L’Ukraine marque le 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

Tchernobyl (Ukraine) – L’Ukraine marquait mardi le 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, pire accident nucléaire de l’Histoire, ayant fait, selon certaines estimations, des milliers de morts et contaminé jusqu’aux trois quarts de l’Europe.

« Tchernobyl est devenu la plus grave catastrophe provoquée par l’homme au monde. Nous sommes ici pour faire tout ce qui est possible afin de prévenir de tels accidents à l’avenir« , a déclaré le président ukrainien Petro Porochenko, lors d’une cérémonie sur le site.

Il a également déposé des fleurs au pied d’un monument aux victimes de Tchernobyl près de la centrale accidentée, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev.

Le chef d’Etat a assisté à la signature par Suma Chakrabarti, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), d’un accord de 40 millions d’euros pour le projet de construction d’un dépôt pour le combustible nucléaire usagé de Tchernobyl.

« Nous sommes très reconnaissants envers toute la communauté internationale, notamment la Berd et le G7. (…) C’est un geste de solidarité important« , a-t-il ajouté.

Le G7 s’est aussi engagé à verser 47,5 millions d’euros supplémentaires pour financer la construction de ce nouveau dépôt de stockage du combustible usagé des réacteurs numéros 1,2 et 3 de Tchernobyl.

– Réserve protégée –

« Trente ans après l’accident de Tchernobyl, il est crucial que l’Ukraine et la communauté internationale mènent des efforts conjoints pour transformer le site en un lieu sûr pour l’environnement« , a souligné M. Chakrabarti à Kiev lundi.

Le président ukrainien a dans cette optique signé un décret sur la création d’une réserve protégée pour préserver la biosphère de la zone de Tchernobyl et mener des études afin de la rendre plus sûre, selon un communiqué de la présidence mardi. Le territoire s’étendra sur une superficie totale de 227.000 hectares et comprendra la zone d’exclusion de 30 kilomètres autour de la centrale.

Le 26 avril 1986, à 01H23, le réacteur numéro 4 explosait au cours d’un test de sûreté.

Pendant dix jours, le combustible nucléaire a brûlé, rejetant dans l’atmosphère des éléments radioactifs qui contaminèrent, selon certaines estimations, jusqu’aux trois quarts de l’Europe, mais surtout la Russie, l’Ukraine, le Bélarus, alors républiques soviétiques.

Moscou a d’abord tenté de cacher l’accident. Si la première alerte publique a été donnée le 28 avril par la Suède, qui avait détecté une hausse de la radioactivité, le chef de l’Etat soviétique Mikhaïl Gorbatchev n’est intervenu publiquement que le 14 mai.

– Nombre exact de morts inconnu –

Au total, 116.000 personnes ont dû être évacuées en 1986 d’un périmètre de 30 kilomètres autour de la centrale, toujours zone d’exclusion aujourd’hui. Dans les années suivantes, 230.000 autres ont connu le même sort.

Aujourd’hui, cinq millions d’Ukrainiens, Biélorusses et Russes vivent toujours dans des territoires irradiés à divers degrés.

En quatre ans, quelque 600.000 Soviétiques connus depuis sous le nom de « liquidateurs » ont été dépêchés sur les lieux de l’accident avec une faible protection, voire aucune, pour éteindre l’incendie, construire une chape de béton afin d’isoler le réacteur accidenté et nettoyer les territoires aux alentours.

Aujourd’hui, le bilan humain de la catastrophe fait toujours débat. Le comité scientifique de l’ONU (Unscear) ne reconnaît officiellement qu’une trentaine de morts chez les opérateurs et pompiers tués par des radiations aiguës juste après l’explosion, mais selon certaines estimations le bilan se chiffre en milliers.

Malgré la catastrophe, trois autres réacteurs de Tchernobyl ont continué de produire de l’électricité jusqu’en décembre 2000.

Le « sarcophage » de béton bâti à la va-vite en 1986 au-dessus du réacteur accidenté menaçant de s’écrouler et d’exposer à l’air libre 200 tonnes de magma hautement radioactif, la communauté internationale s’est engagée à financer la construction d’une nouvelle chape plus sûre.

A cette fin, un fonds géré par la Berd a été créé et, au fil des années, les fonds ont été réunis pour ce projet d’un coût total de 2,1 milliards d’euros.

Une gigantesque arche étanche en acier, lourde de 25 tonnes et haute de 110 mètres, est déjà assemblée et va être glissée au-dessus de la vieille chape pour devenir opérationnelle fin 2017.

Italie: la nappe de pétrole en grande partie dissoute au large de la Riviera et de la Côte d’Azur

Rome – La nappe de pétrole apparue au large de la Riviera italienne s’est en grande partie dissoute et ne pose plus de risques aux plages des côtes italiennes et françaises, ont annoncé dimanche les responsables de l’opération de nettoyage.

