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Le Portugal se prépare à dire adieu à Mario Soares

Lisbonne – Le Portugal se préparait dimanche à rendre un dernier hommage à l’ancien président socialiste Mario Soares, décédé la veille à l’âge de 92 ans, personnage historique qui a ouvert la voie à la libération du pays du joug de la dictature salazariste en 1974.

Ses proches souhaitent que les cérémonies funèbres, prévues lundi et mardi à Lisbonne, soient à l’image de la personnalité de cet ex-chef d’Etat jovial qui cultivait toujours « la proximité avec les gens« , a indiqué son ancien conseiller José Manuel dos Santos.

Des photos géantes de Mario Soares ont été apposées sur la façade du siège du Parti socialiste, où militants et anonymes défilaient pour signer le livre de condoléances.

« C’était le père de la liberté. Sans lui, les Portugais ne vivraient pas en démocratie« , a déclaré, les larmes aux yeux, Maria Fernandes, une ancienne employée de bureau de 70 ans venue y inscrire un message.

« Merci Soares!« , « Une vie entière consacrée au combat pour la liberté » ou encore « Je m’excuse, mais je me retire« , titraient en Une les journaux, alors que les chaînes de télévision passaient en boucle des images du « père de la nation« .

La dépouille mortelle de l’ancien dirigeant socialiste sera exposée lundi en chapelle ardente au monastère des Hiéronymites, à l’issue d’un parcours de deux heures du cortège funéraire dans les rues de Lisbonne.

C’est dans les murs de son cloître que Mario Soares avait signé le 12 juin 1985 le traité d’adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne, ancêtre de l’Union européenne.

– Longévité politique –

Mardi après-midi, l’ancien homme politique sera inhumé au cimetière de Prazeres dans l’ouest de la capitale, où repose déjà son épouse, la comédienne Maria Barroso, décédée en juillet 2015.

Le gouvernement socialiste a décrété trois jours de deuil national et appelé « tous les citoyens » à rendre hommage à cette « grande figure de l’histoire portugaise contemporaine, fondateur de notre régime démocratique et symbole de la liberté« .

Sur le devant de la scène politique portugaise pendant plus de 40 ans, Mario Soares a été le fondateur du Parti socialiste, deux fois chef de gouvernement, président de la République de 1986 à 1996, et député européen.

Interrogé sur le secret de sa longévité politique, il aimait à dire qu’il avait « toujours ressenti une grande envie de vivre et une immense curiosité« .

Fils d’un prêtre défroqué, Mario Soares se définissait comme agnostique mais restera dans la mémoire des Portugais comme un homme de convictions et un infatigable défenseur des valeurs démocratiques.

Pour son biographe Joaquim Vieira, la France, où il avait vécu en exil au début des années 70, a joué un rôle important dans sa formation politique: « Soares a commencé sa carrière comme communiste avant de rompre avec le PC au début des années 50. Puis, ses idées socialistes sont venues essentiellement de France« .

– « Héritage socialiste » –

« A l’extérieur du Portugal, il a été vu comme le dirigeant politique qui a sauvé le Portugal du communisme après la Révolution des Oeillets« , a-t-il déclaré à l’AFP.

Pour les Portugais, une page importante de leur histoire se tourne.

« C’était une personnalité très importante du Portugal. Il a milité pour la démocratie, la construction européenne, la décolonisation et contre le fascisme« , a estimé Fatima Sa, une retraitée de 66 ans.

De l’étranger aussi, les hommages ont afflué.

« Mario Soares laissera le souvenir d’un activiste et dirigeant politique qui a joué un rôle central dans le retour du Portugal à la démocratie« , a réagi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Le président vénézuelien Nicolas Maduro a lui dit « espérer que l’héritage socialiste de Mario Soares et sa lutte pour un monde plus juste et plus humain persistera« .

Pour le président brésilien Michel Temer, qui a annoncé sa venue à Lisbonne pour assister aux funérailles, « le monde a perdu un homme d’Etat et un défenseur de la démocratie et de la liberté« .

Vague de froid sur l’Europe: dix morts en Pologne

Toulouse – Samedi, le temps sera perturbé sur le Nord du pays, avec un fort risque de pluies verglaçantes, selon les prévisions de Météo-France.

Une vigilance orange neige-verglas est mise en place sur 20 départements pour un risque de pluies verglaçantes à partir de minuit vendredi.

