Bac 2017: applis, vidéos, annales, les meilleures méthodes pour réviser
À deux semaines du bac, les bacheliers sont en pleine révision. Sites web, applications, vidéos, annales… Les moyens de s’entraîner ne manquent pas.
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47 millions d’électeurs sont appelés à se rendre dans les bureaux de vote, ouverts depuis 8h00 en métropole pour ce premier tour des législatives, dont une clé sera le taux de participation. Ils fermeront à 18h, ou 20h dans les grandes villes.
Le Premier ministre Edouard Philippe a tôt accompli son devoir électoral dans sa ville du Havre, via une machine électronique à voter.
Emmanuel Macron doit en fin de matinée glisser son bulletin dans une urne au Touquet (Pas-de-Calais). L’ancien président François Hollande a lui voté dans son fief corrézien de Tulle, tel un citoyen ordinaire.
Comme pour la présidentielle, 50.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour sécuriser le scrutin. Un dispositif renforcé, sur fond de menace terroriste, quatre jours après l’attaque d’un policier devant Notre-Dame de Paris, et une campagne des législatives en Grande-Bretagne endeuillée par des attentats.
7.877 candidats, dont un peu plus de 42% sont des femmes, se disputent 577 sièges.
Les sondages prédisent un net succès au parti présidentiel de la République en marche (REM), mais l’abstention pourrait atteindre un niveau record sous la Ve République, ce qui introduit un élément d’incertitude. Elle est évaluée entre 40% et 51% dans les dernières enquêtes.
Les électeurs ultramarins d’Amérique, consultés dès samedi, se sont pour la plupart moins mobilisés qu’il y a cinq ans, à l’exception de l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon (59% de participation), où la ministre des Outres-Mer Annick Girardin (PRG), a été mise en ballottage. En 2012, elle avait été élue dès le premier tour.
En Guadeloupe, en Guyane, à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, les candidats REM se sont qualifiés pour le second tour. En Martinique, les trois députés sortants se retrouvent en ballotage favorable.
En métropole aussi, plus l’abstention sera forte, plus il sera difficile d’éviter de disputer un second tour dans une semaine: il faut réunir à la fois la moitié des suffrages exprimés et le soutien d’au moins 25% des inscrits pour échapper au ballottage.
La REM est créditée d’environ 30% d’intentions de vote, ce qui pourrait lui permettre de dépasser la majorité absolue (289) dans la nouvelle Assemblée, avec selon les projections de 370 à plus de 400 députés.
– Le PS menacé de débâcle –
Édouard Philippe, qui espère une solide majorité pour appuyer son gouvernement, est pourtant resté prudent jusqu’au dernier jour de campagne: « Ce n’est jamais acquis« , a-t-il dit vendredi.
Si Emmanuel Macron obtient la majorité absolue, « ce serait un exploit politique total. Cela signifierait, en tout cas pour quelque temps, la destruction des partis traditionnels« , analyse Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel.
« L’effet de souffle de la présidentielle » fait que les intentions de vote en faveur des candidats de la REM dépassent souvent largement le score réalisé par Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, note Frédéric Dabi, directeur-adjoint de l’Ifop.
Les Républicains sont, eux, crédités de 20% à 23% d’intentions de vote et de 100 à 150 sièges, ce qui en ferait le deuxième groupe parlementaire.
Une débâcle s’annonce pour le Parti socialiste au pouvoir depuis 2012, crédité de moins de 10% des intentions de vote. Alors qu’il avait fait élire près de 300 députés dans la dernière législature, il pourrait en garder à peine le dixième.
Quant au Front national et à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, qui s’annoncent comme les troisième et quatrième forces électorales du pays en voix, ils semblent dans l’impossibilité de capitaliser sur le bon score de leurs candidats à la présidentielle.
Cinq semaines après l’élection d’Emmanuel Macron, l’affaire immobilière impliquant Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires et candidat REM dans le Finistère, semble avoir eu un impact très limité sur les intentions de vote, selon les sondeurs, qui estiment en revanche que le débat sur la réforme du Code du travail pourrait peser.
Une certitude, le renouvellement de l’Assemblée est assuré avec près de 40% des députés sortants qui ne se représentent pas, l’entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul des mandats et l’émergence d’une nouvelle génération de candidats.
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Maison Blanche, département d’Etat et Pentagone: les déclarations se sont enchaînées à Washington, qui est ainsi entré, après plusieurs jours de propos contradictoires et tweets semant la confusion, de plain-pied dans la crise sans précédent agitant le Golfe.
« La nation du Qatar, malheureusement, a historiquement financé le terrorisme à un très haut niveau« , a accusé Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Egypte et le Yémen ont rompu lundi leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils accusent de « soutenir le terrorisme« , interrompant leurs liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec le petit émirat gazier.
