La fermeture de Fessenheim, doyenne des centrales nucléaires françaises

Fessenheim: incompréhension entre les riverains et leurs voisins allemands

Fessenheim: incompréhension entre les riverains et leurs voisins allemands

Seuls quelques kilomètres séparent la commune de Fessenheim (Haut-Rhin), qui défend sa centrale nucléaire menacée de fermeture, et les communes allemandes voisines, et pourtant, l’incompréhension entre les deux côtés du Rhin est profonde, le souhait de préserver des emplois se heurtant à la peur d’un accident nucléaire.

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EN IMAGES. 10 photos pour décrypter l’apparence de Donald Trump

Donald Trump est le 45e président des Etats-Unis d’Amérique. A 70 ans, le magnat de l’immobilier veut paraitre jeune et en bonne santé. Un peu trop selon nous. Ses cheveux jaunes ne font pas l’unanimité, ni ses longueurs qui créent un aspect négligé selon notre spécialiste coiffure, Sarah Daniel–Hamizi, gérante de la Barbière de Paris. Son teint brûlé par les UV suscite plusieurs interrogations. Nina Roos, dermatologue, va nous en parler en détail. Découvrez notre analyse en 10 images.

Manuel Valls, de Premier ministre à candidat à la présidentielle 2017

Primaire à gauche: enfin un débat vif qui redonne de l'intérêt à la compétition

Primaire à gauche: enfin un débat vif qui redonne de l’intérêt à la compétition

Avec ce deuxième débat, les candidats haussent leur niveau de jeu. Plus vifs, plus intéressants sur le fond, les échanges ont permis de dégager de vraies divergences. La séquence redonne de l’intérêt à la primaire de la gauche. Si Valls s’est montré plus mordant et plus à l’aise, aucun prétendant n’a plié le match.

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L’audience d’Europe 1 décroche

Paris – Dépassée par franceinfo, rattrapée par RMC, Europe 1 a enregistré de très mauvais scores d’audience en novembre-décembre, un décrochage alarmant pour ses salariés qui estiment, dans une motion votée jeudi, que « l’état d’urgence a sonné ».

La station du groupe Lagardère a perdu 523.000 auditeurs en un an et plafonne à 8,1% d’audience cumulée sur la période novembre-décembre, selon les chiffres publiés par Médiamétrie jeudi, qui la relèguent à la cinquième place des radios françaises, ex aequo avec RMC.

La direction avait anticipé ce recul en effectuant plusieurs ajustements dans sa grille, notamment en remplaçant en semaine son intervieweur historique Jean-Pierre Elkabbach par Fabien Namias, qui, lui, a été écarté de la direction générale.

Pour les salariés de cette radio qui fut leader pendant des années, « l’état d’urgence a sonné » et les derniers scores d’audience provoquent un « profond traumatisme« , selon le texte de la motion du personnel, adoptée à l’issue d’une assemblée générale.

« La glissade du nombre d’auditeurs subie depuis plus d’un an leur est insupportable. Tout comme leur sont insupportables les explications données vague (de résultats d’audience, NDLR) après vague par la direction« , poursuit ce texte qui réclame une injection « massive » de fonds par l’actionnaire (le groupe Lagardère) et une meilleure association des équipes à la relance de la station.

Les salariés d’Europe 1 regrettent notamment le départ de Laurent Ruquier, qui « aurait dû conduire la direction à s’interroger sur l’identité d’Europe 1, son positionnement, sa cible, la forme de sa relation avec ses auditeurs« . Ils dénoncent « des solutions faciles, coûteuses et, au final, à côté de la plaque« .

« Nous devons regarder (ces audiences) en face mais ne nous y résigner en aucun cas« , a réagi dans un courrier interne le nouveau directeur d’Europe 1 Richard Lenormand, qui met en avant les bonnes performances de la radio sur internet.