Elle concerne : Aisne (02), Calvados (14), Eure (27), Eure-et-Loir (28), Nord (59), Oise (60), Orne (61), Pas-de-Calais (62), Paris et petite couronne (75-92-93-94), Seine-Maritime (76), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Somme (80), Essonne (91), Val-d’Oise (95), Ardennes(08) et Marne(51).

Samedi, une perturbation progressera lentement sur le nord du pays, donnant des pluies faibles, mais avec un fort risque de pluies verglaçantes de la Normandie aux Hauts-de-France en fin de nuit et le matin.

Le risque de pluies verglaçantes concernera en fin de matinée et l’après-midi l’Ile-de-France, le nord de la région Centre, la Champagne Ardennes et la Lorraine. A l’avant sur les Ardennes le matin, puis le Nord-Est l’après-midi, quelques flocons seront possibles.

Le ciel sera très nuageux des Pays-de-Loire à la Franche-Comté. Au sud d’une ligne La Rochelle/Lyon, le temps sera bien ensoleillé, avec un ciel passagèrement voilé.

Sur PACA et en Corse, les nuages alterneront avec des éclaircies, et de rares averses seront possibles sur le littoral.

En soirée, sur une grande moitié nord du pays , le temps couvert et faiblement pluvieux perdurera, avec toujours un risque de pluies verglaçantes sur le Nord-Est du pays.

Les températures minimales resteront froides avec de fortes gelées du Nord-Est au Sud-Ouest : on attend de -2 à – 8 degrés, localement -8 à – 10 degrés sur le Nord-Est, et plus douces sur le Nord-Ouest et les littoraux avec -1 à 4 degrés.

Pour les maximales, toujours pas de dégel sur le Nord-Est, elles s’échelonneront de -2 à 0 sur le Nord-Est, et 2 à 9 degrés ailleurs.

Nouvel attentat en Turquie cinq jours après la tuerie d’Istanbul

Istanbul – La Turquie a été frappée jeudi par un nouvel attentat qui a fait deux morts dans la ville côtière d’Izmir, cinq jours après la tuerie dans une discothèque d’Istanbul dont l’auteur est toujours en fuite.

L’attaque à la voiture piégée a visé un tribunal d’Izmir (ouest), tuant un policier et un huissier, selon les médias turcs. Deux « terroristes » ont en outre été tués par la police après l’explosion, selon la même source.

Six personnes, dont trois policiers ont par ailleurs été blessées, selon l’agence Dogan.

Cet attentat est le dernier en date d’une série d’attaques qui a endeuillé la Turquie en 2016 et qui ont été soit imputés aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI) soit revendiqués par la rébellion kurde.

Il intervient alors que les autorités turques recherchent activement l’auteur du carnage d’Istanbul, qui avait réussi à prendre la fuite après avoir tué 39 personnes et blessé des dizaines d’autres pendant la célébration du Nouvel An dans une boîte de nuit, le Reina. Cette tuerie a été revendiquée par l’EI.

Le préfet d’Izmir a déclaré que les autorités soupçonnent le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) d’être à l’origine de l’attaque. « Un de nos frères policiers est décédé, mais il a permis d’empêcher un bien plus grand nombre de victimes« , a-t-il ajouté.

Les assaillants ont déclenché leurs explosifs lorsqu’ils ont été arrêtés à un contrôle policier devant le tribunal, selon l’agence progouvernementale Anadolu. Deux suspects liés à l’attaque ont été arrêtés, a ajouté l’agence.

« Etant donné leur équipement, il apparaît que l’objectif était un carnage bien plus important« , a déclaré le vice-Premier ministre, Veysi Kaynak.

Selon l’agence Dogan, M. Kaynak a précisé que deux Kalachnikov, des lance-roquettes et huit grenades ont été trouvés avec les assaillants tués par les forces de l’ordre.

Dans une déclaration, le président Recep Tayyip Erdogan s’est engagé à ce que la Turquie ne permette pas que de tels actes « sèment la peur dans le pays et crispent la société« .

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter-Steinmeier, s’est désolé pour sa part que la Turquie « ait été touchée de nouveau par une attaque en l’espace de quelques jours« .

Dans le cadre de l’enquête sur l’attentat du Nouvel An d’Istanbul, plusieurs personnes soupçonnées d’être des complices de l’assaillant ont été arrêtées jeudi à Silivri, près de la métropole turque, selon Anadolu, qui n’a pas donné de chiffre précis.

Les suspects sont originaires du « Turkestan oriental« , ancien nom de la région chinoise du Xinjiang à majorité ouïghoure, précise l’agence.

Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu avait annoncé mercredi que l’auteur de l’attentat avait été identifié, sans dévoiler son nom ni sa nationalité.

Le vice-Premier ministre Veysi Kaynak, cité par les médias jeudi, a affirmé que l’homme, dont plusieurs images ont été diffusées, était probablement d’origine ouïghoure et que les autorités étaient près de le localiser.

– Perpétuité pour deux ‘putschistes’ –

Au moins 36 personnes se trouvent en garde à vue dans le cadre de l’enquête. Parmi elles, selon les médias turcs, figurent notamment l’épouse de l’assaillant présumé, et de nombreuses personnes originaires d’Asie centrale.

Des perquisitions menées à Izmir après l’arrestation d’une vingtaine de personnes avaient permis la découverte de lunettes de vision nocturne, de matériel militaire et de faux passeports, d’après l’agence Dogan.

Une immense chasse à l’homme a été déclenchée pour arrêter le tueur, qui aurait fui la boîte de nuit en changeant de vêtements.

La sécurité aux frontières grecque et bulgare de la Turquie a aussi été renforcée, a indiqué jeudi l’agence Dogan, précisant que les véhicules et les personnes quittant le territoire étaient fouillés.

L’attentat d’Istanbul a eu lieu alors que l’armée turque tente, au prix de lourdes pertes, de reprendre la ville d’Al-Bab, un bastion de l’EI dans le nord de la Syrie, où Ankara mène une offensive contre les jihadistes, mais aussi contre les milices kurdes.

En revendiquant le carnage du Reina, l’EI a reproché à la Turquie son intervention en Syrie et sa participation à la coalition menée par les Etats-Unis qui combat le groupe jihadiste en Syrie et en Irak.

Mercredi encore, deux soldats turcs ont été tués et deux blessés dans une attaque de l’EI à Al-Bab. A ce jour, une quarantaine de soldats turcs ont perdu la vie dans cette opération militaire.

Outre les attentats, la Turquie se remet aussi d’un coup d’Etat manqué en juillet dernier, imputé par Ankara au réseau du prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis.

Les premiers jugements dans des procès liés à ce putsch manqué sont tombés jeudi: deux soldats ont été condamnés à la prison à vie par un tribunal d’Erzurum (nord-est).

Syrie: la poursuite des combats menace les négociations

Beyrouth – Une dizaine de groupes rebelles ont suspendu leur participation aux préparatifs de nouvelles négociations pour la paix en Syrie, accusant le régime de violer la trêve en vigueur en lançant des attaques près de Damas.

Sur un autre front, un raid aérien a frappé mardi un siège de Fateh al-Cham à Idleb (nord-ouest), tuant selon une ONG 25 membres de cette ex-branche syrienne d’Al-Qaïda qui est exclue de l’accord de cessez-le-feu.

C’est la Russie, alliée du régime, et la Turquie, soutien des rebelles, qui ont parrainé l’accord ayant permis l’entrée en vigueur le 30 décembre d’une nouvelle trêve entre insurgés et régime, en vue de la tenue en janvier de négociations à Astana, au Kazakhstan.

Comme lors des précédentes trêves, qui avaient volé en éclats après quelques jours, les groupes jihadistes Fatah al-Cham et Etat islamique (EI) sont exclus de l’accord.

Depuis l’entrée en vigueur de la trêve, les violences ont cessé dans la plupart des régions. Mais les combats ont continué dans la localité rebelle de Wadi Barada, un secteur clé où se trouvent les principales sources d’approvisionnement en eau potable pour les quatre millions d’habitants de Damas et de ses environs.

L’offensive des troupes du régime à Wadi Barada a poussé des groupes rebelles à geler leur participation aux discussions d’Astana.

Ces groupes ont accusé le régime de « commettre de fréquentes violations, notamment dans les régions de Wadi Barada et de la Ghouta orientale« .

« Ces violations se poursuivant, les factions rebelles annoncent le gel de toute discussion liée aux négociations d’Astana« , ont-ils affirmé dans un communiqué lundi soir, en prévenant qu’à moins « d’un retour à la situation antérieure, l’accord (de trêve) sera considéré nul et non avenu« .

– ‘Phase critique’ –

Mais dans la soirée de mardi l’offensive des prorégime aidés des combattants du Hezbollah libanais se poursuivait à Wadi Barada, à 15 kilomètres de Damas, avec une intensification des raids aériens et des largages de barils d’explosifs, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Le régime du président Bachar al-Assad accuse les rebelles de « contaminer au diesel » les réserves d’eau et de couper le réseau d’approvisionnement vers Damas qui connaît de sérieuses pénuries depuis le 22 décembre. Les rebelles affirment que ce sont les bombardements du régime qui ont endommagé ces installations.

