Le dispositif avait été annoncé en janvier, lors du Forum international de la cybersécurité à Lille, puis mis sur orbite en mai, pour être dans un premier temps testé dans la région des Hauts-de-France. Ce mardi, Cybermalveillance.gouv.fr, la plateforme gouvernementale d’aide aux victimes d’incidents informatiques, a été étendue à l’ensemble du territoire. Objectif : s’adresser aux «victimes d’attaques informatiques qui ne disposent pas de compétences et/ou de ressources en sécurité numérique». Autrement dit, les particuliers, les PME et les collectivités territoriales, souvent démunis face à un virus informatique ou un vol de données. Développé par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et «copiloté» avec le ministère de l’Intérieur, le site propose aux utilisateurs une aide au diagnostic, des informations, des fiches pratiques et des adresses de prestataires de services informatiques de proximité – un peu plus de 1 100 d’entre eux se sont inscrits sur la plateforme, moyennant la signature d’une «charte d’engagement». Autre objectif : recueillir des données sur le «risque numérique». Ainsi, 51% des incidents signalés par les utilisateurs des Hauts-de-France durant la phase d’expérimentation sont des «rançongiciels», des logiciels malveillants qui rendent les données inaccessibles et exigent de la victime le paiement d’une rançon.