– Radio France en pleine forme –

Le président de la station, Denis Olivennes, s’est voulu rassurant: « Il est naturel que dans une période de contre-performance les salariés s’inquiètent. Nous allons prendre en compte ce désir d’échanger sur l’avenir de la station et les associer au projet de reconquête« , a-t-il dit à l’AFP.

L’inquiétude des salariés s’ajoute à celle des syndicats de Lagardère Active, qui s’étaient alarmés la semaine dernière du fait que Jean-Pierre Elkabbach, partant pour iTELE (Groupe Canal+) et recruté comme conseiller de Vincent Bolloré, reste conseiller de leur actionnaire Arnaud Lagardère.

« A moins que cette étonnante nomination en doublon de +JPE+ ne soit le premier jalon vers l’abandon par Lagardère de certains de ses actifs -notamment Europe 1- au profit de Bolloré. Si Arnaud Lagardère voulait donner ce signal à ses troupes, il ne s’y prendrait pas autrement« , avait déploré l’intersyndicale.

Ces mauvaises audiences sont enregistrées sur fond de réduction des coûts (4 millions d’euros d’économies en 2016 selon les salariés) et de rapprochement avec un autre titre du groupe, Le Journal du Dimanche.

RMC a en revanche affiché sa satisfaction après un record d’audience historique, avec 4,4 millions d’auditeurs en moyenne (8,1%, +0,1).

« Il y a quelques années, personne n’imaginait une seconde qu’on égalerait Europe 1« , s’est félicité le directeur de la station Frank Lanoux.

franceinfo passe devant Europe 1 et réalise son meilleur score depuis 5 ans (+0,5 point à 8,9%). RTL reste numéro un (+0,7 à 12,7%) devant France Inter en pleine forme (+0,7 à 11,2%).

Dans l’ensemble, cette vague d’audiences réussit à Radio France, qui réalise sa meilleure audience depuis 2003. « Le groupe va bien dans un marché difficile« , a réagi son président Mathieu Gallet, saluant le « travail de repositionnement des chaînes » effectué depuis son arrivée en 2015.

Mais les Français écoutent toujours moins la radio selon Médiamétrie (80,8% contre 81,6% fin 2015). Ses mesures d’audience ont été enregistrées sur la période allant du 31 octobre 2016 au 1er janvier 2017, du lundi au vendredi, mesurés auprès de 28.425 personnes âgées de 13 ans et plus.

Une vague de froid inédite depuis 5 ans descend sur la France

Paris – Gouvernement, collectivités, associations, distributeurs d’électricité… L’Hexagone se préparait lundi à affronter, à partir de mardi, une vague de froid inédite depuis 2012.

Sous l’effet d’un air glacial venu du nord-est, favorisé par un vaste anticyclone, les températures devraient commencer à plonger mardi, avec des gelées très marquées mercredi.

Le froid devrait se faire particulièrement sentir avec la bise mercredi et jeudi, indique Météo-France.

Les premières régions affectées seront mardi le nord-est, avec des minimales de -6°C à Strasbourg, -8 à Langres (Haute-Marne).

A Paris, -3 à -4 degrés sont annoncés mardi et mercredi, -4 à -6 en banlieue. En journée le thermomètre aura du mal à franchir 1°C. Et avec le vent, le ressenti sera plutôt de -9 à -10 dans la capitale.

Mercredi, on attend -6 à Orléans, mais aussi -9 à Tarbes ou -4 à Biarritz (à peine 0 à 2 en journée). Avec le vent ce sera une impression de -14 à Langres, Orléans, Reims…

« C’est une pellicule d’air froid qui finit par s’installer« , résume le prévisionniste Frédéric Nathan, évoquant une durée possible de six jours.

Cependant, son « intensité devrait être relativement modérée« , par rapport à la vague de froid de février 2012, ajoute-t-il.

Cet épisode précédent avait duré deux semaines et battu de nombreux records (-17°C dans le Sud-Ouest). Rien de tel attendu cette fois-ci, même si des records localisés tomberont peut-être.

Rien à voir non plus avec les vagues de froid « historiques » de février 1956 ou janvier 1985.

