Après huit ans à la tête de la première puissance mondiale, le président américain s’est plié de bon coeur à un entretien d’embauche fictif sur CBS. « Le Nobel de la paix? Je ne sais toujours pas pourquoi » je l’ai reçu, a-t-il admis.
Les jours de Barack Obama à la Maison Blanche sont comptés. Dans un sketch désopilant, l’animateur américain Stephen Colbert a souhaité préparer le président américain à ses futurs entretiens d’embauche. Se prêtant de bon coeur au jeu, Obama a une nouvelle fois fait preuve d’autodérision sur CBS, admettant qu’il ne savait toujours pas pourquoi on lui avait accordé le prix Nobel de la paix.
« Pour être honnête, je ne sais toujours pas »
Égrenant son curriculum vitae face à Randy, alias Stephen Colbert grimé en recruteur dans le Late Show, Barack Obama finit par glisser qu’il a obtenu le Nobel de la paix (à 3 minutes 30 environ dans la vidéo).
« Oh vraiment? Pour quelle raison? », l’interrompt l’animateur. « Pour être honnête, je ne sais toujours pas », lui répond pince-sans-rire le président américain.
Premier dirigeant noir des Etats-Unis, Barack Obama avait reçu ce prix en 2009, moins d’un an après son élection à la Maison-Blanche. Motif officiel avancé par l’Académie suédoise: « ses efforts exceptionnels en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».
« Beaucoup de photos de chats »
Autres moments cultes de cette interview: lorsque Stephen Colbert observe le CV d’Obama et lui lance « Je vois que vous n’avez pas eu de promotion ces huit dernière années, comment expliquez-vous cela? ». Le chef d’Etat lui répond: « je n’ai pas eu beaucoup de perspective d’évolution dans mon dernier poste. La seule personne qui avait une position plus importante que la mienne, c’était ma femme! ».
Plus tard, l’animateur demande à son interlocuteur s’il est actif sur les réseaux sociaux. « Oui, j’ai 77 millions de followers sur Twitter », lui rétorque ce dernier. « C’est impressionnant, admet l’animateur. Comment avez-vous fait? ».
« Beaucoup de photos de chats », lui répond alors Barack Obama, impassible.