« La situation dans les eaux entre Gênes et la frontière française s’est améliorée de manière significative« , a déclaré Giovanni Pettorino, commandant du port italien de Gênes.

« Grâce aux conditions météorologiques (pluies intenses, NDLR) la nappe de pétrole aperçue au cours des derniers jours sur des images satellites s’est en grande partie dissoute ou s’est dispersée en de plus petites nappes sous l’effet de traitement« , a-t-il assuré à la chaîne italienne Sky TG24.

Une nappe de pétrole de quelque deux kilomètres de long et 500 mètres de large menace la côte italienne vers Gênes (nord-ouest) mais aussi la Côte d’Azur en France, avaient indiqué samedi les autorités italiennes.

« La nappe n’ira pas en France. La situation semble désormais maîtrisée« , a affirmé dimanche M. Pettorino, une déclaration qui devrait soulager la population et l’industrie touristique du sud de la France.

Le pétrole provient vraisemblablement d’une raffinerie située au nord de Gênes, où la fuite d’un oléoduc le week-end dernier a déversé de grandes quantités de brut dans un torrent voisin.

Les secours avaient vite réussi à construire une digue provisoire pour empêcher le pétrole de se répandre et commencé à le pomper, jusqu’à ce que de fortes pluies dans la nuit de vendredi à samedi détruisent une digue.

La nappe qui s’est échappée se déplaçait lentement samedi vers l’ouest du port de Gênes, en Méditerranée, faisant redouter une pollution sur des plages de la zone frontalière entre Italie et France.

Les autorités portuaires de Gênes et le gouvernement avaient affirmé que les barrières flottantes mises en place dans l’embouchure du torrent avaient ensuite été efficaces pour éviter d’autres fuites d’hydrocarbures.

« Ce n’est pas un désastre mais un incident sérieux qui n’aurait pas dû se produire« , a déclaré le chimiste environnemental Federico Valerio au quotidien italien La Repubblica. « Le système de prévention en place a échoué. Le plus lourd tribut sera pour le torrent où a eu lieu le déversement. Les conséquences toxiques auront des répercussions sur son écosystème pendant des mois, sinon des années« , a-t-il prévenu.

Ni signe de suicide, ni traumatisme: les mystères autour de la mort de Prince

La police a indiqué qu’aucun signe de suicide ou de traumatisme n’avait été relevé sur le corps du chanteur américain, dont le génie est célébré dans le monde entier par ses fans anonymes ou célébrités. Pour le site people TMZ, Prince avait été hospitalisé six jours avant pour une overdose.

Qu’est-il arrivé au génie éclectique Prince? Le chanteur américain, connu notamment pour ses tubes Kiss et Purple Rain, est mort prématurément jeudi à l’âge de 57 ans. « C’est avec une profonde tristesse que je confirme que le légendaire interprète, Prince Rogers Nelson, est mort dans sa résidence de Paisley Park ce matin », a annoncé sa porte-parole.

Le corps du dandy a été retrouvé dans un ascenseur situé dans l’un de ses studios d’enregistrement. Selon les informations données par la police en conférence de presse vendredi, aucun signe de suicide ni de traumatisme n’a été relevé dans le cadre de l’autopsie, dont les résultats devraient être connus dans plusieurs jours, voire plusieurs semaines. « Nous n’avons aucune raison de croire à l’heure actuelle qu’il s’agit d’un suicide, le reste entre dans le cadre de l’enquête », a souligné Jim Olson, shérif du comté de Carver, interrogé sur l’éventualité d’un crime.

La porte-parole du bureau du médecin légiste a par ailleurs affirmé qu' »il n’y a aucune information à ce stade » relative à une éventuellement consommation excessive de drogues. TMZ, qui a annoncé en premier la mort de Prince, a en effet révélé qu’il avait été hospitalisé six jours auparavant pour une overdose. Citant plusieurs sources anonymes, le site spécialisé dans l’actualité people indique que le chanteur s’est posé en urgence vendredi dernier, avec son jet privé, dans la ville de Moline, dans l’Illinois.

Un « save shot » pour neutraliser la drogue

Sur place, Prince aurait été admis aux urgences où les médecins lui auraient administré un « save shot » [piqûre d’urgence, NDLR]. Plus connu sous le nom de « Naloxone », ce produit est habituellement utilisé pour neutraliser les effets des opiacés, des substances dérivées de l’opium. « Le Narcan, également connu sous son nom générique naloxone, est un antagoniste des opioïdes qui nettoie les traces d’opiacé sur des récepteurs du cerveau, diminuant fortement le risque de décès », expliquait un psychologue clinicien sur un blog du Monde.