Selon Météo-France, les températures devraient commencer à remonter en fin de semaine, avec cependant des nuits encore très froides.

« Il y aura de la place » pour tous les SDF –

En attendant, le froid piquant a surtout concerné lundi l’est du pays, où il a fait -5 de minimale à Mulhouse, -2 à Strasbourg, Nancy ou Lille.

En revanche à Paris il a fait encore 1°C lundi, 6 à Caen, 10 à Brest.

A Grenoble (-12), où la neige au sol accentue le froid, la situation n’a pas entamé l’ardeur des sportifs, joggeurs matinaux, cyclistes ou seniors munis de bâtons de randonnée.

Mais en stations, il fallait une certaine détermination pour aller skier par – 9 aux Deux Alpes à 1.650 m, voire -16 à Val Thorens à 2.300 m.

A Dijon, une bâche chauffée devait être installée sur la pelouse du stade Gaston-Gérard afin de préserver le terrain avant le match de samedi contre Lille.

Les deux départements de Corse ont eux été placés en vigilance orange neige-verglas à partir de lundi en fin d’après-midi.

Un épisode neigeux maintient aussi quatre départements du massif pyrénéen en alerte avec risque « très fort » d’avalanche au moins jusqu’à mardi.

Les domaines skiables de plusieurs stations sont fermés pour raisons de sécurité, et de nombreuses avalanches ont été signalées lundi, dont certaines ont atteint des routes.

En prévision du grand froid, le gouvernement a mis en place samedi un « pilotage national quotidien » pour anticiper les besoins.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé collectivités locales et associations à mettre à disposition des locaux pour les sans-abri.

« Il y aura de la place pour tout le monde« , a promis lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Sécurité civile, police, gendarmerie et sapeurs-pompiers sont mobilisés. Un « bilan quotidien des besoins » doit être établi par les préfets.

La préfecture des Alpes-Maritimes, où le thermomètre pourrait descendre à -2°C, annonce par exemple avoir mis à disposition des sans-abri 40 places supplémentaires.

Concernant l’approvisionnement en électricité, alors qu’il prévoyait des pics de consommation atteignant les 100.000 mégawatts (MW) mercredi et jeudi, proche du record historique de 2012, le gestionnaire du réseau de transport (RTE) a revu à la baisse ses anticipations lundi.

Le fameux pic, atteint lorsque les Français regagnent leur domicile et poussent notamment le chauffage, est désormais attendu autour de 93.000 mégawatts mercredi soir et 96.200 MW jeudi matin.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a déjà appelé à « une vigilance accrue » face aux risques d’intoxications au monoxyde de carbone, ou aux chutes dues à la neige.

Vague de froid en vue mardi en France

Paris – Gouvernement, collectivités, associations, distributeurs d’électricité… L’Hexagone se préparait lundi à affronter, à partir de mardi, une vague de froid inédite depuis 2012.

Sous l’effet d’un air glacial venu du nord-est, favorisé par un vaste anticyclone, les températures devraient commencer à plonger mardi, avec des gelées très marquées mercredi.

Le froid devrait se faire particulièrement sentir avec la bise mercredi et jeudi, indique Météo-France.

Les premières régions affectées seront mardi le nord-est, avec des minimales de -6°C à Strasbourg, -8 à Langres (Haute-Marne).

A Paris, -3 à -4 degrés sont annoncés mardi et mercredi, -4 à -6 en banlieue. En journée le thermomètre aura du mal à franchir 1°C. Et avec le vent, le ressenti sera plutôt de -9 à -10 dans la capitale.

Mercredi, on attend -6 à Orléans, mais aussi -9 à Tarbes ou -4 à Biarritz (à peine 0 à 2 en journée). Avec le vent ce sera une impression de -14 à Langres, Orléans, Reims…

« C’est une pellicule d’air froid qui finit par s’installer« , résume le prévisionniste Frédéric Nathan, évoquant une durée possible de six jours.

Cependant, son « intensité devrait être relativement modérée« , par rapport à la vague de froid de février 2012, ajoute-t-il.

