FOOTBALL. Il est le premier renfort du Paris Saint-Germain lors du mercato hivernal. Julian Draxler, milieu de terrain offensif de 23 ans de Wolfsburg, s’engage avec Paris pour quatre ans et demi. Un joueur au talent certain, mais auteur d’une première partie de saison décevante.
C’est fait. Le Paris Saint-Germain a officialisé l’arrivée de Julian Draxler. Le milieu de terrain offensif allemand de Wolfsburg est donc la première recrue du mercato hivernal du club de la capitale.
Les deux clubs se sont mis d’accord sur une indemnité de transfert de 36 millions d’euros, plus six d’éventuels bonus. Le joueur de 23 ans a paraphé un contrat de quatre ans et demi. À Wolfsburg depuis 2015 après cinq saisons passées à Schalke 04, Draxler est le premier renfort parisien cet hiver et pourrait faire du bien à une équipe trop souvent en panne d’inspiration offensive depuis le début de la saison. Voici trois choses à savoir sur l’international allemand.
Il vient renforcer l’attaque parisienne
La signature de Julian Draxler est d’abord un constat d’échec cinglant pour les dirigeants parisiens, obligés d’aller chercher un nouveau joueur pour rattraper les ratés du mercato estival. Car Draxler présente un profil similaire à celui d’Hatem Ben Arfa ou de Jesé, respectivement recrutés cet été en provenance de Nice et du Real Madrid. L’Allemand devra remplir le rôle que ces deux joueurs auraient dû assumer, celui d’un joueur capable d’évoluer aussi bien sur les côtés qu’en soutien d’un attaquant de pointe, se montrer intéressant par ses percussions et son sens du dribble, mais également afficher une excellente forme physique pour pouvoir enchaîner les matchs.
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Draxler pourrait d’ailleurs remplacer numériquement Jesé dans l’effectif parisien. L’Espagnol serait proche de s’engager avec Las Palmas, actuel 10e de Liga, selon L’Equipe. L’arrivée de Draxler répond aussi à la méforme persistante de certains joueurs comme Angel Di María, Lucas ou Javier Pastore. Le premier a livré une première partie de saison plus qu’inquiétante, le deuxième est toujours branché sur courant alternatif et le troisième n’a répondu présent qu’à l’infirmerie. Disponible pour jouer la Ligue des champions puisque Wolfsburg n’est engagé dans aucune compétition européenne cette saison, Draxler suscite donc déjà beaucoup d’attente avant même de poser ses valises au Camp des Loges.
Il s’est brouillé avec Wolfsburg
Voir Julian Draxler quitter l’Allemagne cet hiver n’est pas vraiment une surprise. Il avait déjà affirmé sa volonté de rejoindre une autre formation l’été dernier, mais avait finalement été retenu par ses dirigeants. « Après l’Euro, j’ai clairement expliqué à l’entraîneur Dieter Hecking que je voulais quitter Wolfsburg. Il le sait depuis trois semaines », avait-il assuré début août dans une interview accordée au quotidien allemand Bild. Des états d’âme rapidement balayés par ses patrons.
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« Wolfsburg ne vendra pas Julian Draxler durant l’actuelle période de transferts », lui avait répondu le club dans un communiqué. Malgré ce remontage de bretelles en règle, l’ancien de Schalke a continué à faire la moue et sa première partie de saison n’a pas du tout été convaincante. Censé être le leader technique de son équipe, il n’a délivré que deux passes décisives en 13 matchs de championnat et n’a pas inscrit le moindre but. Sans un Draxler au top, Wolfsburg a bouclé la phase aller de la Bundesliga à une décevante 13e place. Seule bonne nouvelle, le PSG devrait récupérer un joueur en bonne condition physique, un point précieux pour un club au calendrier très chargé jusqu’à la fin de la saison.
Il a croisé les Bleus à l’Euro
International depuis ses 18 ans, Draxler compte 27 sélections avec l’équipe d’Allemagne. Convoqué pour la Coupe du monde 2014, il avait participé à la raclée infligée au Brésil en demi-finale (7-1) en entrant en fin de match, son seul match disputé dans la compétition. Il a eu beaucoup plus de temps de jeu lors du dernier Euro en étant titulaire à deux reprises en phase de poules (contre l’Ukraine et la Pologne), en huitièmes face à la Slovaquie et à l’occasion de la demi-finale perdue contre les Bleus de Didier Deschamps.
Aligné dans le couloir gauche, il n’avait pas beaucoup pesé sur cette rencontre et avait montré beaucoup de nervosité. Joachim Löw lui a toutefois réitéré sa confiance en le convoquant pour les matchs de l’Allemagne pour les qualifications de la Coupe du monde 2018. Il a même marqué début octobre lors de la victoire de l’Allemagne face à l’Irlande du Nord (2-0).