Faute d’avoir pu obtenir une chambre privée, Prince aurait ensuite refusé de rester 24 heures de plus à l’hôpital, comme l’aurait suggéré le corps médical. « Le chanteur a été laissé libre de partir trois heures après son arrivée et est reparti à son domicile », écrit TMZ. A ce moment là, poursuit le site, le chanteur « n’allait pas bien ».

Un changement de trajectoire pour une grippe?

L’entourage du dandy n’a pas réagi à ces informations. Plusieurs médias américains avaient affirmé jeudi qu’il avait été hospitalisé pour une grippe, citant ses proches. Mais le site TMZ s’étonne que son avion privé ait changé subitement de trajectoire pour un tel motif, alors même qu’il n’était qu’à 48 minutes de sa résidence.

Comme le rapporte Entertainment Tonight, Prince avait donné un dernier concert pas plus tard que samedi dernier à Paisley Park. Un témoin qui a assisté au show, interrogé par le site, affirme que le chanteur américain avait « l’esprit vif ». Et d’ajouter: « Il avait la même énergie que d’habitude! »

Les résultats préliminaires de l’autopsie devraient être disponibles d’ici quelques jours, ont indiqué à l’AFP les services de médecine légale de la région du Midwest, mais les analyses -toxicologiques notamment- pourraient prendre plusieurs semaines.

La voix de Freddie Mercury était extraordinaire, c’est la science qui le dit

Des chercheurs européens ont cherché à percer les mystères de l’extraordinaire voix du chanteur de Queen grâce à une analyse acoustique complète.

Freddie Mercury était « une force de la nature » avec une voix possédant « la vélocité d’un ouragan ». C’est la conclusion qu’a rendue une équipe de chercheurs européens dans une étude, publiée dans la revue Logopedics Phoniatrics Vocology, visant à percer les mystères de la voix du chanteur du légendaire groupe de rock Queen.

Vibrations des cordes vocales et des bandes ventriculaires

Pour y arriver, les chercheurs ont d’abord sélectionné de nombreux morceaux et six interviews réalisées entre 1984 et 1987. Ils ont aussi « utilisé un chanteur de rock » (dont ils ne précisent pas l’identité) pour « imiter l’ex-star », rapporte Science Daily.

L’une des interviews utilisées par les chercheurs pour déterminer la tessiture de Freddie Mercury.

Ils ont ensuite filmé le larynx du chanteur « remplaçant » avec une caméra enregistrant 4132 images par secondes, tout en lui demandant d’imiter les techniques et « distorsions intentionnelles » que Freddie Mercury appliquait à sa voix, explique Christian Herbst, qui a dirigé l’étude. Ils ont découvert des « vibrations subharmonic » impliquant la vibration des cordes vocales, mais aussi « des plis (ou bandes) ventriculaires ».

Une technique permettant de mettre les harmoniques naturellement en évidence et de « donner l’impression de repousser les limites de la voix tout en chantant avec une grande finesse », ajoutent les chercheurs, que l’on peut entendre particulièrement dans Bohemian Rhpasody, ci-dessous, ou chez certains chanteurs extra-européens (Sibérie, Mongolie, Asie du sud-est).

L’étude souligne également la capacité vibrato exceptionnelle de Freddie Mercury, à la fois dans son intensité et son irrégularité, que l’on retrouve chez les chanteurs de musique classique (opéra etc.). Il faut aussi noter les atouts physiques indéniable du leader de Queen, dont la capacité d’expulser énormément d’air, mais aussi les résonateurs naturels de son visage -une grande mâchoire, des pommettes saillantes- qui augmentent les capacités de résonance, l’intensité du vibrato et donc… Du son produit. Sans oublier sa voix naturellement bien placée, qui lui permettait de chanter avec une extrême justesse.

Probablement baryton

Les scientifiques, qui ont utilisé le logiciel spécialisé Praat pour analyser la tessiture et la « fréquence fondamentale » de Freddie Mercury, n’ont pas réussi à déterminer s’il était vraiment capable de chanter sur quatre octaves -qualité que ses fans lui prêtent volontiers, notamment à cause de la présence des choeurs masquant sa voix sur les les enregistrements. En se fondant donc sur les passages totalement exploitables (en solo) et les interviews les chercheurs ont tout de même estimé que le leader Queen avait une tessiture « normale pour un adulte en bonne santé, ni plus ni moins ».

Ils ont aussi pu déterminer que la fréquence médiane de Freddy Mercury -quand il parlait- était de 117.3 Hz, typique des voix de baryton. « Il était probablement baryton, mais chantait comme un ténor, avec un contrôle absolument exceptionnel de ses techniques de chant », souligne l’étude. Si tous les fans de Queen en étaient déjà persuadés, c’est désormais prouvé scientifiquement: Freddie Mercury avait une voix parfaitement extraordinaire… Raison pour laquelle il est si difficile de l’imiter.