Un séisme diplomatique survenu 15 jours à peine après une visite à Ryad de Donald Trump, qui avait alors demandé aux pays musulmans d’agir de manière décisive contre l’extrémisme religieux.
De son côté, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillserson s’est montré plus conciliant avec le Qatar, tout en l’appelant à de nouveaux progrès dans la lutte antiterroriste.
Il a en particulier appelé l’Arabie saoudite et ses alliés a alléger le blocus, déplorant ses conséquences humanitaires sur la population et soulignant qu’il « gênait » la lutte contre le groupe Etat islamique (EI).
Le petit pays du Golfe abrite en effet la base militaire américaine stratégique d’Al-Udeid, pièce maîtresse, avec ses 10.000 hommes, du dispositif des Etats-Unis au Moyen-Orient.
« Si les opérations actuelles sur la base d’Al-Udeid n’ont pas été interrompues ou restreintes, la situation en cours gêne notre capacité à planifier des opérations militaires à long terme« , a expliqué le porte-parole du Pentagone, Jeff Davis.
« Le Qatar reste essentiel aux opérations aériennes de la coalition pour combattre l’EI et dans la région« , a-t-il souligné.
– Accusations ‘sans fondements’ –
Cinq jours après le choc de la rupture des relations par l’Arabie saoudite et ses alliés avec le Qatar, l’émirat cherchait de son côté vendredi des soutiens à l’étranger.
Son ministre des Affaires étrangères, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani, a effectué dans la matinée une visite surprise en Allemagne avant de se rendre samedi à Moscou pour y rencontrer son homologue Sergueï Lavrov. Selon des responsables qataris, M. Al-Thani s’est également entretenu par téléphone avec Rex Tillerson.
« Il y a actuellement des efforts de pays amis pour limiter la crise« , a déclaré M. Al-Thani. A ses côtés, le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel a confirmé que des discussions, en concertation avec les Etats-Unis et des alliés régionaux, étaient en cours.
Juste après leur entretien, cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Thani a tweeté: « Nous sommes tous les deux d’accord sur le fait que le blocus (…) du Qatar est inacceptable« .
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les pays ayant rompu avec le Qatar ont publié une liste de « terroristes » soutenus, selon eux, par Doha et répertoriant 59 personnes et 12 entités « liées au Qatar et au service d’un programme politique suspect du Qatar« .
La Banque centrale des Emirats a ordonné vendredi le gel des avoirs des personnes et entités listées. Parmi elles figurent des responsables et des organisations originaires d’Egypte, du Bahreïn ou de Libye, comme le leader controversé d’une association de religieux sunnites, Youssef al-Qaradawi.
Doha a dénoncé des accusations « sans fondements« .
Jeudi, le ministre Al-Thani avait affirmé à l’AFP que son pays excluait que la tourmente actuelle ne dégénère en conflit armé.
Ryad et ses alliés avaient justifié lundi la rupture des relations par les liens qu’entretient, selon eux, le Qatar avec « des organisations terroristes et des groupes sectaires cherchant à déstabiliser la région, parmi eux les Frères musulmans, Daech (acronyme en arabe du groupe Etat islamique) et Al-Qaïda« .
Ces pays reprochent aussi au Qatar son rapprochement avec l’Iran chiite, qui a fait savoir de son côté qu’il était prêt à approvisionner le Qatar par bateau, une traversée de 12 heures dans les eaux du Golfe.
C’est une mesure emblématique à laquelle Emmanuel Macron ne compte pas renoncer, au risque de braquer des syndicats majoritairement hostiles. Le gouvernement semble bien décidé à instaurer le plafonnement des indemnités aux prud’hommes en matière de licenciement abusif ou sans cause réelle et sérieuse. « Les dommages et intérêts accordées vont du simple au triple, assure Muriel Pénicaud dans un entretien aux Echos. il faut s’attaquer à l’injustice de la disparité des situations ».
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La mesure pourrait susciter de vives tensions tant elle irrite dans les rangs des organisations représentatives des salariés. Le sujet fait-il l’objet de « fantasmes » de part et d’autre comme l’affirmait récemment Philippe Louis de la CFTC? Le point en sept questions-réponses.
Le projet d’Emmanuel Macron concerne les dommages et intérêts obtenus par des salariés en cas de licenciement abusif ou sans cause réelle et sérieuse.
La mesure entend encadrer les sommes octroyées aux salariés par le conseil des prud’hommes ou la cour d’appel en leur appliquant un plancher et un plafond. En clair, il ne serait plus possible d’obtenir ni moins, ni plus que ce que fixerait le texte de loi.