De plus, le régime dit que le groupe Fateh al-Cham (ex-Front Al-Nosra), exclu de la trêve, est présent à Wadi Barada, ce que nient les rebelles. « Des combattants sont prêts à se rendre, mais Al-Nosra menace de les tuer« , a affirmé le gouverneur de la province de Damas, Ala Ibrahim.

Ailleurs dans le pays, et en violation de la trêve, des raids ont visé Khan Cheikhoun dans la province d’Idleb, en bonne partie contrôlée par les rebelles, où une femme enceinte a été tuée, et les rebelles ont tiré sur des villages de la province centrale de Hama, selon l’OSDH.

Pour le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane, la trêve est dans une « phase critique » et risque de « s’effondrer » si la Russie et la Turquie n’interviennent pas pour la sauver.

– 25 membres de Fateh al-Cham tués –

Mais l’alliance de nombreux groupes rebelles avec Fateh al-Cham rend très difficile l’application du cessez-le-feu. Très affaiblis, ces groupes rebelles ne veulent pas se distancier de cette organisation qui reste un pilier dans la bataille contre le régime. Dans la plupart des régions sous leur contrôle, ils sont alliés à Fateh al-Cham.

Ce groupe, de même que l’EI, reste la cible en Syrie des aviations de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et de la Russie.

Mardi soir, au moins 25 membres de Fateh al-Cham, dont plusieurs chefs, ont été tués dans un raid visant une réunion au siège du groupe dans la région de Sarmada dans la province d’Idleb, a indiqué l’OSDH, sans pouvoir déterminer l’origine de la frappe.

Fateh al-Cham a accusé dans un communiqué la coalition internationale, évoquant « plus de 20 morts » dans ce raid.

Par ailleurs, selon l’OSDH, des tirs d’artillerie du régime ont tué deux civils à Wadi Barada et un autre à Douma, localité située à l’est de Damas.

Dans le nord de la Syrie, des avions de la coalition internationale ont mené une mission en soutien aux forces turques qui tentent de chasser les jihadistes de l’EI de la ville d’Al-Bab, a annoncé le Pentagone.

« Il n’y a pas eu de frappes, mais une démonstration de force visible« , a déclaré le porte-parole du Pentagone.

Le conflit en Syrie a fait plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés.

Transfert: 3 choses à savoir sur Julian Draxler, la nouvelle recrue du PSG

FOOTBALL. Il est le premier renfort du Paris Saint-Germain lors du mercato hivernal. Julian Draxler, milieu de terrain offensif de 23 ans de Wolfsburg, s’engage avec Paris pour quatre ans et demi. Un joueur au talent certain, mais auteur d’une première partie de saison décevante.

C’est fait. Le Paris Saint-Germain a officialisé l’arrivée de Julian Draxler. Le milieu de terrain offensif allemand de Wolfsburg est donc la première recrue du mercato hivernal du club de la capitale.

Les deux clubs se sont mis d’accord sur une indemnité de transfert de 36 millions d’euros, plus six d’éventuels bonus. Le joueur de 23 ans a paraphé un contrat de quatre ans et demi. À Wolfsburg depuis 2015 après cinq saisons passées à Schalke 04, Draxler est le premier renfort parisien cet hiver et pourrait faire du bien à une équipe trop souvent en panne d’inspiration offensive depuis le début de la saison. Voici trois choses à savoir sur l’international allemand.

Il vient renforcer l’attaque parisienne

La signature de Julian Draxler est d’abord un constat d’échec cinglant pour les dirigeants parisiens, obligés d’aller chercher un nouveau joueur pour rattraper les ratés du mercato estival. Car Draxler présente un profil similaire à celui d’Hatem Ben Arfa ou de Jesé, respectivement recrutés cet été en provenance de Nice et du Real Madrid. L’Allemand devra remplir le rôle que ces deux joueurs auraient dû assumer, celui d’un joueur capable d’évoluer aussi bien sur les côtés qu’en soutien d’un attaquant de pointe, se montrer intéressant par ses percussions et son sens du dribble, mais également afficher une excellente forme physique pour pouvoir enchaîner les matchs.