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Prince au Stade de France: plus fort que les Black Eyed Peas

Promis à un quasi accident industriel, dans un Stade de France jugé trop grand pour lui, Prince a su déjouer les pronostics.

[ARCHIVES] Jeudi soir au Stade de France, Prince a fait étalage sur scène de tout le brio et de la générosité qui ont bâti sa légende de show-man irrésistible. C’est la magie de la musique et de ceux qui l’interprètent avec talent que de transporter les auditeurs vers un « ailleurs ». C’est ce qu’ont fait pendant près de trois heures Prince et ses musiciens avec le renfort du formidable saxophoniste Maceo Parker dans le cadre pourtant gris et impersonnel du Stade de France.

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Si, comme prévu, l’enceinte dionysienne d’une capacité maximale de 80 000 places n’était pas bondée, il s’en est fallu de quelques milliers de places: les gradins étaient copieusement garnis et la pelouse remplie aux trois quarts.

Effrayés par la mévente, les organisateurs avaient, il est vrai, organisé à deux reprises la vente de 5 000 billets à prix bradés.

Autre motif d’inquiétude, la capacité de Prince, alias Roger Nelson, à apprivoiser le gigantisme des lieux. Si, par le passé, il a su donner toute sa mesure dans des salles plus petites comme Bercy, le Bataclan ou le New Morning son seul passage dans un stade français, le Parc des Princes le 16 juin 1990, est considéré par beaucoup comme un désastre.

La revanche du Prince

Les spectateurs présents jeudi au Stade de France ont mis cependant peu de temps à comprendre qu’il n’en serait rien cette fois-ci.

Dans un grondement de tonnerre, une sculpture du « love symbol », qui fut longtemps l’emblème de Prince dans les années 1990, est d’abord apparue. Puis est arrivé l’artiste lui-même et ses talentueux musiciens parmi lesquels, la chanteuse Shelby Johnson et le saxophoniste Maceo Parker qui accompagna pendant un quart de siècle le défunt James Brown.

Puisant dans un répertoire de 300 titres, le « kid de Minneapolis », 53 ans, s’est amusé à télescoper comme dans une « jam session », ses hits, avec des chansons plus méconnues voire des reprises transfigurées comme Come Together des Beatles ou Don’t stop till you get enough de Michael Jackson.

Habillé d’une chemise en soie dorée sous une sorte de kimono sans manche, Prince joue de tous les instruments, du piano, de la basse, d’une guitare avec laquelle il part dans d’incroyables solos.

Les tubes, comme C.R.E.A.M ou Purple Rain, donnent lieu à de véritables scènes de communion avec un public aux anges. Le show est rythmé, funky, jubilatoire. Peu de gens dans le public y résistent et beaucoup dansent, un sourire béat aux lèvres.

« Je pourrais jouer toute la nuit pour vous », hurle l’artiste pendant Kiss, qui sera cependant son dernier morceau après 2h45 de concert.

Musculation: comment faire du crossfit sans matériel ?

Conseils et entrainement pour faire du crossfit sans matériel.

Comment faire du Crossfit sans matériel ?

Au carrefour de plusieurs disciplines, le Crossfit combine leurs aspects les plus intenses. Vous pouvez pratiquer sans équipement : pour presque chaque exercice de musculation classique, on trouve une variante de Crossfit utilisant le poids du corps, ou qu’on peut réaliser en exploitant l’environnement urbain.

Le Crossfit sans accessoire : exploiter le poids du corps

Pour une musculation complète, alternez les variantes des exercices classiques : pompes intensifiées où l’on décolle les mains du sol ; air squat et burpees, qui imitent le saut de la grenouille. Le burpee consiste à partir en position de squat, fesses baissées et dos droit. Posez les mains au sol et d’un saut, passez en position de pompes au sol. Revenez en position de squat et projetez votre corps en un saut vertical. Cet exercice simple sollicite beaucoup de muscles et sculpte le haut du corps comme les jambes. Pour travailler votre équilibre, réalisez des séries de flexions sur une jambe en utilisant votre poids, ou marchez en amplifiant le mouvement jusqu’à faire se toucher talons et fesses.

Le Crossfit sur supports simples sans équipement sportif

Le Crossfit permet de convertir des installations urbaines, muret, pelouse… en équipements sportifs éphémères. Vous pouvez travailler la vitesse sur courte distance avec des séries de sprints. Pratiquer le box jump sur un muret bien stable. Debout et droit, sautez sur le muret les deux pieds en même temps à intervalles réguliers, pour travailler équilibre et détente. Avec un banc ou de simples tabourets stables, vous pouvez réaliser des dips, ou pompes arrières, sans avoir besoin d’équipement encombrant ou onéreux.