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Le projet ne concerne que les indemnités ou dommages et intérêts obtenus en réparation du préjudice que constitue un licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’indemnité légale de licenciement ainsi que toutes les autres indemnités éventuellement obtenues par le salarié (paiement d’heures supplémentaires, bonus, etc.) ne sont pas concernées par ce plafonnement.
De la même façon, si d’autres chefs de demande annexes au licenciement sont ajoutés et avérés (discrimination, non respect du temps de travail, notamment du forfait jours pour les cadres, harcèlement moral), les sommes perçues ne devraient pas être limitées non plus. Même si, dans l’attente de la version finale, tous les avocats ne s’accordent pas sur ce point.
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Selon les informations publiées mardi 7 juin par Libération et reprenant une note de la Direction générale du travail (DGT), le gouvernement réfléchirait aussi à un raccourcissement du délai de contestation aux prud’hommes après un licenciement économique. Pour le moment, le salarié dispose d’un an pour le faire mais l’exécutif envisagerait de le réduire à deux mois.
Dans son programme, Emmanuel Macronassurait que l’instauration d’un plancher devait permettre « de protéger les droits des salariés » et que la mise en place d’un plafond était destinée, elle, à donner aux entreprises une visibilité et une assurance permettant de lever les freins à l’embauche en CDI ».
La mesure est réclamée de longue date par le patronat, Medef en tête, qui assure que l’incertitude liée aux montants octroyées en cas de contentieux aux prud’hommes relève, pour les patrons, de la « loterie. » « Il s’agit clairement d’une réforme hautement symbolique faite pour les entreprises, dans le but de rassurer les patrons », commente Pascal Delignières, avocat au sein du cabinet Fidal.
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Un avis partagé par l’un de ses confrères, clairement orienté du côté employeurs. « C’est un signal psychologique, un effet d’annonce qui peut peut-être avoir un effet sur les très rares cas où des salariés obtiennent des dommages et intérêts aux montants extravagants », estime ce professionnel du droit.
En 2015, lors du vote de la loi qui porte son nom, l’ex-ministre de l’Économie avait tenté d’instaurer un plancher et un plafond aux indemnités en fonction de l’ancienneté du salarié et de la taille de l’entreprise. Mais la mesure a été retoquée par le Conseil constitutionnel, qui a jugé que le critère de la taille de l’entreprise « méconnaissait le principe d’égalité devant la loi ».
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L’indemnité octroyée au salariée est décidée par le conseil des prud’hommes. Elle peut varier en fonction de l’âge et de l’ancienneté du salarié, de la taille de l’entreprise et de ses difficultés à retrouver un emploi.Un plancher existe déjà: si le salarié compte deux ans d’ancienneté et travaille dans une entreprise de 11 salariés au moins, il ne peut pas obtenir moins de six mois de salaire brut en cas de licenciement abusif.
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Depuis 2013, un barème de conciliation est en vigueur pour l’étape préalable aux prud’hommes. Il aide à calculer une « indemnité forfaitaire » lorsque les parties veulent mettre un terme au litige. « Mais il n’a pas été beaucoup utilisé car il était trop élevé pour les salariés avec une petite ancienneté et trop bas pour ceux avec beaucoup d’ancienneté », comment Frédéric Renaud, avocat au cabinet Renaud Avocats.
Un barème indicatif issu de la loi Macron suggère quant à lui aux conseillers prud’homaux et aux juges les montants à accorder aux salariés et allant de 1 mois à 21,5 mois de salaire en fonction de l’ancienneté.
Selon une étude du ministère de la Justice de 2016 et portant sur des décisions de 2014, les indemnités liées à un licenciement sans cause réelle et sérieuse représentent un montant moyen de 24 089 euros soit environ dix mois de salaire.
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Mais les montants peuvent varier selon le profil du salarié (son âge, son ancienneté, sa capacité à retrouver un emploi) mais aussi selon les différentes juridictions.
« On constate qu’il y a des pratiques prud’homales très différentes, commente Anne Murgier, avocate associée au cabinet Capstan. Il y a un vrai aléa sur le montant des dommages et intérêts. Même s’il est extrêmement rare de voir des préjudices indemnisés avec plus de 24 mois de salaire. » De son côté, Pascal Delignières estime lui que la juridiction française « n’a pas tendance à sur-indemniser les salariés. »
Le barème indicatif mis en place depuis quelques mois va-t-il être simplement rendu obligatoire? Un autre barème, semblable à celui proposé initialement par Emmanuel Macron, va-t-il être défini? Un mélange des deux cadres existants sera-t-il mis en place? Pour le moment, peu d’éléments filtrent sur les contours de la future mesure.