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Draxler pourrait d’ailleurs remplacer numériquement Jesé dans l’effectif parisien. L’Espagnol serait proche de s’engager avec Las Palmas, actuel 10e de Liga, selon L’Equipe. L’arrivée de Draxler répond aussi à la méforme persistante de certains joueurs comme Angel Di María, Lucas ou Javier Pastore. Le premier a livré une première partie de saison plus qu’inquiétante, le deuxième est toujours branché sur courant alternatif et le troisième n’a répondu présent qu’à l’infirmerie. Disponible pour jouer la Ligue des champions puisque Wolfsburg n’est engagé dans aucune compétition européenne cette saison, Draxler suscite donc déjà beaucoup d’attente avant même de poser ses valises au Camp des Loges.

Julian Draxler sous les couleurs de Wolfsburg contre La Gantoise en Ligue des champions, le 17 février 2016.

Julian Draxler sous les couleurs de Wolfsburg contre La Gantoise en Ligue des champions, le 17 février 2016.

REUTERS/Francois Lenoir

Il s’est brouillé avec Wolfsburg

Voir Julian Draxler quitter l’Allemagne cet hiver n’est pas vraiment une surprise. Il avait déjà affirmé sa volonté de rejoindre une autre formation l’été dernier, mais avait finalement été retenu par ses dirigeants. « Après l’Euro, j’ai clairement expliqué à l’entraîneur Dieter Hecking que je voulais quitter Wolfsburg. Il le sait depuis trois semaines », avait-il assuré début août dans une interview accordée au quotidien allemand Bild. Des états d’âme rapidement balayés par ses patrons.

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« Wolfsburg ne vendra pas Julian Draxler durant l’actuelle période de transferts », lui avait répondu le club dans un communiqué. Malgré ce remontage de bretelles en règle, l’ancien de Schalke a continué à faire la moue et sa première partie de saison n’a pas du tout été convaincante. Censé être le leader technique de son équipe, il n’a délivré que deux passes décisives en 13 matchs de championnat et n’a pas inscrit le moindre but. Sans un Draxler au top, Wolfsburg a bouclé la phase aller de la Bundesliga à une décevante 13e place. Seule bonne nouvelle, le PSG devrait récupérer un joueur en bonne condition physique, un point précieux pour un club au calendrier très chargé jusqu’à la fin de la saison.

Il a croisé les Bleus à l’Euro

International depuis ses 18 ans, Draxler compte 27 sélections avec l’équipe d’Allemagne. Convoqué pour la Coupe du monde 2014, il avait participé à la raclée infligée au Brésil en demi-finale (7-1) en entrant en fin de match, son seul match disputé dans la compétition. Il a eu beaucoup plus de temps de jeu lors du dernier Euro en étant titulaire à deux reprises en phase de poules (contre l’Ukraine et la Pologne), en huitièmes face à la Slovaquie et à l’occasion de la demi-finale perdue contre les Bleus de Didier Deschamps.

Julian Draxler face à Moussa Sissoko lors de la demi-finale de l'Euro entre l'Allemagne et la France, à Marseille, le 7 juillet 2016.

Julian Draxler face à Moussa Sissoko lors de la demi-finale de l’Euro entre l’Allemagne et la France, à Marseille, le 7 juillet 2016.

REUTERS/Eric Gaillard

Aligné dans le couloir gauche, il n’avait pas beaucoup pesé sur cette rencontre et avait montré beaucoup de nervosité. Joachim Löw lui a toutefois réitéré sa confiance en le convoquant pour les matchs de l’Allemagne pour les qualifications de la Coupe du monde 2018. Il a même marqué début octobre lors de la victoire de l’Allemagne face à l’Irlande du Nord (2-0).

Neige et verglas: la vigilance orange en Ile-de-France levée

La vigilance orange à la neige et au verglas, qui ne concernait ce lundi matin plus que huit départements de la région parisienne, a été levée à la mi-journée.

L’alerte orange pour neige et verglas, déclenchée samedi dans sept départements du nord de la France, étendue dimanche, puis ramenée ce lundi matin à 8 départements de l’Ile-de-France, vient d’être levée par Météo France.

Ce lundi matin jusqu’à 14 heures, étaient concernés les départements de Paris et de sa petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne), la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise.

L’alerte avait été retirée dans les premiers départements concernés, l’Aisne, les Ardennes, l’Eure, l’Eure-et-Loir, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine-Maritime et la Somme, dès 9h ce lundi.

Pluies neigeuses et sols glissants

Les précipitations qui touchent actuellement l’Ile-de-France sont faibles et éparses. Elles se produisent rarement sous forme de pluies verglacantes, mais plutôt sous forme de neige ou de pluie et neige mêlées. Avec des températures au sol proche de zéro degré, les sols ont pu être localement glissants en zones rurales.

