième au moment d’aborder les tirs à élimination directe, le Français de 21 ans a réussi à un tir parfait (10,9 pt) au bon moment. Il a gagné sa place sur le podium lors des tirs debout, sa spécialité, après avoir assuré allongé et à genoux.
L’équipe de France de vitesse. Grégory Baugé, François Pervis et Michaël d’Almeida ont décroché le bronze derrière les Britanniques, triple champions olympiques en titre, et les Néo-Zélandais. Les deux équipes étaient intouchables pour les Français, qui se contentent du bronze.
Cyrille Maret (- de 100kg). Le Dijonnais se souviendra longtemps de son 29e anniversaire. Éliminé en demi-finale par le futur champion olympique Lukas Krpalek, le judoka français a arraché la médaille de bronze en mettant son adversaire Karl-Richard Frey ippon.
Matthieu Péché et Gauthier Klauss. Après l’or de Denis Gargaud en C1, l’équipe de France s’offre un 2e podium en canoë slalom sur les Jeux olympiques de Rio. En C2, Gauthier Klauss et le barbu Matthieu Péché ont décroché la médaille de bronze dans une finale à suspense, terminant derrière les Slovaques et les Britanniques.
Le quatre sans barreur poids léger. Sur les eaux agitées de la lagune Rodrigo de Freitas, Franck Solforosi, Thomas Baroukh, Guillaume Raineau et Thibault Colard terminent derrière la Suisse et le Danemark grâce à un bon départ et un bon finish où ils auraient même pu rêver de l’argent.
Gauthier Grumier (épée). Le numéro 1 mondial a chuté en demi-finale. Sa déception était immense, mais il a su se ressaisir à temps pour remporter une petite finale qui était mal embarquée. Rapidement mené 3-1, Gauthier Grumier a fini par trouver son jeu et est venu à bout du Suisse Benjamin Steffen (15-11). Il remporte la première médaille de bronze de la France. Une bouffée d’oxygène après le zéro pointé de Londres chez les Français dans cette discipline.
Fuyant le dernier quartier où ils étaient retranchés, les djihadistes de l’organisation Etat islamique ont emmené avec eux 2000 civils vers Jarablous, un autre de leurs fiefs.
La ville était un bastion de l’organisation Etat islamique entre la frontière turque et sa capitale en Syrie, Raqqa. Conquise il y a une semaine par une alliance de combattants arabes et kurdes regroupés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), un de ses quartiers restait encore aux mains de Daech.
« Utilisés comme boucliers humains »
« En se retirant d’al-Sireb, le dernier quartier où ils étaient retranchés à Minbej, les djihadistes ont enlevé quelque 2000 civils dont des femmes et des enfants », a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire des FDS. « Ils ont utilisé ces civils comme boucliers humains ce qui nous a empêchés de les prendre pour cible ». L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), qui s’appuie sur un vaste réseau de sources, a confirmé l’enlèvement.
Selon l’OSDH, les prisonniers ont été emmenés dans 500 voitures en direction de Jarablous, un autre fief de l’EI à une quarantaine de kilomètres au nord, tout près de la frontière turque. Les voitures utilisées appartenaient à des civils habitant dans le quartier d’al-Sireb, selon l’OSDH. Dans ce quartier, les FDS assurent avoir sauvé « 2500 habitants qui étaient détenus par l’EI ».
437 victimes civils dans le siège de Minbej
Les FDS continuaient de ratisser ce vendredi après-midi ce quartier, où il resterait une centaine de djihadistes retranchés. Les combats, qui ont commencé par des bombardements de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, durent depuis le 31 mai.
Selon l’OSDH, 437 civils ont été tués, dont 105 enfants, dans la ville et sa région depuis le début du siège. Parmi les civils, 203 ont péri dans les frappes de la coalition. Durant la même période, 299 membres des FDS on péri, ainsi que 1019 djihadistes, ajoute l’ONG.
Enfin des médailles! La France aux JO de Rio a tardé à débuter sa moisson d’or, d’argent et de bronze, mais semble désormais bien lancée pour poursuivre cet arc-en-ciel olympique. Après deux jours plutôt moroses au Brésil, l’équipe de France s’est réveillée et compte 10 médailles au compteur ce vendredi, dont deux en équitation au concours complet, deux en canoë slalom et trois au judo. Au classement des pays par médailles, la France se trouvait en 11e position, déjà loin derrière les Etats-Unis en tête avec 32 médailles (dont 11 en or) puis la Chine (25 dont 10 en or).
Les pompiers des Bouches-du-Rhônes doivent faire face à plusieurs incendies près de Marseille, depuis mercredi midi. Les feux ont déjà ravagé 3300 hectares de garrigue. Trois personnes ont été blessées.
Depuis la mi-journée, les pompiers luttent contre le feu dans les Bouches-du-Rhône. Deux incendies se sont déclarés dans le secteur de Fos-sur-Mer et de Port-Saint-Louis, là où d’importantes zones industrielles sont installées, ainsi qu’au nord de Marseille.
Quelles sont les causes de ces incendies?