Cet épisode précédent avait duré deux semaines et battu de nombreux records (-17°C dans le Sud-Ouest). Rien de tel attendu cette fois-ci, même si des records localisés tomberont peut-être.

Rien à voir non plus avec les vagues de froid « historiques » de février 1956 ou janvier 1985.

Selon Météo-France, les températures devraient commencer à remonter en fin de semaine, avec cependant des nuits encore très froides.

« Il y aura de la place » pour tous les SDF –

En attendant, le froid piquant a surtout concerné lundi l’est du pays, où il a fait -5 de minimale à Mulhouse, -2 à Strasbourg, Nancy ou Lille.

En revanche à Paris il a fait encore 1°C lundi, 6 à Caen, 10 à Brest.

A Grenoble (-12), où la neige au sol accentue le froid, la situation n’a pas entamé l’ardeur des sportifs, joggeurs matinaux, cyclistes ou seniors munis de bâtons de randonnée.

Mais en stations, il fallait une certaine détermination pour aller skier par – 9 aux Deux Alpes à 1.650 m, voire -16 à Val Thorens à 2.300 m.

A Dijon, une bâche chauffée devait être installée sur la pelouse du stade Gaston-Gérard afin de préserver le terrain avant le match de samedi contre Lille.

Les deux départements de Corse ont eux été placés en vigilance orange neige-verglas à partir de lundi en fin d’après-midi.

Un épisode neigeux maintient aussi quatre départements du massif pyrénéen en alerte avec risque « très fort » d’avalanche au moins jusqu’à mardi.

Les domaines skiables de plusieurs stations sont fermés pour raisons de sécurité, et de nombreuses avalanches ont été signalées lundi, dont certaines ont atteint des routes.

En prévision du grand froid, le gouvernement a mis en place samedi un « pilotage national quotidien » pour anticiper les besoins.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé collectivités locales et associations à mettre à disposition des locaux pour les sans-abri.

« Il y aura de la place pour tout le monde« , a promis lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux.

Sécurité civile, police, gendarmerie et sapeurs-pompiers sont mobilisés. Un « bilan quotidien des besoins » doit être établi par les préfets.

La préfecture des Alpes-Maritimes, où le thermomètre pourrait descendre à -2°C, annonce par exemple avoir mis à disposition des sans-abri 40 places supplémentaires.

Concernant l’approvisionnement en électricité, alors qu’il prévoyait des pics de consommation atteignant les 100.000 mégawatts (MW) mercredi et jeudi, proche du record historique de 2012, le gestionnaire du réseau de transport (RTE) a revu à la baisse ses anticipations lundi.

Le fameux pic, atteint lorsque les Français regagnent leur domicile et poussent notamment le chauffage, est désormais attendu autour de 93.000 mégawatts mercredi soir et 96.200 MW jeudi matin.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a déjà appelé à « une vigilance accrue » face aux risques d’intoxications au monoxyde de carbone, ou aux chutes dues à la neige.

Chypre: les différentes parties prêtes à poursuivre leurs efforts

Genève – Les dirigeants des deux communautés chypriotes, soutenus par la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne, se sont engagés à poursuivre leurs efforts afin de réunifier l’île divisée depuis 42 ans, lors d’une réunion organisée par l’ONU à Genève qui s’est achevée tôt vendredi matin.

« Nous sommes très proches d’un règlement« , s’est félicité le nouveau secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui présidait cette conférence « historique » destinée à mettre fin à l’un des plus vieux conflits politiques au monde.

Mais il a appelé à la patience. « Vous ne pouvez pas attendre des miracles (…) Il va falloir être patient. Nous ne cherchons pas un bricolage rapide, nous cherchons une solution solide et durable pour Chypre« , a-t-il dit.

Les travaux de la conférence, chargés de garantir la sécurité d’un futur Etat fédéral de Chypre, vont se poursuivre à un niveau « technique« , après le départ vendredi des hauts responsables et des ministres, a-t-on appris auprès de l’ONU.