Déclaration de revenus : pourquoi il faut bien vérifier la partie traitements et salaires

Salaires, allocations chômage, indemnités de licenciement ou de départ en retraite… Tous sont préimprimés ou pré-remplis sur les déclarations de revenus 2015. Charge à vous de les vérifier, et éventuellement les corriger et les compléter. Mode d’emploi.

Tous les ans, l’Administration fiscale commet des erreurs. Une vérification de la déclaration préremplie s’impose, notamment pour les salaires ou les pensions de retraite.

Le contribuable doit contrôler les montants mentionnés au-dessus des cases AJ et AS ainsi que BJ et BS de la page 3, cadre 1 de l’imprimé 2042 simplifié ou normal, en les comparant avec son dernier relevé de salaire ou de pension de l’année 2015.

S’il a plusieurs salaires versés par différents employeurs ou caisses de retraite, le risque d’erreur est plus important. Il faut alors totaliser les sommes et comparer le résultat au montant figurant sur l’imprimé 2042.

Il existe une différence ? Il convient normalement d’indiquer le montant exact en ligne AJ, ou BJ pour les revenus du conjoint. En principe, notamment si la somme déclarée est revue à la baisse, aucune explication du contribuable n’est requise. Mais il est préférable de joindre une petite note justificative ou d’annoter les cadres « vos revenus connus » ou « renseignements complémentaires » de la page 2.

En revanche, si le fisc commet une erreur en faveur du contribuable dans les cases AJ, BJ, AS et BS de la 2042, il n’y a pas grand risque à « faire le mort ». Certes, le contrôleur des impôts pourra rectifier sa déclaration. Dans un premier temps, il se contentera d’envoyer une simple proposition de régularisation, car le redevable est censé être de bonne foi. Si ce dernier répond favorablement, il n’y aura ni intérêts de retard ni pénalités à payer, mais simplement un complément d’impôt.

Déclaration de revenus : pourquoi il faut bien vérifier la partie traitements et salaires

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Indemnités de chômage et aides versées aux demandeurs d’emploi

Toutes les prestations chômage – l’allocation de retour à l’emploi (ARE), l’allocation temporaire d’attente (ATA), de solidarité spécifique – sont imposables et figurent dans la case AP, cadre 1, page 3 de l’imprimé 2042.

Les chômeurs de longue durée, c’est-à-dire de plus d’un an, doivent mentionner case AI de la 2042 leur situation afin de bénéficier d’une déduction forfaitaire de 10 % majorée. Le minimum, d’ordinaire fixé à 426 euros, est alors porté à 937 euros.

Indemnités de licenciement

L’imposition des indemnités de licenciement dépend de leur nature exacte. Explication : les indemnités légales ou fixées par la convention collective du contribuable, tout comme les sommes attribuées à l’occasion d’un plan de sauvegarde de l’emploi ou lors d’une rupture abusive du contrat de travail, échappent à l’impôt.

Pour les autres, y compris pour les indemnités de cessation d’activité des chefs d’entreprise, il existe des règles spécifiques. La fraction non imposable ne peut dépasser le plus élevé de ces deux montants : 50 % du total des indemnités de licenciement versées ou le double de la rémunération annuelle brute au titre de l’année précédant celle de la rupture du contrat de travail. Sachant que cette part exonérée est plafonnée à 228 240 euros et qu’elle prend aussi en compte les indemnités conventionnelles.

Toute somme extraconventionnelle dépassant ce plafond est taxable. Souvent indiqué dans les documents fournis par votre ancien employeur, le montant taxable doit donc être déclaré. Il s’agit d’un revenu exceptionnel, avec un calcul particulier de l’impôt pour en limiter la progressivité. Il faut remplir le bas de la page 3 de la déclaration 2042 normale pour obtenir un calcul selon le système dit du quotient.

Indemnités de départ en retraite

Il faut distinguer trois cas de figure pour ces indemnités de départ en retraite. Dans le cadre d’un plan social, l’exonération est totale. Pour un départ à l’initiative de l’employeur, la part conventionnelle des indemnités est exonérée. Faute de convention fixant des indemnités minimales, l’exonération est accordée à hauteur de la moitié de l’indemnité ou du double de la rémunération brute annuelle de l’année précédente. Cet avantage étant limité à 190 200 euros par retraité concerné. Enfin, si l’initiative du départ revient au contribuable, l’indemnité sera entièrement taxable.