On ne connaît pas encore les raisons des départs de feux, mais ils ont progressivement pris de l’ampleur en étant attisés par des vents violents, notamment par le Mistral. Ces derniers jours, plusieurs zones, dont des massifs forestiers du département, étaient classées par la préfecture en niveau de danger noir pour les incendies. La Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône a affirmé qu’il y « aura une enquête », rapporte La Provence.
VOIR AUSSI >> Incendie près de Marseille: « Ciel de fumée et mer de feu »
Les forces de l’ordre privilégient la piste accidentelle, rapporte France Bleu Provence. Un homme a toutefois été arrêté à cause de son comportement « bizarre », rapporte La Provence. Il se trouvait à proximité du feu qui a ravagé Vitrolles. Mais aucun élément ne permet pour l’instant de déterminer son éventuelle implication.
Quelles zones sont touchées?
Selon le Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (SDIS13), le premier incendie s’est déclaré entre les villes de Fos-sur-mer et Port-Saint-Louis, mercredi vers 12h30, touchant au cours de la journée plus de 500 hectares de terrain.
Un autre départ de feu a été constaté à Rognac, près de Marseille, vers 15h30. « Un feu violent », selon le SDIS13. La préfecture des Bouches-du-Rhônes a annoncé vers 20 heures que les flammes s’étaient propagées aux communes de Pennes-Mirabeau, Vitrolles et Cabriès. Plus de 900 hectares ont été brûlés pendant l’après-midi.
Où en est la progression de l’incendie?
Jeudi matin, le feu a consumé près de 3300 hectares de garrigue. Dans la zone portualo-industrielle de Fos-sur-Mer et de Port-Saint-Louis, 800 hectares ont brûlé. Le feu est contenu sur place. Au nord de Marseille, 2500 hectares sont partis en fumée. Les communes des Pennes-Mirabeau et de Vitrolles sont les plus durement touchées.
LIRE AUSSI >> Incendies près de Marseille: toujours des « risques de reprises »
Le feu est « globalement maîtrisé » selon un communiqué de la mairie, mais les vents violents prévus aujourd’hui par Météo France pourraient entraîner des reprises. Des foyers sont notamment actifs à Fos-sur-Mer.
Quels sont les moyens déployés?
Depuis mercredi, 1800 pompiers ont été mobilisés sur les sinistres, dont 650 renforts extra-départementaux, a détaillé Jean Rampon, le directeur du cabinet du préfet. Une centaine de policiers et gendarmes, 500 véhicules de secours, 5 Canadairs (dont 2 en provenance de Corse), un Tracker, Dash 8 et deux hélicoptères ont également été déployés pour circonscrire les feux.
Y a-t-il des blessés?
« On déplore trois blessés par brûlures dont un grave dans la population. Une vingtaine de pompiers ont été incommodés par des fumées, ainsi qu’une dizaine de policiers », a rapporté le directeur de cabinet du préfet, Jean Rampon.
Combien de personnes ont été évacuées?
600 personnes ont été accueillies dans différents gymnases de Vitrolles, la ville la plus sinistrée, rapporte La Provence. Des bénévoles ont été invités à venir fournir de l’aide sur place. Le journal indique que les hypermarchés ont fait parvenir de la nourriture pour les personnes évacuées de la commune.
Peu avant 8 heures, la mairie de Vitrolles a annoncé que « la préfecture autorise les personnes évacuées à rentrer chez elles si elles le souhaitent. Les 3 gymnases ouverts dès hier soir sur la commune restent en service tout de même. Ce matin des collations ont été servies aux personnes accueillies. »
En parallèle, une cellule d’aide juridique va être mise en place dans la matinée, précise la ville sur Twitter.
Quels sont les dégâts matériels?
Plus de 3300 hectares ont été ravagés par les flammes. Peu d’informations sont disponibles sur les dégâts matériels. A Fos-sur-Mer, une vingtaine de véhicules et de caravanes ont été détruits, a indiqué la préfecture. La Provence précise que 35 habitations ont été détruites, 15 aux Pennes-Mirabeau et une vingtaine à Vitrolles. Un lycée professionnel a été détruit dans la première commune et une école très endommagée dans la deuxième. L’entreprise Ford à Vitrolles aurait été « durement touchée », indique La Provence.
Quelles conséquences sur le trafic?
« Après quelques perturbations liées aux incendies (essentiellement des retards de vols) » dans la matinée, « la situation du trafic aérien redevient progressivement normale. En revanche les accès routiers pour se rendre ou partir de l’aéroport demeurent perturbés, certains encore fermés à la circulation », a annoncé l’aéroport de Marignane sur son site. Le trafic SNCF n’ayant pas été perturbé par les incendies, l’aéroport conseille « d’utiliser les trains TER entre la gare Saint-Charles et la gare de Vitrolles Aéroport ».
Sur les axes routiers, les perturbations restent importantes. « L’autoroute A7 est coupée dans les deux sens entre Vitrolles et Septèmes-les-Vallons », précise Bison futé. L’A55, d’abord rouverte jeudi matin, a été à nouveau coupée en fin de matinée, a annoncé Vinci Autoroutes sur Twitter. La circulation est par ailleurs ralentie et le trafic dense sur l’A8 dans le sens d’Aix à Lyon sur 9 kilomètres dans le secteur.