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« Le gouvernement va devoir inventer un dispositif suffisamment juste, avec des bornes acceptables, pour qu’il soit approuvé par les syndicats », insiste Pascal Delignières. Pour lui, il est impératif qu’il y ait plusieurs planchers et plusieurs plafonds afin que les juges gardent une forme de liberté d’appréciation au sein des fourchettes.
« Pour le moment, selon le barème indicatif, les salariés avec plus de 30 ans d’ancienneté peuvent obtenir 18 mois de salaire, poursuit-il. Quand on a plus de 50 ans et qu’on est fragile sur le marché du travail, 18 mois c’est peu. Il faudrait donc imaginer un dispositif qui permette au juge de se situer entre un plancher de 15 mois et un plafond de 25 mois en fonction du profil du salarié. »
A l’inverse, Frédéric Renaud s’attend, lui, à ce que le futur mécanisme fixe un forfait en face de chaque année d’ancienneté. « Si l’objectif est de lever l’incertitude des chefs d’entreprise et de favoriser l’emploi, alors il me semble plus cohérent de border avec un nombre précis de mois de salaire précis par année d’ancienneté », juge-t-il. La marge de manoeuvre du nouveau gouvernement s’annonce, quoiqu’il arrive, étroite…
Tout va dépendre des futurs montants fixés… « Le barème indicatif de 2016 est assez proche de ce qui se pratique, bien qu’un peu en deçà, même s’il y a des disparités entre les juridictions… Les salariés ne devraient donc pas forcément y perdre si la future réforme se situe dans ces clous-là », analyse Anne Murgier. Il faudra tout de même surveiller attentivement les montants arrêtés dans le texte de loi.
Autre élément à observer de près: le maintien ou non du plancher minimal de six mois pour les salariés des entreprises d’au moins 11 salariés et affichant plus de deux ans d’ancienneté.
Dans le référentiel de la loi Macron – retoqué par le Conseil constitutionnel -, ce seuil minimal de six mois existant aujourd’hui avait été éclipsé. « La disparition de cette borne pourrait avoir de fâcheuses conséquences pour les salariés ayant une petite ancienneté, pointe Thomas Roussineau, avocat en droit social. Certains pourraient être pénalisés. »
Le document de travail issu de la DGT publié par Libération mercredi 7 juin, indique que le gouvernement envisagerait bien de « baisser ce plancher actuel ».
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Plusieurs avocats s’attendent en effet à ce que la mise en place d’un barème limite le recours aux contentieux en favorisant les transactions préalables entre l’employeur et le salarié. « Le risque est surtout de décourager les salariés d’intenter une procédure au vu du faible enjeu financier en regard des frais engagés », relève Thomas Roussineau.
Si le dispositif entre en vigueur, les employeurs ne pourront plus arguer que le passage devant les prud’hommes constitue une « loterie ». « Ils sauront dire à l’avance combien leur coûtera une rupture du contrat de travail et il y aura surtout une véritable harmonisation », assure Anne Murgier.
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Envolée la crainte – plus ou moins fondée – de devoir payer des sommes astronomiques à un salarié licencié. L’embauche en sera-t-elle pour autant facilitée? Encore faut-il que les entreprises jouent le jeu et que la « peur de l’engagement » soit bel et bien imputable aux prud’hommes.
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Sept mois après le début d’une offensive d’envergure qui leur a permis de s’emparer de vastes régions autour de Raqa, dans le nord du pays, les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont entrées dans le quartier de Mechleb, dans l’est de la ville.
Un correspondant de l’AFP qui a pu pénétrer brièvement dans ce quartier de Raqa a vu des colonnes de fumée s’élever au-dessus des bâtiments en raison des violents combats et des explosions.
En périphérie du quartier, des éclats d’obus jonchaient le sol et de nombreux bâtiments étaient détruits.
« De violents combats ont lieu entre nos forces et Daech« , a déclaré à l’AFP une commandante des FDS en utilisant un acronyme arabe pour l’EI.
Les jihadistes ont « truffé les rues de mines mais nous continuons à avancer« , a-t-elle précisé, ajoutant que l’EI envoyait des drones pour bombarder les troupes des FDS.
Aux abords de la ville de Raqa, des véhicules blindés chargés d’armes lourdes et recouverts de bâches de camouflage étaient positionnés entre des oliviers, près d’un centre opérationnel des forces arabo-kurdes soutenues par la coalition internationale conduite par les Etats-Unis.
De commandants des FDS travaillaient sur des tablettes pour identifier les cibles ennemies alors que des pneus ont été déposés dans les rues pour arrêter d’éventuelles voitures piégées, arme de prédilection des jihadistes pour attaquer leur adversaire.
Capturée par les jihadistes en 2014, la ville de Raqa est devenue le symbole des atrocités commises par l’EI –décapitations, exécutions publiques– ainsi qu’une base pour la planification d’attentats commis à l’étranger.