Indemnités de retraite et demande d’étalement du paiement de l’impôt

En cas de versement d’une indemnité de retraite taxable, le contribuable peut bénéficier d’un système de quotient ou d’étalement prévu par l’article 163-OA du Code des impôts pour limiter la progressivité de son impôt. L’étalement consiste à diviser par quatre l’indemnité taxable. Puis à rajouter le premier quart aux autres revenus taxables de l’année 2015 et à calculer l’impôt. Pour les trois années suivantes, le centre des impôts procédera de la même façon.

Avec ce mécanisme, le contribuable évite une trop forte hausse de son impôt. Cet étalement doit être demandé au fisc en joignant une note à sa déclaration avec le détail de sa situation et en remplissant la case OXX en bas de la page 3 de l’imprimé 2042 normal.

Départ dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi

Les indemnités perçues dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi, sont exonérées, peu importe la dénomination : prime ou indemnité d’aide au départ volontaire, aide à la réinsertion professionnelle, incitation au reclassement ou à la création d’une entreprise, etc. Restent imposables les indemnités de préavis, de congés payés ou de non-concurrence qui, elles, figurent en case AJ, cadre 1, de la page 3 de l’imprimé 2042.

Indemnités de rupture anticipée de contrat à durée déterminée

Selon le fisc, l’indemnité de rupture anticipée est imposable en totalité. Mais les tribunaux administratifs ont pris une position différente. Ils estiment que la somme est imposable, mais seulement à hauteur des rémunérations normalement perçues jusqu’au terme du contrat du salarié. Il faudrait donc déclarer ce montant en case AJ, cadre 1, page 3 de l’imprimé 2042. Le surplus serait exonéré dans les limites prévues pour les indemnités de licenciement. Malheureusement, dans la déclaration préremplie, le fisc n’effectue pas cette distinction. D’où la nécessité pour le contribuable de corriger sa déclaration, en joignant une note expliquant précisément son calcul et en faisant référence à l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes du 26 mai 2004, n° 02NT01309, et aux textes administratifs BOI-RSA-CHAMP-20-40-10-30-20121003.

Salariés licenciés n’effectuant pas un préavis réparti sur deux années

Lorsque le salarié est dispensé d’effectuer un préavis dont la durée se répartit sur deux années civiles, il peut demander à fractionner l’imposition de l’indemnité compensatrice de préavis, en rattachant chaque partie aux revenus de l’année à laquelle elle se rapporte. Par exemple, un salarié licencié le 1er novembre 2015 et dispensé d’effectuer son préavis de trois mois peut rattacher à ses revenus de 2015 la partie de l’indemnité se rapportant aux mois de novembre et décembre 2015, le solde étant rattaché aux revenus de 2016.

Primes pour déplacements à l’étranger

Les primes d’expatriation et suppléments de rémunération de missions temporaires à l’étranger ne subissent pas d’imposition sous certaines conditions. Tout d’abord, les primes versées doivent être proportionnelles à la durée des déplacements professionnels et au montant de la rémunération du salarié. Ensuite, elles doivent être individualisées. L’entreprise doit distinguer les sommes versées tant sur le relevé de salaire que sur la déclaration adressée chaque année aux organismes sociaux. Enfin, ces primes ne doivent pas excéder 40 % du total des sommes perçues du même employeur. Si toutes ces conditions sont remplies, seul le montant du salaire, hors primes, est indiqué dans la case AJ, cadre 1, page 3 de l’imprimé 2042.

Salariés détachés à l’étranger

Il existe un régime particulier pour les salariés détachés à l’étranger, leur permettant d’être exonérés d’impôt sur le revenu en France. Mais les conditions à remplir sont drastiques ! Il faut exercer son activité à l’étranger pendant au moins 183 jours dans l’année. De plus, l’exonération n’est possible que pour certains types d’activité : chantier de construction, ingénierie, installation d’ensembles industriels, exploitation de ressources naturelles, prospection de la clientèle à l’étranger et activités de prospection commerciale. Pour ces dernières, la durée de 183 jours est réduite à 120 jours. Si le contribuable se trouve dans cette situation, il n’a rien à déclarer dans la case AJ de l’imprimé 2042. Il lui faut toutefois se procurer un imprimé n° 2047 et y mentionner ses salaires à la page 4 dans la rubrique VII. Enfin, il faut reporter le montant dans la déclaration 2042 à la ligne TI, page 4, cadre 8 de l’imprimé 2042 normal. En effet, si ces salaires ne sont pas taxés directement, ils sont cependant pris en compte pour la détermination de l’imposition appliquée aux autres revenus selon la méthode du taux effectif.