Chypre, qui compte environ un million d’habitants, est divisée depuis 1974, lorsque l’armée turque a envahi la partie nord de l’île en réaction à un coup d’Etat de Chypriotes grecs qui visait à rattacher le pays à la « Grèce des colonels » et suscitait une vive inquiétude de la minorité chypriote turque. La partition a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de Chypriotes.

Avant la tenue de la conférence de l’ONU, le président chypriote grec Nicos Anastasiades et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci ont pendant trois jours discuté âprement à Genève, sous l’égide du médiateur de l’ONU Espen Barth Eide, des « questions intérieures« , telles que le découpage territorial entre les deux communautés, la restitution des propriétés spoliées ou le partage de la gouvernance.

Jeudi, la conférence, inédite dans son format multilatéral, a réuni les deux dirigeants chypriotes et les trois « garants » actuels de Chypre: Grèce, Turquie et Grande-Bretagne, l’ex-puissance coloniale.

M. Guterres, dont c’était le premier déplacement à l’étranger depuis qu’il a succédé le 1er janvier à Ban Ki-Moon, avait souhaité apporter son soutien aux pourparlers de paix engagés depuis mai 2015.

– « Réels progrès » –

Les ministres des Affaires étrangères grec Nikos Kotzias, turc Mevlut Cavusoglu et britannique Boris Johnson avaient fait le déplacement, ainsi que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

La République de Chypre (dont l’autorité ne s’exerce que sur la partie sud de l’île) est en effet membre de l’Union européenne depuis 2004.

Les Chypriotes turcs habitent eux dans la République turque de Chypre du Nord (RTCN), qui occupe actuellement entre 36 et 37% de l’île et n’est reconnue que par Ankara.

A l’issue de la première journée de la conférence, l’ONU a publié un communiqué indiquant que « les participants ont reconnu qu’il est temps que les négociations se concluent (…). C’est une opportunité historique qu’il ne faut pas rater« .

Pour sa part, Boris Johnson a qualifié de « réels progrès » les résultats obtenus.

« Avec un engagement continu et une volonté politique, je pense qu’un accord historique est à portée de main« , a affirmé dans un communiqué le ministre britannique.

– Présence militaire –

Depuis la crise de 1974, des Casques bleus de l’ONU contrôlent la « ligne verte« , une zone tampon démilitarisée séparant les deux communautés.

Dans la perspective de création d’un futur Etat fédéral, l’ONU et les pays garants doivent apporter des assurances en matière de sécurité.

Le président chypriote-grec, soutenu par Athènes, réclame le départ des quelque 30.000 soldats turcs stationnés dans la partie nord de l’île, mais le dirigeant chypriote-turc, appuyé par Ankara, souhaite leur maintien pour protéger sa communauté.

Parlant jeudi à la presse, le ministre grec des Affaires étrangères a réaffirmé que la Grèce voulait la fin du régime des garanties et « le départ de l’armée » turque.

La Grande-Bretagne possède également des bases militaires dans la partie sud de l’île. Londres a offert de restituer 49% (117 km2) du territoire occupé par ses bases en cas de règlement de la crise.

Grippe: Touraine appelle les hôpitaux à « libérer des lits » face à l’épidémie

Alors que l’épidémie de grippe devrait atteindre son pic la semaine prochaine, les urgences sont déjà saturées face à l’afflux de malades. Ce mercredi matin, la ministre de la Santé a appelé les hôpitaux à déprogrammer opérations et soins non urgents pour « libérer des lits ».

Une épidémie « intense » et « précoce ». C’est par ces mots que la ministre de la Santé a qualifié ce mercredi matin l’épisode de grippe qui touche actuellement la France. Alors que toutes les régions françaises sont « entrées en phase épidémique » et que le pic devrait être franchi la semaine prochaine, selon l’agence de Santé publique France, Marisol Touraine avait réuni les autorités sanitaires pour faire un point sur la gestion de la grippe saisonnière.