« Il y a des combats à l’est ainsi qu’à l’ouest de la ville« , a indiqué de son côté le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane. « Les FDS combattent aussi dans le complexe militaire ‘Division 17’, à environ deux kilomètres au nord de Raqa, mais la zone est truffée de mines« .
Selon l’OSDH, la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a mené des raids intensifs sur la ville.
Les habitants de la ville font état de bombardements incessants, a indiqué un militant du collectif « Raqa is Being Slaughtered Silently » (« Raqa est massacrée en silence« ).
« Les bombardements durent depuis deux jours et n’ont pas cessé plus d’une heure. Ce sont des frappes aériennes, des tirs d’artillerie et parfois à la roquette« , a déclaré à l’AFP Abou Mohamed.
Une des frappes mardi sur la ville a tué huit civils, dont trois enfants, selon l’OSDH.
Le nombre de civils tués par les raids de la coalition est en nette hausse depuis que les FDS ont lancé leur offensive. Vingt et un civils avaient également péri lundi alors qu’ils tentaient de fuir Raqa.
Selon les Nations unies, environ 160.000 personnes vivent encore à Raqa, contre 300.000 avant le début de la guerre en Syrie en 2011.
Le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU David Swanson a affirmé que quelque 100.000 personnes « pourraient se trouver piégées » durant l’assaut.
Mardi, l’International Rescue Committee s’est dit « très inquiet pour la sécurité des civils à Raqa » après la chute du nombre de personnes ayant réussi à quitter la ville la semaine dernière.
Cette baisse indique que l’EI veut utiliser les civils comme « des boucliers humains« , a estimé cette ONG.
– « Acte d’agression » –
Les FDS, qui ont annoncé mardi le début de la « grande » bataille pour la reprise de Raqa, ont remporté une série de succès depuis le début de leur opération en novembre dernier, dont la capture en mai de Tabqa et du barrage adjacent, à l’ouest de Raqa.
Chef des forces de la coalition qui fournit aux FDS des armes, un appui aérien et les assiste au sol avec des conseillers, le général américain Steve Townsend a cependant averti que la bataille serait « longue et difficile« .
Dans le sud-est de la Syrie, la coalition internationale a par ailleurs frappé mardi des forces pro-régime près d’al-Tanaf, non loin des frontières irakienne et jordanienne.
« C’est un acte d’agression qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie« , a dénoncé mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, dont le pays est allié au régime syrien.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a lui accusé les Etats-Unis de diriger une coalition « qui pratique le terrorisme« .
L’ancien grand flic, brutalement renvoyé par Donald Trump le 9 mai et silencieux depuis, sera sommé par les sénateurs qui l’interrogeront jeudi en public de confirmer si oui, ou non, le président américain a fait pression sur lui pour orienter ou faire classer des pans de l’enquête russe qui empoisonne son mandat.
Les témoignages anonymes de proches de M. Comey et des notes écrites par lui et ayant fuité dans la presse semblent indiquer que oui. A charge pour M. Comey d’oser confirmer ce qui ressemble à une tentative d’entrave de la justice, un délit qui selon des élus justifierait l’ouverture d’une procédure de destitution.
Selon CNN, il a l’intention d’en dire le plus possible.
Un avant-goût sera donné mercredi avec l’audition, toujours devant la commission du Renseignement du Sénat, de quatre acteurs-clés: les directeurs du Renseignement Dan Coats, de l’agence d’espionnage NSA Mike Rogers, du FBI par intérim Andrew McCabe ainsi que Rod Rosenstein, numéro deux du département de la Justice.
La fuite d’un document top secret de la NSA, lundi sur le site The Intercept, a mis de l’huile sur le feu. Une prestataire de l’agence de collecte de renseignements électroniques a été interpellée pour avoir transmis le document, qui détaille comment le renseignement militaire russe a tenté de s’introduire dans plusieurs systèmes électoraux avant l’élection de novembre. Le Kremlin a démenti toute implication.
Ce document vient consolider encore un peu plus le dossier public sur la campagne de piratage et d’influence fomentée par la Russie en 2016 pour miner la confiance dans le processus électoral américain et nuire à la campagne d’Hillary Clinton, selon Washington.
– Fumée sans feu –
Le milliardaire dirigeant l’a dit publiquement: il veut tourner la page, mais l’enquête, désormais entre les mains du procureur spécial Robert Mueller, paralyse sa présidence.
« Il n’y a aucun doute que l’attention continue des parlementaires envers les enquêtes les détourne de notre ordre du jour législatif« , a convenu lundi le conseiller de la Maison Blanche chargé du Congrès, Marc Short.