En matinée, un épisode pluvieux avait traversé l’Ile de France du nord vers le sud il sera précédé de neige ou de pluie et neige mêlées tenant assez rarement au sol, sauf sur la Seine-et-Marne où une fine pellicule blanche était attendue.

Faibles quantités de neige

Le verglas a fait place à la pluie du Nord/Pas-de-Calais à la Picardie. Lundi matin, des chutes de neige, certes faibles, étaient anticipées sur le sud de la Picardie, l’Île-de-France et la Champagne.

Les précipitations se poursuivront dans le Grand-Est pour s’achever en fin de journée en Franche-Comté et en Auvergne-Rhône-Alpes. Ainsi il neigera en Haute-Marne, Lorraine et Alsace.

Les quantités attendues seront faibles mais les sols blanchiront rapidement et la couche atteindra 2 ou 3 cm par endroits, principalement sur les Vosges.

Syrie: Moscou obtient l’appui de l’ONU, la trêve tient

Nations unies (Etats-Unis) – Les Nations unies ont soutenu samedi une initiative de paix de la Russie et de la Turquie pour la Syrie, qui vivait une deuxième journée de calme malgré quelques violations du cessez-le-feu.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution appuyant la trêve entrée en vigueur depuis jeudi soir et devant être le prélude à des négociations de paix entre le régime syrien et l’opposition.

Cette résolution de compromis, qui n’entérine toutefois pas les modalités de l’initiative de Moscou et d’Ankara, a été adoptée à l’issue de consultations à huis clos: elle souligne que le Conseil « accueille avec satisfaction et soutient les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie et faire démarrer un processus politique » de règlement du conflit qui ravage le pays depuis près de six ans.

Mais le Conseil se contente de « prendre note » de l’accord présenté par les Russes et les Turcs le 29 décembre, sans que les Américains y soient associés. Le Conseil de sécurité rappelle aussi la nécessité d’appliquer « toutes les résolutions pertinentes de l’ONU » sur la Syrie, citant la 2254 de décembre 2015 qui prévoyait, sous l’initiative de Washington, une feuille de route complète de sortie de crise.

De fait, pour la première fois depuis le début de la guerre en mars 2011, les Etats-Unis, soutiens de l’opposition, ont été écartés de cette initiative de paix. L’administration du président sortant Barack Obama l’a qualifiée d' »évolution positive« , trois semaines avant l’investiture de Donald Trump.

– Poutine faiseur de paix –

En revanche, c’est la première fois que la Turquie parraine un tel accord, grâce à son rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine qui veut se poser en faiseur de paix après son intervention militaire au côté du régime syrien à l’automne 2015.

Le cessez-le-feu, entré en vigueur jeudi à 22H00 GMT sur l’ensemble de la Syrie et dont les groupes jihadistes Etat islamique (EI) et Fateh al-Cham sont exclus, doit permettre des négociations de paix prévues fin janvier à Astana, au Kazakhstan, sous l’égide de la Russie et de l’Iran — parrains du président syrien Bachar al-Assad — et de la Turquie qui soutient les rebelles.

Le Conseil de sécurité a d’ailleurs insisté: ces pourparlers à Astana « sont une étape importante en prévision de la reprise de négociations (intersyriennes) sous les auspices de l’ONU le 8 février 2017« .

De son côté, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran, Ali Chamkhani, a prévenu que « toute négociation politique qui conduirait à l’affaiblissement du pouvoir du gouvernement (…) en Syrie ou à offrir une partie de la Syrie à des groupes terroristes ou à une occupation militaire étrangère (…) est vouée à l’échec« . Il s’exprimait en recevant le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, selon l’agence Irna.

La guerre en Syrie a fait plus de 310.000 morts et des millions de réfugiés depuis mars 2011. Rien que pour l’année 2016, près de 60.000 personnes ont été tuées, dont 13.617 civils, selon un bilan établi par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

– Le ‘calme règne’ en Syrie –

Mais samedi, pour le deuxième jour du cessez-le-feu, « le calme régnait dans la plupart des régions syriennes« , a indiqué le directeur de l’OSDH. Seuls « quelques affrontements et des bombardements à l’artillerie du régime ont eu lieu dans la région de Wadi Barada près de Damas et dans la ville de Deraa (sud)« , a précisé à l’AFP Rami Abdel Rahmane.

Dix frappes menées par l’aviation syrienne ont également visé Wadi Barada, selon l’OSDH.