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« La grippe n’a jamais été anodine. Chaque année, elle fait des victimes. Mais, cette année le bilan sera probablement lourd », a-t-elle averti à l’issue de cette réunion. Depuis le 1er novembre, 52 personnes sont mortes de la grippe, selon Santé Publique France, parmi lesquelles une majorité étaient âgées de 65 ans ou plus (85%).

LIRE AUSSI >> Elle court, elle court l’épidémie de grippe: comment s’en prémunir

Depuis plusieurs jours, les malades affluent en nombre dans des services d’urgence ayant atteint « les limites de leurs capacités ». La ministre a donc demandé « à tous les hôpitaux publics et privés de déprogrammer des opérations, des soins médicaux pour libérer des lits » afin d’être en mesure d’accueillir dans de bonnes conditions tous les patients, dont 70% ont 80 ans ou plus.

142 hôpitaux sur 850 « en tension »

Pour autant, Marisol Touraine refuse de dire que « la capacité hospitalière de la France est débordée ». « Il s’agit simplement de reporter de quelques jours ou quelques semaines des opérations non urgentes pour s’assurer, par anticipation, qu’il y aura tous les lits nécessaires », a-t-elle expliqué.

Avant de rappeler que « les premières instructions ont été envoyées depuis le 21 décembre aux hôpitaux, aux agences régionales de santé et aux médecins libéraux ». En quatre semaines d’épidémie, 784 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour une grippe,selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm.

L'évolution du nombre de cas de syndrome grippal (en bleu) face au seuil épidémique (en rouge).

L’évolution du nombre de cas de syndrome grippal (en bleu) face au seuil épidémique (en rouge).

Réseau Sentinelles, INSERM/UPMC

Dans un communiqué de presse diffusé à l’issue de cette réunion, le ministère de la Santé précise que Marisol Touraine « a adressé hier à l’ensemble des établissements de santé une instruction leur demandant de déclencher immédiatement toutes les mesures nécessaires » afin d’éviter « toute saturation des urgences ». Ces dispositifs permettent aussi « de rappeler du personnel pour prendre en charge tous les patients qui ont besoin d’être hospitalisés ».

VIDEO >> Grippe: « L’Etat d’urgence, c’est tous les jours, Madame Touraine! »

Actuellement, pas moins de 142 hôpitaux français sur 850 ont déclenché le dispositif « en tension » à cause de cette épidémie, a précisé la ministre, selon FranceTVInfo. Ce dispositif doit permettre de faire face à une situation de crise, tout en assurant la continuité des soins. Mardi, Marisol Touraine s’était inquiétée de la « situation préoccupante » devant les directeurs des hôpitaux de Paris.

Un vaccin bientôt obligatoire pour les soignants?

Ce mercredi, Marisol Touraine a également incité les soignants à se faire vacciner contre le virus, estimant que le « taux de vaccination parmi le personnel soignant reste trop faible. » Le gouvernement pourrait même envisager de rendre obligatoire le vaccin. Il faut y « réfléchir », a déclaré Benoît Vallet, qui pilote la direction générale de la santé du ministère de la Santé. Pour lui, les mesures incitatives n’ont pas été « suffisantes », il faut donc « passer à un cran supérieur ».

« Bien souvent le virus arrive via le personnel soignant, c’est pour cela qu’il est essentiel que le personnel soit massivement vacciné », argumentait il y a quelques jours auprès de Libération le professeur Bruno Lina, spécialiste de la grippe. Mais selon les estimations, seulement 25% à 30% des soignants se font vacciner chaque année.

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Lady Gaga, Eva Longoria, Ariana Grande… Les stars à suivre sur Snapchat

Les stars sont plus accessibles que jamais: sur Snapchat, certaines d’entre elles documentent leur quotidien heure par heure, sans aucune retenue. Que ce soit Eva Longoria, Ariana Grande, ou Lady Gaga, plongez au coeur de la vie des plus grandes stars en un seul swipe.