Les républicains, majoritaires au Congrès, sont en retard dans leur plan de réformes. S’ils ont initialement tout fait pour ignorer l’affaire russe, ils n’ont pu empêcher que le Congrès remplisse son rôle de contrôle de l’exécutif.
Les commissions du Renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants enquêtent donc depuis des mois sur les tentatives d’ingérences russes et son volet le plus sensible, une éventuelle coordination anti-Clinton entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et le pouvoir russe.
L’objectif de ces commissions est plus ambitieux que ce que fait Robert Mueller, focalisé sur l’identification de délits au sens juridique. Elles veulent faire la lumière sur les activités politiques et d’espionnage de la Russie aux Etats-Unis, en identifiant d’éventuelles complicités.
Hillary Clinton s’est dite persuadée que les Russes avaient été guidés par des relais politiques américains.
« Il y a beaucoup de fumée« , a dit dimanche le vice-président démocrate de la commission du Sénat, Mark Warner, « mais il n’y a pas encore de feu« .
Le démocrate a dit qu’il interrogerait mercredi Dan Coats et Mike Rogers sur un article du Washington Post qui affirmait que le président leur aurait demandé en mars de démentir publiquement l’existence d’une collusion avec la Russie; ils auraient refusé ce qui, là encore, ressemble à une intervention déplacée.
Le camp Trump, face aux assauts, résiste en dénonçant une cabale.
« C’est le plus grand canular de tous les temps« , a dit un fils Trump, Eric, à ABC lundi. « Pour moi, c’est vraiment l’establishment politique qui tente de l’empêcher de réussir« , a abondé son frère, Donald Jr.
Interrogée par ITV, Amber Rudd, ministre de l’Intérieur, a indiqué que le niveau d’alerte resterait au niveau « risque attentat » dans les prochaines heures.
Contrairement à ce qu’avait suggéré Cressida Dick, cheffe de Scotland Yard, le JTAC, le Centre britannique du terrorisme, considère que la situation est différente de celle de l’attaque de Manchester.
Selon Rudd, le pays ne passera pas en « Urgence attentat » (niveau de vigilance le plus élevé) car si une attaque reste « probable », ce risque avait été perçu comme « imminent » après le drame de la Manchester Arena… et ce n’est pas le cas cette fois-ci.
La raison: à Manchester, les forces de l’ordre redoutaient alors que Salman Abedi, le kamikaze à l’origine de l’explosion, n’ait travaillé avec des complices susceptibles de planifier dans la foulée d’autres attaques, rapporte The Guardian.
Contacté par l’AFP, l’Elysée, sans parler d’excuses, a reconnu « un trait d’humour malheureux qui a pu blesser« , mais ajouté qu’Emmanuel Macron avait « toujours eu une position très claire, faite de fermeté et d’humanité, sur le sujet des migrations dans l’Océan indien, qu’il connaît bien car il s’est rendu à la Réunion et à Mayotte avec des prises de position sur ce problème » pendant sa campagne.
« C’est un mauvais procès qui lui est fait quand on connaît ses positions« , estime l’Elysée.
Une vidéo filmée par le « pool » de journalistes qui couvrait sa visite jeudi au Centre régional de surveillance et de sauvetage atlantique (Cross) d’Étel (Morbihan), diffusée vendredi dans l’émission Quotidien (TMC), montre le chef de l’Etat en train d’échanger avec des officiels.
L’un d’entre eux évoque différents types d’embarcations: « Il y a des tapouilles et des kwassa-kwassa« . « Ah non, c’est à Mayotte le kwassa-kwassa« , relève alors M. Macron.
Avant d’ajouter, sur le ton de la plaisanterie : « Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent« .
Et de poursuivre: « Les tapouilles, c’est les crevettiers« .
Les kwassa-kwassa sont régulièrement utilisés par des migrants de l’archipel indépendant des Comores pour gagner Mayotte, territoire situé à 70 km et devenu le 101e département français en 2011.
« Rapportée à la population du département, la pression migratoire (y) est sans commune mesure avec l’immigration que connaît la métropole« , relevait le député PS Erwann Binet dans un rapport parlementaire mi-2015.
La population mahoraise, estimée à 220.000 habitants (chiffres de 2012, que beaucoup, localement, estiment très en-dessous de la réalité), compterait en effet environ 40% d’étrangers.
Les migrants empruntent ces « kwassa-kwassa« , des embarcations de fortune, pour rallier les côtes mahoraises illégalement. En 2015, il y a eu plus de 19.000 reconduites à la frontière à Mayotte contre environ 20.000 sur le territoire métropolitain.
Mais ces traversées occasionnent « entre 7.000 et 10.000 morts depuis 1995 » d’après un rapport sénatorial de 2012.