C’est dans cette région que se trouve l’une des principales sources d’approvisionnement en eau potable pour les quatre millions d’habitants de la capitale et ses environs. Le régime a accusé les rebelles d’avoir « contaminé au diesel » un réseau d’eau, mais ces derniers ont pointé du doigt l’incurie du pouvoir.

Profitant de l’arrêt des hostilités, les enfants ont repris le chemin de l’école dans la province d’Idleb (nord-ouest), contrôlée par le groupe Fateh al-Cham (ex-branche d’Al-Qaïda), considéré comme « terroriste » par Washington et Moscou, et des organisations rebelles qui lui sont alliées.

Depuis le début de la trêve, deux civils ont été tués, l’un par un tireur embusqué à Douma près de Damas et l’autre dans un bombardement près de Wadi Barada, où des affrontements se poursuivent depuis plus d’une semaine entre régime et rebelles alliés à Fateh al-Cham.

Comme lors des précédentes trêves, qui ont toutes volé en éclats au bout de quelques jours, l’alliance des rebelles avec Fateh al-Cham rend très difficile une application du cessez-le-feu. Très affaiblis, ces groupes ne pourront se distancier de leurs compagnons d’armes au Fateh al-Cham, une organisation mieux équipée qui reste un allié de poids dans la bataille contre les autorités syriennes.

Et plusieurs groupes dits « modérés » ont prévenu que le cessez-le-feu prendrait fin si « les violations du régime et ses bombardements se poursuivaient« .

Plusieurs ministres syriens sur la liste noire du Trésor américain

Six ministres syriens apparaissent désormais sur la liste noire établie par les Etats-Unis. Conséquence: leurs éventuels avoirs dans le pays sont gelés.

Les Etats-Unis ont annoncé ce vendredi avoir placé sur leur liste noire économique six ministres de Syrie, dont celui des Finances Mamun Hamdan, et des responsables de la banque russe Tempbank pour leur rôle dans les « violences » commises par le régime de Bachar el-Assad.

Le gouverneur de la banque centrale syrienne Dureid Durgham, le ministre syrien du pétrole Ali Ghanem ainsi que la compagnie aérienne syrienne Cham Wings sont également visés par ces sanctions du Trésor américain qui gèlent leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et les isolent financièrement.

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Le Trésor a également ciblé deux entreprises contrôlées par le milliardaire et cousin du président Bachar el-Assad, Rami Makhlouf, qui figure lui-même sur la liste noire américaine depuis 2008.

« Le gouvernement […] doit répondre de ses actes barbares »

Ces nouvelles sanctions sont annoncées alors que le régime syrien vient d’annoncer avoir repris la ville d’Alep après une intense campagne de bombardements, signant sa plus grande victoire depuis le début de la guerre qui a fait plus de 310.000 morts en cinq ans dans le pays.

« Les attaques quotidiennes menées contre les civils par le gouvernement de Bachar el-Assad sont répréhensibles et le gouvernement comme ses collaborateurs doivent être isolés et répondre de leurs actes barbares », a affirmé Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor en charge des sanctions financières.

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Selon les autorités américaines, les personnes et entreprises sanctionnées ont apporté leur soutien au gouvernement syrien, agi en son nom ou facilité le programme « d’armes de destruction massive » qui serait développé par Damas.

Au cours des récentes années, Européens et Américains ont multiplié les sanctions contre le régime de Bachar el-Assad pour avoir réprimé dans le sang un soulèvement qui s’est transformé en conflit à grande échelle.

A Pearl Harbor, Obama et Abe font l’éloge de la réconciliation

Pearl Harbor (Etats-Unis) – Trois quarts de siècle après l’attaque de Pearl Harbor, Shinzo Abe et Barack Obama ont rendu hommage aux victimes de cette offensive qui précipita l’Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, et fait l’éloge de la réconciliation.

Sept mois après leur visite commune à Hiroshima, première ville japonaise frappée par le feu nucléaire, le Premier ministre japonais et le président américain ont rejoint mardi, par bateau, le mémorial USS Arizona, construit au-dessus de l’épave rouillée du cuirassé éponyme qui fut coulé par l’aviation nipponne le 7 décembre 1941.

Les deux hommes ont déposé des couronnes de fleurs devant le mur sur lequel sont inscrits les noms des 1.177 Américains qui y périrent.

Préparée pendant des mois dans le plus grand secret, l’attaque éclair – elle dura à peine deux heures – contre la principale base navale américaine dans le Pacifique, sur l’archipel d’Hawaï, fit plus de 2.400 morts américains.