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Le Portugal se prépare à dire adieu à Mario Soares

Lisbonne – Le Portugal se préparait dimanche à rendre un dernier hommage à l’ancien président socialiste Mario Soares, décédé la veille à l’âge de 92 ans, personnage historique qui a ouvert la voie à la libération du pays du joug de la dictature salazariste en 1974.

Ses proches souhaitent que les cérémonies funèbres, prévues lundi et mardi à Lisbonne, soient à l’image de la personnalité de cet ex-chef d’Etat jovial qui cultivait toujours « la proximité avec les gens« , a indiqué son ancien conseiller José Manuel dos Santos.

Des photos géantes de Mario Soares ont été apposées sur la façade du siège du Parti socialiste, où militants et anonymes défilaient pour signer le livre de condoléances.

« C’était le père de la liberté. Sans lui, les Portugais ne vivraient pas en démocratie« , a déclaré, les larmes aux yeux, Maria Fernandes, une ancienne employée de bureau de 70 ans venue y inscrire un message.

« Merci Soares!« , « Une vie entière consacrée au combat pour la liberté » ou encore « Je m’excuse, mais je me retire« , titraient en Une les journaux, alors que les chaînes de télévision passaient en boucle des images du « père de la nation« .

La dépouille mortelle de l’ancien dirigeant socialiste sera exposée lundi en chapelle ardente au monastère des Hiéronymites, à l’issue d’un parcours de deux heures du cortège funéraire dans les rues de Lisbonne.

C’est dans les murs de son cloître que Mario Soares avait signé le 12 juin 1985 le traité d’adhésion du Portugal à la Communauté économique européenne, ancêtre de l’Union européenne.

– Longévité politique –

Mardi après-midi, l’ancien homme politique sera inhumé au cimetière de Prazeres dans l’ouest de la capitale, où repose déjà son épouse, la comédienne Maria Barroso, décédée en juillet 2015.

Le gouvernement socialiste a décrété trois jours de deuil national et appelé « tous les citoyens » à rendre hommage à cette « grande figure de l’histoire portugaise contemporaine, fondateur de notre régime démocratique et symbole de la liberté« .

Sur le devant de la scène politique portugaise pendant plus de 40 ans, Mario Soares a été le fondateur du Parti socialiste, deux fois chef de gouvernement, président de la République de 1986 à 1996, et député européen.

Interrogé sur le secret de sa longévité politique, il aimait à dire qu’il avait « toujours ressenti une grande envie de vivre et une immense curiosité« .

Fils d’un prêtre défroqué, Mario Soares se définissait comme agnostique mais restera dans la mémoire des Portugais comme un homme de convictions et un infatigable défenseur des valeurs démocratiques.

Pour son biographe Joaquim Vieira, la France, où il avait vécu en exil au début des années 70, a joué un rôle important dans sa formation politique: « Soares a commencé sa carrière comme communiste avant de rompre avec le PC au début des années 50. Puis, ses idées socialistes sont venues essentiellement de France« .

– « Héritage socialiste » –

« A l’extérieur du Portugal, il a été vu comme le dirigeant politique qui a sauvé le Portugal du communisme après la Révolution des Oeillets« , a-t-il déclaré à l’AFP.

Pour les Portugais, une page importante de leur histoire se tourne.

« C’était une personnalité très importante du Portugal. Il a milité pour la démocratie, la construction européenne, la décolonisation et contre le fascisme« , a estimé Fatima Sa, une retraitée de 66 ans.

De l’étranger aussi, les hommages ont afflué.

« Mario Soares laissera le souvenir d’un activiste et dirigeant politique qui a joué un rôle central dans le retour du Portugal à la démocratie« , a réagi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Le président vénézuelien Nicolas Maduro a lui dit « espérer que l’héritage socialiste de Mario Soares et sa lutte pour un monde plus juste et plus humain persistera« .

Pour le président brésilien Michel Temer, qui a annoncé sa venue à Lisbonne pour assister aux funérailles, « le monde a perdu un homme d’Etat et un défenseur de la démocratie et de la liberté« .