– Demande d' »excuses publiques » –
« Ce n’est pas parce qu’on dit que c’était pour rire qu’on n’a rien dit« , a déclaré à l’AFP, en marge d’un déplacement en Corse, le chef de file LR pour les législatives, François Baroin, pour qui ces propos sont « choquants, encore plus quand on est président« .
De nombreux autres responsables ont réagi via des tweets.
« Si Sarkozy président avait prononcé cette phrase face caméra, le tollé aurait été gigantesque. +Du+ comorien. 12.000 morts« , s’est indignée l’ex-ministre écologiste Cécile Duflot.
« Président du groupe d’amitié France-Union des Comores de l’Assemblée nationale, j’invite Emmanuel Macron à régler les problèmes locaux plutôt qu’à en rire« , a déclaré le député PS de Seine-Saint-Denis, Daniel Goldberg.
« Choquant, venant d’un président« , a déploré Nicolas Dupont-Aignan, ex-candidat Debout la France à la présidentielle ; « indigne« , selon le secrétaire national du PCF Pierre Laurent ; une « blague douteuse« , selon la députée européenne LR Nadine Morano ; « il rabaisse la France« , pour le vice-président du FN Florian Philippot.
Interrogé par la presse, Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise dans la 4e circonscription de Marseille aux législatives, a estimé qu' »il y a quelque chose de conscient chez lui. C’est une sorte de mépris de la classe… après ses propos sur les illettrés, et d’autres encore« .
« Il a une manière extrêmement désinvolte de parler de la mort des gens« , a-t-il ajouté. Plus tôt, au cours de son discours au Cours Julien, le leader de la FI a demandé au public d’observer une minute de silence.
Quelques acteurs associatifs ont aussi vilipendé les propos du chef de l’État, « condamnés avec la plus grande fermeté » et qualifiés de « racistes et déshumanisants » par le Conseil représentatif des Français d’origine comorienne.
« Nous demandons expressément des excuses publiques du président et qu’il prenne sa responsabilité sur cette tragédie« , a demandé le président de cette association, Nassurdine Haidari. Selon lui, ces commentaires sont « dignes de la famille Le Pen. Et plus précisément de Jean-Marie Le Pen« .
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Les réactions ont fusé des quatre coins de la planète, dans la sphère politique mais aussi économique, entre stupeur, colère et effarement, après le discours du président des Etats-Unis annonçant l’abandon de ce texte emblématique conclu fin 2015 par 195 pays. Mais cette décision-choc a aussi provoqué un véritable sursaut aux Etats-Unis.
« Le président a pris une décision très courageuse (…) Nous n’avons aucune raison de nous excuser« , a lancé Scott Pruitt, administrateur de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).
Au moment où les pays européens s’affichaient, avec la Chine, comme les nouveaux porteurs de flambeau de la « diplomatie climat« , l’exécutif américain accusait ces derniers de monter au créneau sur ce thème pour nuire aux Etats-Unis.
« La raison pour laquelle les dirigeants européens veulent que nous restions dans l’accord est qu’ils savent que cela va continuer à brider notre économie« , a avancé M. Pruitt, dénonçant par ailleurs ceux qu’il a qualifiés d' »exagérateurs du climat« .
Interrogé pour la énième fois sur la position du 45e président des Etats-Unis sur le réchauffement climatique, son porte-parole Sean Spicer a esquivé: « Je n’ai pas eu l’occasion d’avoir cette discussion avec lui« , a-t-il répondu devant une salle de presse médusée.
– ‘Le peuple américain engagé’ –
De New York à la Californie, plusieurs dizaines de villes et d’Etats américains ont immédiatement organisé la résistance.
L’ancien maire de New York Michael Bloomberg a lancé une coalition qui comptait vendredi en fin de journée 30 maires, trois gouverneurs, plus de 80 présidents d’universités et plus de 100 entreprises.
Lors d’une rencontre impromptue à Paris avec le président français Emmanuel Macron, M. Bloomberg a assuré que les engagements des Etats-Unis seraient tenus, en dépit des choix de Donald Trump.
« Nous ne permettrons pas à Washington d’être sur notre chemin, c’est le message que les citoyens, les entreprises et les Etats fédérés envoient ce soir« , a déclaré M. Bloomberg aux côtés du président Macron et de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
« Le gouvernement américain peut bien s’être retiré de l’accord, mais le peuple américain reste engagé envers lui. Nous atteindrons nos objectifs« , a-t-il affirmé.
Le milliardaire, 10e fortune mondiale selon Forbes, a annoncé que sa fondation, Bloomberg Philanthropies, allait fournir au bureau de l’ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui équivalent à la contribution que devaient apporter les Etats-Unis.