Indemnités de stage en entreprise

Les salaires versés à un étudiant de moins de 26 ans dans le cadre d’une convention de stage obligatoire dans son cursus et d’une durée inférieure à trois mois ne sont pas imposables. Cette limite s’entend par enfant. Elle s’applique sans distinguer selon que le stagiaire est fiscalement indépendant ou rattaché à ses parents. Les parents n’ont donc pas à ajouter les indemnités de leurs enfants à leurs revenus imposables. Si, par ailleurs, le même enfant ou un autre enfant rattaché a des jobs d’été ou travaille dans l’année, la même exonération lui sera applicable. Mais elle est limitée à trois fois le montant du Smic. Soit 4 373 euros en 2016.

Japon: au moins 41 morts dans un nouveau séisme, des habitants pris au piège

Kumamoto (Japon) – Des dizaines d’habitants étaient pris au piège samedi après un nouveau tremblement de terre dans le sud-ouest du Japon qui a tué au moins 23 personnes, portant à 32 le nombre de morts depuis le premier séisme jeudi soir.

La région de Kumamoto, sur l’île de Kyushu, a été secouée ces dernières 48 heures par une série de violentes secousses qui ont provoqué destructions, incendies et glissements de terrain.

Dans la zone montagneuse de Minami-Aso, une impressionnante coulée de boue et de pierres a emporté des maisons, coupé une autoroute et isolé du reste du monde un millier d’habitants.

« Le bilan total est passé à 32 morts« , a indiqué à l’AFP Yumika Kami, porte-parole de la préfecture de Kumamoto. Parmi eux, deux étudiants qui avaient été bloqués avec une dizaine d’autres jeunes dans une résidence universitaire située non loin de l’éboulement.

Près d’un millier d’habitants ont été blessés, dont 184 gravement, selon les autorités locales.

« Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite« , a lancé le Premier ministre Shinzo Abe qui a annulé sa visite dans la zone et convoqué un conseil de crise. Le gouvernement a dépêché sur place 20.000 hommes.

– ‘Tellement peur’ –

L’agence de météorologie japonaise, qui prévoit de fortes pluies au cours du week-end, a mis en garde contre de nouveaux glissements de terrain sur un sol rendu fragile par la série de secousses. La municipalité de Misato a conseillé à quelque 10.000 résidents d’évacuer les lieux par précaution, selon la chaîne de télévision NHK.

Plus de 65.000 habitants, se retrouvant sans toit, ont trouvé refuge dans des centres d’accueil, tandis que des dizaines de milliers de foyers étaient toujours privés d’eau, d’électricité et de gaz. « Je n’ai rien à manger, rien à boire, je ne sais pas quoi faire« , a confié à la presse Tomoko Goto, 67 ans.

Un hôpital de la ville de Kumamato a dû être évacué dans la nuit, et l’aéroport fermé.

Le nouveau tremblement de terre, de magnitude 7,0, d’après l’Institut de géophysique américain (USGS), est survenu samedi à 01H25 locale (16H25 GMT vendredi) à une profondeur de 10 km seulement.

L’agence de météorologie japonaise l’a évalué à 7,3, précisant que celui de jeudi était en fait un choc « précurseur« .

« Nous sommes sorties de la maison à cause des secousses qui n’en finissaient pas« , a raconté Hisako Ogata, 61 ans, évacuée avec sa fille dans un parc de Kumamoto où une cinquantaine de personnes étaient assises sur des bâches de plastique bleu. « On a eu tellement peur, mais heureusement nous sommes vivantes! »

– Routes éventrées –

« J’ai été réveillé par le séisme. Mon corps rebondissait sur le lit. Le téléviseur est tombé« , a témoigné un photographe de l’AFP.

Des bâtiments endommagés, un pont de 200 mètres effondré, des routes fissurées voire éventrées, un sanctuaire séculaire démoli: les habitants ont constaté avec stupeur l’ampleur des dégâts, dans une région peu habituée aux séismes qui frappent régulièrement l’archipel.

« Habituellement en avril-mai on sème le riz, j’avais hâte, mais maintenant tout est ruiné« , a déploré un agriculteur qui n’a pas souhaité donner son nom.

Les transports étaient fortement perturbés et de nombreuses usines à l’arrêt pour procéder à des vérifications, dans les secteurs de l’automobile (Toyota, Nissan et Honda) et de l’électronique (Sony, Fujifilm, Renesas).

Outre les répliques incessantes, les inquiétudes étaient alimentées par une petite éruption du volcan Aso, mais le niveau d’alerte n’a pas été élevé et le lien avec les tremblements de terre incertain.

La première secousse dans la nuit de jeudi à vendredi, d’une violence inédite pour bien des riverains, avait endommagé le château de Kumamoto, vieux de 400 ans, et détruit de vétustes maisons dans la petite ville voisine de Mashiki.

Les sauveteurs avaient sorti saine et sauve des décombres une fillette de huit mois, plus de six heures après le tremblement de terre.