« Le message que je veux envoyer au monde, ici, à Pearl Harbor, avec le président Barack Obama, est celui du pouvoir de la réconciliation« , a déclaré M. Abe dans un discours chargé d’émotion.

« En tant que nations et peuples, nous ne pouvons choisir l’histoire dont nous héritons mais nous pouvons choisir les leçons que nous en tirons« , a estimé le président américain en écho, soulignant que l’alliance entre Tokyo et Washington n’avait « jamais été aussi forte« .

C’est la première fois qu’un Premier ministre japonais se rend sur le mémorial USS Arizona, construit au début des années 1960.

Avant M. Abe, trois chefs de gouvernement japonais se sont rendus à Pearl Harbor dans les années 1950, dont son grand-père, Nobusuke Kishi, mais aucun n’avait participé à une cérémonie d’hommage aux victimes sur place.

Saluant la mémoire de « tous les hommes et les femmes courageux qui ont perdu la vie dans une guerre qui a commencé à cet endroit même« , M. Abe n’a pas présenté d’excuses, mais exhorté à « ne jamais répéter les horreurs de la guerre » et présenté ses « sincères et éternelles condoléances aux âmes de ceux qui ont la vie ici« .

– ‘Souvenez-vous de Pearl Harbor’ –

Le 7 décembre 1941 à l’aube, l’attaque, minutieusement préparée par le général Isoroku Yamamoto, fut une surprise totale.

Les Américains n’avaient pas vu approcher les six porte-avions japonais qui se sont arrêtés à environ 400 km de l’île d’Oahu.

Quelque 400 avions japonais décollent en deux vagues successives: 21 bâtiments de guerre américains, dont huit cuirassés, sont coulés ou endommagés, de même que 328 avions de combat. L’USS Oklahoma, touché par plusieurs torpilles alors qu’il était amarré à quai, bascule sur le flanc, emprisonnant des centaines de marins dans ses entrailles.

Aux bombardements assourdissants succède une épaisse fumée qui envahit toute la base navale sous le choc.

Au lendemain de l’attaque, le Congrès américain déclare officiellement la guerre au Japon. Trois jours plus tard, l’Allemagne déclare à son tour la guerre aux Etats-Unis. Un conflit sur deux fronts commence pour Washington.

Posters, badges, chansons: « Souvenez-vous de Pearl Harbor » devient immédiatement le cri de ralliement et de mobilisation aux Etats-Unis.

Le Premier ministre japonais a évoqué cette journée du 7 décembre 1941 avec émotion.

« En écoutant avec toute l’attention possible, avec en toile de fond le chant de la brise et le grondement des vagues, je peux presque discerner les voix de ces marins« , a-t-il déclaré. « Des voix de conversations animées, joyeuses, d’un dimanche matin. Des voix de jeunes soldats qui évoquent entre eux leurs rêves. Des voix qui appellent les êtres aimés dans leurs derniers moments. Des voix qui prient pour le bonheur d’enfants pas encore nés. »

– Chemin parcouru en 75 ans –

Evoquant le chemin parcouru en 75 ans entre les deux anciens pays ennemis, Barack Obama a mis en garde contre les périlleux engrenages guerriers.

« Nous devons résister à la tentation de diaboliser ceux qui sont différents« , a lancé le président américain qui, dans moins d’un mois, cèdera la place à la Maison Blanche au tribun populiste Donald Trump.

Se tournant vers le dirigeant japonais, il a dit son espoir d’envoyer un message au monde qu’il y a « plus à gagner à la paix qu’à la guerre« .

Son successeur, le président élu Donald Trump, a créé la stupeur il y a quelques jours en affirmant, à rebours de décennies de négociations visant à réduire l’arsenal nucléaire mondial, qu’il n’excluait pas de relancer « une course aux armements« .

A Honolulu, où la saison touristique bat son plein, les lieux de mémoire sont nombreux mais « le jour d’infamie » dont parla le président américain de l’époque, Franklin D. Roosevelt (1933-1945), appartient résolument aux livres d’histoire.

« Hawaï a une population multiethnique avec une forte composante japonaise« , rappelle Stanley Chang, 34 ans, qui vient de faire son entrée au Sénat de l’Etat de Hawaï.

« Je ne pense pas qu’il existe ici le moindre sentiment d’antipathie vis-à-vis des Japonais, 75 ans après l’attaque« , explique-t-il, tout en soulignant que les habitants de l’archipel étaient très sensibles au « geste » de M. Abe.