L’objectif des Etats-Unis, fixé par l’administration Obama, est une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 par rapport à 2005.
Coïncidence des agendas, le sommet annuel UE-Chine organisé vendredi à Bruxelles a offert une tribune aux deux partenaires pour clamer haut et fort leur engagement commun. « Aujourd’hui, nous accroissons notre coopération sur le changement climatique avec la Chine« , a assuré le président du Conseil européen à l’issue de la rencontre.
« Notre partenariat (avec la Chine) aujourd’hui est plus important que jamais« , a souligné le patron de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. La Chine, plus discrète que l’UE, s’est tout de même dite prête à « chérir le résultat chèrement gagné » à Paris.
Aux côtés de Pékin, les Etats-Unis de Barack Obama avaient largement participé à la réussite de l’accord de Paris qui vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale « bien en deçà » de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le retrait américain de cet accord pourrait, « dans le pire des scénarios« , se traduire par une augmentation supplémentaire de 0,3 degré de la température du globe au cours du XXIe siècle, a estimé l’ONU.
– Urgence d’agir –
Dans le concert de condamnations, peu de voix discordantes se sont fait entendre. Parmi elles, le président russe Vladimir Poutine n’a pas condamné la décision de son homologue américain, plaidant pour un « travail en commun » avec les Etats-Unis.
Dans un long discours, Donald Trump avait affirmé jeudi que l’heure était venue pour son pays de quitter l’accord de Paris, tout en souhaitant pouvoir négocier un nouvel accord, idée à laquelle les Européens ont opposé une fin de non-recevoir.
Les Nations unies, qui chapeautent l’accord, ont fait part de leur « grande déception« . « On ne peut pas arrêter l’action concernant le climat« , pas plus que le changement climatique est indéniable, a noté le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
En opposition au président américain qui affiche sa volonté de soutenir les énergies fossiles au nom de la défense de l’emploi, les Européens, mais aussi le Brésil ou la Nouvelle-Zélande, ont réaffirmé leur conviction que la transition énergétique était un facteur de croissance.
Aux Etats-Unis, de nombreuses figures du monde économique ont fait part de leur déception, et ont insisté sur l’urgence d’agir face au réchauffement.
Dernier en date, Andrew Liveris, PDG du groupe d’agrochimie américain Dow Chemical en attente d’un feu vert sur sa fusion avec le rival DuPont, n’a pas mâché ses mots. « Les leaders ne quittent pas la table, ils y restent« , a-t-il lancé sur la chaîne d’informations financières CNBC.
Des centaines d’oeuvres cinématographiques sont masquées aux utilisateurs de la plateforme Netflix. Des petits malins ont trouvé la parade. Si les abonnés recherchent le plus souvent les films et séries via les catégories classiques « drames », « comédies romantiques », ou « films d’horreur », des catégories plus précises existent sur Netflix, mais elles sont difficiles d’accès. Si on sait les chercher, on peut accéder aux listes de « thrillers politiques », aux « TV réalité », ou encore aux « films sur la boxe ». Mais pour les rendre visibles, l’utilisateur doit ruser et utiliser des codes, rapporte le site Motherboard. VIDÉO >> À Cannes, l’apparition du logo Netflix déclenche (encore) des huées Netflix évalue les préférences de chaque abonné à l’aide d’un algorithme complexe. Aux fans de Star Wars, par exemple, la plateforme suggérera davantage de films de science-fiction. « Netflix est convaincu que les algorithmes procurent aux utilisateurs les meilleures suggestions possibles », explique le géant de la VOD, contacté par Motherboard. En somme, les abonnés Netflix auront du mal à casser leur routine cinématographique. On peut parler de « bulle » comme celles dénoncées sur les réseaux sociaux. Des codes d’indexation Des sites ont cependant répertorié tous les codes à connaître afin de découvrir des sous-genres très précis, comme les « films satiriques des années 1980 ». L’astuce ne fonctionne que sur navigateur et de préférence sur PC, note Motherboard. Il suffit d’ajouter un code particulier à la fin de l’URL netflix.com/browse/genre/. Chaque code détermine un sous-genre. Ainsi, pour accéder aux « films sur la boxe » (code 12443), il faut écrire netflix.com/browse/genre/12443. Une catégorie donnée sur un compte français ne propose pas nécessairement les mêmes films que la même catégorie sur un compte étranger, prévient Motherboard. L’offre Netflix étant différente pour chaque pays. Voici quelques exemples de codes: Films d’action asiatiques : 77232 Films sur la boxe : 12443 Films de BD et super-héros : 10118 Films Disney : 67673 Drames basés sur des histoires vraies : 3653 Films hallucinants : 1089 Films de monstres : 947 Comédies musicales : 13335