Aucune anomalie n’a été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service, a assuré la compagnie Kyushu Electric Power.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l’archipel subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011, qui a tué quelque 18.500 personnes et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.

Japon: au moins 23 morts dans un nouveau séisme, des habitants pris au piège

Kumamoto (Japon) – Des dizaines d’habitants étaient pris au piège samedi après un nouveau tremblement de terre dans le sud-ouest du Japon qui a tué au moins 23 personnes, portant à 32 le nombre de morts depuis le premier séisme jeudi soir.

La région de Kumamoto, sur l’île de Kyushu, a été secouée ces dernières 48 heures par une série de violentes secousses qui ont provoqué destructions, incendies et glissements de terrain.

Dans la zone montagneuse de Minami-Aso, une impressionnante coulée de boue et de pierres a emporté des maisons, coupé une autoroute et isolé du reste du monde un millier d’habitants.

« Le bilan total est passé à 32 morts« , a indiqué à l’AFP Yumika Kami, porte-parole de la préfecture de Kumamoto. Parmi eux, deux étudiants qui avaient été bloqués avec une dizaine d’autres jeunes dans une résidence universitaire située non loin de l’éboulement.

Près d’un millier d’habitants ont été blessés, dont 184 gravement, selon les autorités locales.

« Nous devons avant tout sauver des vies. Nous devons agir vite« , a lancé le Premier ministre Shinzo Abe qui a annulé sa visite dans la zone et convoqué un conseil de crise. Le gouvernement a dépêché sur place 20.000 hommes.

– ‘Tellement peur’ –

L’agence de météorologie japonaise, qui prévoit de fortes pluies au cours du week-end, a mis en garde contre de nouveaux glissements de terrain sur un sol rendu fragile par la série de secousses. La municipalité de Misato a conseillé à quelque 10.000 résidents d’évacuer les lieux par précaution, selon la chaîne de télévision NHK.

Plus de 65.000 habitants, se retrouvant sans toit, ont trouvé refuge dans des centres d’accueil, tandis que des dizaines de milliers de foyers étaient toujours privés d’eau, d’électricité et de gaz. « Je n’ai rien à manger, rien à boire, je ne sais pas quoi faire« , a confié à la presse Tomoko Goto, 67 ans.

Un hôpital de la ville de Kumamato a dû être évacué dans la nuit, et l’aéroport fermé.

Le nouveau tremblement de terre, de magnitude 7,0, d’après l’Institut de géophysique américain (USGS), est survenu samedi à 01H25 locale (16H25 GMT vendredi) à une profondeur de 10 km seulement.

L’agence de météorologie japonaise l’a évalué à 7,3, précisant que celui de jeudi était en fait un choc « précurseur« .

« Nous sommes sorties de la maison à cause des secousses qui n’en finissaient pas« , a raconté Hisako Ogata, 61 ans, évacuée avec sa fille dans un parc de Kumamoto où une cinquantaine de personnes étaient assises sur des bâches de plastique bleu. « On a eu tellement peur, mais heureusement nous sommes vivantes! »

– Routes éventrées –

« J’ai été réveillé par le séisme. Mon corps rebondissait sur le lit. Le téléviseur est tombé« , a témoigné un photographe de l’AFP.

Des bâtiments endommagés, un pont de 200 mètres effondré, des routes fissurées voire éventrées, un sanctuaire séculaire démoli: les habitants ont constaté avec stupeur l’ampleur des dégâts, dans une région peu habituée aux séismes qui frappent régulièrement l’archipel.

« Habituellement en avril-mai on sème le riz, j’avais hâte, mais maintenant tout est ruiné« , a déploré un agriculteur qui n’a pas souhaité donner son nom.

Les transports étaient fortement perturbés et de nombreuses usines à l’arrêt pour procéder à des vérifications, dans les secteurs de l’automobile (Toyota, Nissan et Honda) et de l’électronique (Sony, Fujifilm, Renesas).

Outre les répliques incessantes, les inquiétudes étaient alimentées par une petite éruption du volcan Aso, mais le niveau d’alerte n’a pas été élevé et le lien avec les tremblements de terre incertain.

La première secousse dans la nuit de jeudi à vendredi, d’une violence inédite pour bien des riverains, avait endommagé le château de Kumamoto, vieux de 400 ans, et détruit de vétustes maisons dans la petite ville voisine de Mashiki.

Les sauveteurs avaient sorti saine et sauve des décombres une fillette de huit mois, plus de six heures après le tremblement de terre.

Aucune anomalie n’a été relevée dans la centrale nucléaire de Sendai où se trouvent les deux seuls réacteurs du Japon en service, a assuré la compagnie Kyushu Electric Power.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l’archipel subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011, qui a tué quelque 18.500 personnes et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.